Esplechin, Wallonië - Henegouwen
- Naam
- Moulin de bois, Moulin de Maraîche
- Ligging
- Rue Longue
7502 Esplechin
en face de la rue Cheminet
Maraîche
cadastre section A n° 28
Wallonië - Henegouwen
- Gebouwd
- ca. 1760
- Verdwenen
- 1935, verplaatst naar Arc-Ainières
- Verplaatst naar
-
Moulin brûlé
Moulin du Docteur Duthoit7910 Arc-Ainières (Frasnes-lez-Anvaing), Henegouwen - Type
- Staakmolen
- Functie
- Korenmolen
- Bescherming
- niet,
- Database nummer
- 6122
Karakteristiek
Beschrijving / geschiedenis
La construction du "Moulin de bois" au hameau de Maraîche remonterait à 1760, à l'époque où regnait Marie-Thérèse d'Autriche.
Dominant la vaste plaine, il fut édifié sur une butte au lieu-dit "Bas-chemin" (Bas-k'min), à la croisée de deux chemins agricoles, l'un reliant le centre du village à la Ferme Blanche, l'autre le hameau de Maraîche à Quatre-Chins.
Il était du type à pivot et réposait dus quatre blocs de pierre et de maçonnerie. Il comprenait deux étages, équipés chacun de meules d'un diamètre de 1,60 m et pesant chacun 1.200 kg environ. Pour entraîner les meules, deux roues dentées en bois, d'un diamètre de 1,60 m, étaient fixées sur l'arbre tournant (7 tonnes) qui portait les ailes. Le nettyoyeur de grains se trouvait dans une logette latérale extérieure et seuls le toit et la face avant du moulin étaient recouverts d'ardoises.
Il appartenait à la famille Ochin de Orchies (France). En 1899, la famille Demuliez, dont la ferme est située à Maraîche, en fit l'acquisition pour la somme de 5000 francs.
Jusqu'en 1914, le moulin de bois fit aussi partie du folklore local. Une fois par an, le lundi de Pâcques, le moulin devenait le centre des activités récréatives de la Société des Archers du café "Au Petit Château" qui "tiraient" à cette occasion leur Roi de l'année. Au sommet d'une longue perche, dressée à la verticale contre le moulin, étaient fixés des oiseaux ("des ejeos") faits de paille et de plumes de couleurs. Les archers partaient de leur local en cortège, la fanfare locale "Les Gais Amis" et le "bidet d'osier" en tête. Derrière le cortège, fermant la marche, un cheval tirait un petit chariot ("l'barou") dans lequel on avait rangé les tonneaux de bière et les canettes. Sur la butte, du pied du moulin, les archers, chacun à son tour, lançaient leurs flèches en direction des "ojeos". Celui qui abattait le maître-oiseau se voyait décerner du même coup le titre de Roi de la Société. La fête se prolongeait possible de fixer la date exacte des débuts de ces réjouissances, mais c'est la guerre, en 1914, qui y mit fin définitivement. Ajoutons pour la petite histoire, que le bidet d'osier fut conservé au café "Au Petit Château" jusqu'en 1940. Le bidet était une ossature faite d'osier, ayant la forme d'un corps de cheval et recouverte d'oripeaux. Un homme, agile de préférence, y prenait place et caracolait, autour des participants.
En 1919, Charles Demuliez-Cornille fit restaurer son moulin par Wilfried Cornu, charpentier de moulins, établi à Mourcourt. Il devint ensuite la propriété de Oscar Demuliez-Delcroix, et fut loué à Georges Maquest qui l'exploita jusqu'en août 1926. Georges Maquest continua néanmoins sa profession de meunier dansune minoterie, actionnée par un moter à vapuer, qu'il avait fait construie à la rue Longue, n° 23.
C'en était bien fini pour le vieux moulin de bois, ses ailes ne trourneraient plus... Mais les enfants du village n'oublieront pas leur moulin pour autant. Qu'importe s'il se défigure de jour en jour, qu'importe si le meunier n'est plus là pour les accueillir, ils continueront fidèlement, le mercredi après-midi ou le dimanche, à venir se recréer sous les ailes immobiles. Hélas, en 1935, ils assisteront, impuissants, se demandant pourquoi, au démontage, au chargement sur des camions et au départ en pièces détachées de leur vieux compagnon.
Le docteur Raoul Duthoit, d'Arc-Ainières, avait racheté le moulin aux époux Demuliez-Delcroix pour le faire réédifier à proximité d'un préventorium pour enfants qu'il dirigeait. Quelques temps plus tard, sur une butte, dite "du Moulin brûlé", le moulin d'Esplechin se dressait à nouveau à l'endroit même où s'était élevé pendant de nombreuses années un autre moulin qui avait péri dans un incendie. C'est encore au charpentier Wilfried Cornu que furent confiés les travaux de transfert et de restauration et, deux ans plus tard, il était en état de moudre.
En 1960, Madame Duthoit, devenue veuve, fit don du moulin à la commune de Woluwe-Saint-Lambert qui le fit remettre en ordre de marche et réinstaller le long du pittoresque ruiisseau de la Woluwe, tout proche d'un moulin à eau du 14e siècle. En 1963, il se mit une nouvelle fois à tourner mais, cette fois, dans le ciel de l'agglomération bruxelloise. L'inauguration officielle eut lieu début 1964 par l'Administration Communale de Woluwe-Saint-Lambert qui avait invité pour la circonstance M. et Mme. Oscar Demuliez-Delcroix d'Esplechin, les anciens propriétaires.
Marcel BEAUCARNE
Voir également: Arc-Ainières, Moulin Brulé
Sint-Lambrechts-Woluwe, Verbrande Molen
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De geschiedenis van de windmolen van Sint-Lambrechts-Woluwe vangt aan voor 1767. Toen werd hij opgetrokken of herbouwd te Esplechin, een dorp op zeven kilometer ten zuidwesten van Doornik. Men weet dat in Esplechin reeds in 1279 een windmolen bestond die eigendom was van de abdij van Saint-Martin te Doornik. Hij werd door Engelse troepen vernield in 1340 bij de belegering van deze stad. Nadien werd hij hersteld en was misschien de voorloper van de molen die we hier beschrijven.
De staakmolen in Esplechin stond op een heuvel op ongeveer 1300 meter ten noordwesten van de kerk. Volgens de kadastrale atlas van P.-C. Popp (ca. 1860) stond deze staakmolen op Sectie A 28 (Moulin à vent), eigendom van Rosalie Delrue Rosalie (weduwe Charles Dorchin), meunière, Esplechin. (In Esplechin stond ook nog een bovenkruier: "Moulin de Brique" - moulin à vent à farine, op Sectie A 159b). In 1833 werd de staakmolen als graanmolen beschreven met twee steenkoppels.
Na de eerste wereldoorlog, in 1919, werd de molen grondig hersteld door molenmaker Wilfried Cornu uit Mourcourt. De toenmalige eigenaar Charles Demuliez verhuurde hem aan molenaar G. Maquest die hem nog sporadisch gebruikte tot 1927. Toen werd de molen praktisch aan zijn lot overgelaten.
Aan dokter Raoul Duthoit komt de eer toe de molen van Esplechin te hebben gered. Hij was een befaamd kinderarts, die in 1911 het werk stichtte ter voorkoming van tuberculose bij de jeugd en in 1935 een preventorium oprichtte te Arc-Ainières, halfweg tussen Leuze en Ronse. Dokter Duthoit besliste om op de nabije heuvel een molen op te richten. Zijn keuze viel op de molen van Esplechin die hij in 1935 aankocht voor de prijs van het hout. Hij liet de molen herstellen en wederoprichten door de reeds vermelde Wilfried Cornu.
Vanaf de jaren 1950 raakte de molen sterk in verval. Dokter Duthoit drong echter tevergeefs bij de minister aan op subsidies voor de nodige herstellingswerken. Ondertussen was de molen van een paar wieken ontdaan en de molenkast begon sterk te verzakken. In 1959 overwoog men zelfs om de wettelijke bescherming van 1943 ongedaan te maken.
In 1960 schonk de weduwe van dokter Duthoit de molen aan de gemeente Sint-Lambrechts-Woluwe. De molen werd ontmanteld, hersteld en wederopgericht in 1962-1963 door molenmaker Florent Jansen uit Geel, onder de hoede van Charles Peel, molenmaker te Gistel. De molen werd opgetrokken in de Woluwevallei. Gedurende een zekere tijd was hij een begeerde trekpleister voor het publiek, maar de molen draaide na enkele jaren niet meer en de publieke belangstelling zakte.
Zie ook: Arc-Ainières, Moulin Brûlé
Sint-Lambrechts-Woluwe, Verbrande Molen
Literatuur
Fernand Chantry, Moulins du Hainaut, (Antoing), 1987.
Gerard Bavay, Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut, Inventaire descriptif, Mons, Hannonia, 2008, p. 634 (Annalectes d'histoire du Hainaut, XI).
Jules Dewert, Les Moulins du Hainaut. Tome V. Arrondissement de Tournai, Zulte, Luc Goeminne, 1981, p. 83.
Moulins en Hainaut, Bruxelles, Crédit Communal, 1987, p. 160.
Jacques Vandewattyne, "Les moulins tournent encore".
Paul Bauters & Marc Villeirs, "Les moulins à eau et à vent de Woluwe-Saint-Lambert et de la région bruxelloise. Histoire et technologie / Water- en windmolens van Sint-Lambrechts-Woluwe en van het Brussels gewest. Geschiedenis en techniek", Woluwe-Saint-Lambert/Sint-Lambrechts-Woluwe, 1996 (Musée communal de Woluwe-Saint-Lambert, cahier n° 2 / Gemeentelijk museum van Sint-Lambrechts-Woluwe, tijdingen n° 2).
"Le moulin brûlé de Woluwe-Saint-Lambert", Woluwe-Saint-Lambert, Cercle d'Histoire, d'Archéologie et d'Architecture de Woluwe-Saint-Lambert, 1987, 95 p..
Clémy Temmerman, "Petite histoire du moulin à vent de Woluwe-Saint-Lambert", in: Wiluwa, n° 11 (maart 1985) en n° 12 (juni 1985).
A. Smeyers, "Draaiende wieken over Sint-Lambrechts-Woluwe", in: Ons Volk, XLVIII, 1965, nr. 5?
M.A. Duwaerts, "De molens in Brabant", Brussel, Dienst voor Geschiedkundige en Folkloristische Opzoekingen van de Provincie Brabant, 1961.
Herman Holemans, "Kadastergegevens: 1835-1980. Brabantse wind- en watermolens. Deel 1: arrondissement Brussel-Hoofdstad", Kinrooi, Studiekring 'Ons Molenheem", 1989.
M. Villeirs en D.J. Frankignoul, "De windmolen van Sint-Lambrechts-Woluwe" - Vertaling H. Clerckx, 1200 Brussel, D.J. Frankignoul, Populierenhof 64, 1988, 14 blz., ill.
P. Bauters, "De inhuldiging van de standaardmolen te Sint-Lambrechts-Woluwe", in : Levende Molens, nr. 7, p. 52-53, ill.
Marc Villeirs, "Le moulin à vent de Woluwe-Saint-Lambert", Bruxelles, Musée communal de Woluwe-Saint-Lambert, 1986, 9 p.
Herman Peel, "De wandeltocht van 'Le Moulin Brûlé", in: Vlaamse Molens, III, 2009, nr. 3, p. 4-17.