Le Moulin d'En-Haut est un moulin à vent à farine en briques, au carrefour de la rue Fenèque (l'ancien chemin de Suevaucamps à Basècles) et de la rue des Briqueteries, au lieu-dit "champ du Moulin", pratiquement à mi-distance entre Quevaucamps et Basècles. Bénéficiant d'un environnement très dégagé, il est le point de visée d'un certain nombre de petits chemins de champ. Indices sans doute de son ancienne popularité.

Le 25 juin 1763, octroi pour Jacques-François Le Roy, propriétaire du moulin à vent à moudre grains au village de Quevaucamps, châtellenie d'Ath, où il aurait fait cette acquisition de Maximilien Mercier à la Saint-Jean 1749. Celui-ci lui aurait laissé ignorer qu'il n'avait pas obtenu l'octroi pour l 'érection de ce moulin, qui ne commença à tourner que le 10 février 1749, parce que probablement il s'était cru dispensé de s'en pourvoir, ayant construit ledit moulin le 6 août 1745, sur la même motte où Charles Lequint en avait un qui avait été brûlé lors des guerres du siècle précédent. La reconaissance des trois livres de Hainaut était à payer à la recette du domaine d'Ath. Ce moulin, acquis par bail emphitéotique, appartenait au Prince de Ligne. Le premier paiement eut lieu le 25 janvier 1764.

Le moulin était initialement relié à la ferme du Moulin, située tout près. Il est érigé en 1745 par Maximilien Mercier, remplacant un moulin à vent au "champ des Hayettes", à l'extrémité nord-ouest du territoire de Basècles, brûlé lors des guerres au 17e siècle.

Reconstruit en 1845 en briques. Sur une base en moellons de grès d'un diamètre légèrement supérieur, il élève un fût tronconque en brique. Des portes à linteau droit donnent accès au rez-de-chaussée. Le toit disparu était en ardoises.

Le moulin était en activité par son propriétaire Jan-Baptiste Velghe, jusqu'en juin 1932.
Les ailes sont arrachées par une tempête le 13 novembre 1940.
Décapité par les Allemands pour en faire poste d'observation.

Jules DEWERT & Bernard DUHANT

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De "Moulin d'en Haut" is een stenen grondzeiler op een heuveltje. Hij was uitgerust met een mansardekap.
Op de Kadastrale Atlas van P.-C. Popp vinden we op sectie A1026b de "moulin à vent à farine" van Dubrucq Augustin, menuisier, Quevaucamps.
Tijdens de tweede wereldoorlog diende hij als uitkijkpost. De volledige romp, zonder kap en binnenwerk, blijft nog over.

Lieven DENEWET & Aimé SMEYERS

Archives général du royaume à Bruxelles, Conseil des Finances, carton 761 (1763), carton 786 (1764).
"Spécial Moulins", dans "Coup d'oeil sur Beloeil", vol. 5, n° 37, 10e année, février 1989, p. 138-191.
Alain Henry, "Moulins à vent du Hainaut / Windmolens in Henegouwen", in: Molenecho's, XIII, 1985, 2, p. 54-90;
Jacques Vandewattyne, "Inventaire des moulins du Hainaut: Arrondissement d'Ath", Hainaut-Tourisme, n° 116, juin 1966, p. 106-108;
Jules Dewert, "Les moulins du Hainaut. Tome 2. Arrondissement d'Ath", Bruxelles, 1935 (Annales du Cercle archéologique d'Ath, t. 21, p. 1-145 (126-128)).
"Moulins en Hainaut", Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
Fernand Chantry, "Moulins du Hainaut", Antoing, 1987.
B. Duhant, "Les moulins de Quevaucamps: essai d'inventaire", in: Coup d'oeil sur Beloeil, XI, 1990, 4 (vol. 5, n° 44, nov. 1990), p. 136-146.
Gérard Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut", Mons, Hannonia, 2008 (Analectes d'Histoire du Hainaut, tome XI), p. 49-50.