Moulin de Harveng
Harveng (Mons), Walloniƫ, Henegouwen
- Naam
- Moulin de Harveng
- Ligging
- rue Notre-Dame de Tongre
7022 Harveng (Mons)
sur la Wampe
Walloniƫ - Henegouwen
- Gebouwd
- voor 1221 / na 1705
- Verdwenen
- na 1833
- Type
- Watermolen
- Functie
- Korenmolen
- Bescherming
- niet
- Database nummer
- 7625
Karakteristiek
Beschrijving / geschiedenis
Le Moulin d'Harveng était un moulin à eau sur la Wampe (appelé parfois "ruisseau du Nouvelles"), affluent de la Trouille à hauteur du moulin du Bois à Hyon, au pied du mont Panisel, dans la rue Notre-Dame de Tongre (ancien chemin de Binche).
En 1221, Hugues, chevalier de Harveng, donnait en aumône à l'abbaye d'Epinlieu, quatre bonniers de la couture de Harmigni, auprès du Temple, et la dîme de tout le bénéfice de son moulin situé entre Harveng et Nouvelles.
Une copie fut fournie en 1739 à l'appui de la requête de Nicolas-Joseph Boulenger, bourgeois de Mons, tendante à être exempté de reconaissance pour son moulin à l'eau situé à Harveng, où depuis cinq siècles, les religieuses d'Epinlieu avaient la faculté moudre gratis.
"Ce moulin qui peut avoir esté érigé depuis huit à neuf siècles, ne l'a jamais été par octroy et n'a jamais payer la moindre reconaissance". Copie dedemurée sur recours d'exécution dudit moulin adhéritance et relief du fief.
Le 13 juillet 1705, devant Louis de Bouloigne, bailly des villes, terre et baronnie de Fontaine-L'Evêque, Anderlues..., Nicolas Boulenger, bourgeois-marchand demeurant à Mons, a déclaré que sur recours d'exécution tenu ce même jour à la Toison d'Or de cette ville de Mons, suivant criée, en conséquence d'une sentence obtenue à la cour féodale de Fontaine-l'Evêque par les mères et religieuses capucinnes de Mons, le 29 octobre 1702, contre l'avocat du Quesnoy signifié le 16 février 1703, obtenue pour exécuter son moulin à l'eau d'Harveng, avec brasserie, huissine, maison, manable, grange, étable, contenant 4 journels d'héritage, tenant à la rivière, au chemin de Binche et au chemin de Mons, à Harveng, les brasseries, huissines et grange étant ruinées, pour avoir remboursement de 200 livres de rente, etc., le moulin chargé seulement de 8 rasières de seigle deu aux dames abbesse et religieuses d'Epinlieu annuellement... demeuré au dit Boulanger au prix de 5500 livres tournois argent bas et de charge, les patacons à 48 patars, les autres espèces à l'advenant; les 8 rasières de seigle et trois années d'arrérage, 50 livres une fois pour frais et les droits seigneurials..." Ensuite Boulanger fit relief, valant annuellement 300 livres, au baron de Fontaine-l'Evêque.
En 1739, on remarque que le moulin à eau n'est point tenu de lever nouvel octroi et en 1789, on fait mention d'une concession faite l'an 1200 aux religieuses de Belian d'aller moudre sans payer rétribution.
Philippe Vandemaelen écrit en 1833 dans son Dictionnaire: "un moulin à farine qui chôme une grosse partie de l'année, faute d'eau".
Literatuur
Devillers, "Cartulaire et Chartiers", t. III, p. 19
Cartulaire de l'abbaye d'Epinlieu, XXX, f° 51 v°-52.
Jules Dewert, "Les moulins du Hainaut. Arrondissement de Mons", Annales du Cercle d'histoire et d'archéologie de Baudour, t. 4, 1939, p. 1-202 (62-64).
"Moulins en Hainaut", Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
G. Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut", Mons, Hannonia, 2008 (Analectes d'Histoire du Hainaut, tome XI), p. 268-271)