Moulin de Montignies-sur-Roc

De Moulin de Montignies-sur-Roc werd in 1758 opgericht als een oliewatermolen. Op de Kadastrale atlas van P.-C. Popp (ca. 1860) vinden we deze "moulin à farine à eau et à vapeur" (korenmolen op water- en stoomkracht) op sectie B696b in het bezit van Gilmant, Augustin, meunier, Montingies-sur-Roc.

In 1914 werd de molen omgevormd tot een korenmolen met turbine. De molen is nu buiten gebruik, maar de turbine en de inrichting zijn nog aanwezig.

Lieven DENEWET & Aimé SMEYERS

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Le moulin de Montignies-sur-Roc était alimenté par la Petite-Hunelle (Petite Honnelle), au moyen d'un réservoir.

Le 21 juin 1758, octroi pour l'érection d'un moulin à eau à tordre huile au village de Montignies-Notre-Dame sur Rocq, à l'endroit nommé la pature d'en bas, en faveur d'Adrien Glineur, de cette paroisse, qui se voit refuser la partie de sa demande relative à un moulin à blé et à brai. En 1789, le moulin appartient à Charles-Ghislain de Wavrin.

La reconnaissance annuelle de six livres sera payable chaque fois dans le mois qui suivra l'échéance, à peine de devoir doubler cette reconnaissance pour chaque mois de retardement "car on a beaucoup de peine à faire rentrer en temps les reconnaissances de cette nature". Cette innovation semble être la première manifestation des usages fiscaux actuels.

Figure sur la carte de Ferraris (ca. 1775).
Charles-Louis Ghislain était propriétaire en 1789, Jean-Baptiste Gilmant en 1859 et E. Gilmant en 1931.

Au début du 19e siècle, on a édifié deux digues de terre de 150 mètres de long en vue de la création d'un bassin artificel. Ce dernier est destiné à réguler l'alimentation en eau du moulin. Une chute de pas moins de 6,50 mètres (22 pieds) résulte de cet aménagement.

Le moulin de Montignies-sur-Roc se situe sur la Petite Honnelle, affluent de droite (à Baisieux) de la Grande Honnelle. Il occupe un site remarquable dans un tronçon particulièrement encaissé du vallon, non loin d'affleurements rocheux, en contrebas du village. La chaussée romaine de Bavay à Gand passe sur le "rebord" même du plateau, à très petite distance du moulin.

Le moulin fait partie d'une assez vaste propriété qui souligne le fait que les activités de meunerie était associées, comme le prouve la grange voisine, à des activités plus directement agricoles. Une haute cheminée à section carrée (à la base) et circulaire (dans la partie supérieure) témoigne du fait que l'énergie hydraulique fut à une certaine époque, remplacée ou, à tout le moins, appuyée par l'énergie d'une machine à vapeur.

Le moulin cessait ses activités le 1er novembre 1972. L'intérieur du moulin a souffert de l'abandon de l'activité meunière, mais conserve l'essentiel de ses mécanismes et de ses équipements: axe de la roue, engrenages, transmissions, poulies, meules, blutoir etc. Le fait est aujourd'hui assez exceptionnel en Hainaut.

Jules DEWERT & Gérard BAVAY

Jules Dewert, "Les moulins du Hainaut. Arrondissement de Mons", Annales du Cercle d'histoire et d'archéologie de Baudour, t. 4, 1939, p. 1-202;
Jacques Vandewattyne, "Inventaire des moulins du Hainaut. Arrondissement de Charleroi - Arrondissement de Mons - Arrondissement de Soignies", Hainaut-Tourisme, n° 118, juli 1966, p. 139-144;
"Moulins en Hainaut", Bruxelles, Crédit Communal, 1987;
Robert Desart, "Les Moulins à Eau du Hainaut et des Flandres", Soignies, Lemaire, 1968, p. 45;
André Havez, "Mémoire en Haut-Pays - Moulins sans frontière 1095 - 1995", Nos 4-5-6-7-8, Onnezies, Economie, Tourisme en animation permanente, mai 1995, 169 p., ill., pl.
G. Bavay (coord.), "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut - Inventaire descriptif", Analectes d'histoire du Hainaut, tome XI, Mons, Hannonia, 2008., p. 238-240.
"Moulins en Hainaut", Mons, Hannonia / Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
A. Havrez, "Mémoire au Haut-Pays. Moulins sans frontière, 1095-1995", Onnezies, mai 1995, p. 104.