Moulin de la Mont Saint-Aubert

Le 29 mai 1784, octroi pour un moulin à vent à moudre grains au mont de "Saint-Audebert" (= Saint-Aubert) dit La Trinité, près de Tournai, en faveur d'Auguste-Gabriël-Joseph Hoverlant du Carnois, sur une pièce de terre contenant cinq quartiers environ d'enclos entre la ferme du suppliant et le chemin qui conduit du pont des Bannis audit Mont de la Trinité, à barge d'une reconnaissance annuelle d'une rasière de froment, mesure du village du Mont-Saint-Aubert.
La redevance sera d'une rasière parce que le suppliant ne pourra guère moudre que pour les habitants, peu nombreux, de cette montagne fort élevée et il ne retirera que peu de profit de son moulin.
Opposition du baron d'Ostrelle, seigneur de la Haute Chapelle au Mont-Saint-Aubert, et, pour son moulin de la Trinité, dite de la Chapelle, dans le même village, distant du moulin à ériger de trois quarts de lieue, existant en 1604, construit sans octroi, et à ce qu'il paraît postérieurement au placard du 21 février 1547.
En 1833 (description de Vander Maelen), c'était un moulin à farine et à drèche.
Disparu au 19e siècle.

Christian DURY

Jules Dewert, "Les Moulins du Hainaut. Tome V. Arrondissement de Tournai", Zulte, 1981, p. 102.
"Moulins en Hainaut", Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
Gérard Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut - Inventaire descriptif" - Analectes d'histoire du Hainaut, tome XI, Mons, Hannonia, 2008, p. 640.