Moulin du Fief de la Motte
Masnuy-Saint-Jean (Jurbise), Wallonië, Henegouwen
- Naam
- Moulin du Fief de la Motte
- Ligging
- chemin des Déportés
7050 Masnuy-Saint-Jean (Jurbise)
à l'angle avec le chemin du Rieu Bacarte
chemin de Masnuy-Saint-Jean à Mons
Wallonië - Henegouwen
- Type
- Staakmolen
- Functie
- Korenmolen
- Bescherming
- niet
- Database nummer
- 7702
Karakteristiek
Beschrijving / geschiedenis
Le Moulin du Fief de la Motte était un moulin à vent en bois à farine, le long du chemin de Masnuy-Saint-Jean à Mons, à l'angle de l'actuel chemin des Déportés et du chemin du Rieu Bacarte, sur une portion de terrain surélevée par rapport au chemin, à gauche du n° 27 de la rue des Déportés. Il se trouvait au lieu-dit "Fief de la Motte" ("Couture d'entre Deux Prez").
Le 24 janvier 1756, octroi pour un moulin à vent. Requête de Jean-Baptiste Joseph de Masnuy, député de l'Etat noble de la province de Hainaut, contenant que Philippe IV, roi d'Espagne, aurait accordé le 30 mars 1649 au duc d'Havré un octroi pour faire construire un moulin à vent sus son fief de la Motte situé en la terre de Masnuy-Saint-Jean, appartenant actuellement au suppliant, et comme, à l'occasion des guerres et autres causes le dit octroi n'aurait pu avoir son effet et que le dit moulin y serait nécessaire, etc., il nous supplie de déclarer qu'il pourra faire usage du dit octroi, pour faire construire un moulin à moudre grain sur la coutture d'entre deux prez audit fief de la Motte, moyennat une reconaissance annuelle de vingt-cinq l ivres de Hainaut.
Opposition de Louis-Nicolas-Désiré Leduc, Ecuyer, sieur de Masnuy-Saint-Pierre, maire de la ville de Mons, représentant que le moulin nouveau fera tort à celui à vent érigé par son père, Pierre-Félix-Joseph Leduc, chevalier, seigneur de Masnuy, en vertu d'octroi du 18 avril 1728 et moyennant une reconaissance anuelle de 24 livres de Hainaut.
Il fut érigé sur la hauteur du côté de Masnuy-Saint-Jean, à un quart de lieue de l'endroit où le seigneur de Masnuy-Saint-Jean, à cause de son fief de la Motte, veut ériger le sien. Et ce seigneur n'y fit pas d'opposition.
Il ajoute que l'octroi accordé depuis cent et six ans et non suivi d'effet est caduc, puisqu'on est d'accord pour admettre qu'après deux ou trais ans et même un an passé sans réédifier u n moulin, un autre peut en construire un, sans que le n égligent puisse réédifier le sien au préjudice du nouveau érigé. L'usage en fait de moulins est qu'on ne peut en ériger qu'à une l ieue ou environ de distance des uns des autres.
Pour Masnuy-Saint-Pierre sul, son moulin n 'aurait de travail que pour trois mois, ce qui ne permettrait pas de rémunérer le prix de son moulin, de la maison du meunier, des quatre meules et des harnas ou ustensiles travaillant, qui est de plus de douze mille florins. Il offre de payer quarante livres de reconaissance anuelle au lieu de vingt-quatre.
Le 13 mars 1762, Jean-Baptiste-Joseph de Masnuy, est éconduit de sa demande de diminution de la recognaissance de 25 livres de Hainaut dont est chargé son moulin à vent, en vertu de l'octroi du 24 janvier 1758. Il sa demande sur ce que le moulin rapporte peu, tant à cause des bornes étroites du petit nombre d'habitants de sa terre que parced qu'il est entouré, à une l ieue de circonférence, de onze autres moulins dont aucun n'est taxé au-dl) de douze livres de Hainaut par an.
Quand il obtint l'octroi, il ne s'agissait que du renouvellement de celui qui avait été accordé par le roi d'Espagne, Philippe IV, le 30 mars 1649, au duc d'Havré, alors seigneur des teres de Masnuy-Saint-Jean et Masnuy-Saint-Pierre, moyennant le reconaissance d'une rasière de mouture par an, taxé sur même octroi qui est demeuré sans effet.
En 1756, cette taxe d'une rasière de mouture ayant été trouvée trop modique, on accorda un nouvel octroi en payant une reconaissance de 25 livres l'an, semblable à celle que paie le seigneur actuel de Masnuy-Saint-Pierre.
Signalé sur la carte de Ferraris (ca. 1775).
Charles Decamps devait payer en 1789 une reconnaissance de 12 livres 10 sous (ou 25 livres tournois) à Sa Majesté.
Attesté encore en 1870.
Jules DEWERT & Victor FIEVEZ
Literatuur
Archives générales du royaume à Bruxelles, Conseil des Finances, carton 760.
Ph. Vandermaelen, "Dictionnaire géographique de la province de Hainaut", Bruxelles, 1833.
Jules Dewert, "Les moulins du Hainaut. Arrondissement de Mons", Annales du Cercle d'histoire et d'archéologie de Baudour, t. 4, 1939, p. 1-202 (104-106)
"Moulins en Hainaut", Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
Gérard Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut - Inventaire descriptif" - Analectes d'histoire du Hainaut, tome XI, Mons, Hannonia, 2008, p. 251.