De "Moulin de Péronnes" is een grondzeiler in natuursteen, gelegen aan de Chemin de la Justice, nabij de chemin du Rosoir, in het midden van de velden.
Hij werd opgericht als houten koren- en  oliewindmolen in 1774, na aanvraag op 9 juli van dat jaar door Marculphe-François Joseph de Pouttre.
Hij staat niet aangeduid op de atlaskaart noch legger van P.-C. Popp.
In 1856 werd hij heropgericht in steen door de familie Lehon.
Al in 1924 was het een ruïne, eigendom van Adèle Delcourt.
Thans blijft enkel nog de romp in natuursteen over, die gedeeltelijk met klimop is begroeid.

Lieven Denewet, Denis Van Cronenburg, Aimé Smeyers

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Le 9 juillet 1774, Marculphe-François Joseph de Pouttre demandait à ériger un moulin à vent à moudre grains et à tordre huile à Péronnes, baillage de Tournai.
Rebâti en pierres en 1856 par la famille Lehon.
En 1927, une tour en pierres, ruinée, appartenant à Adèle Delcourt, au Chemin de la Justice, à proximité du chemin de Rosoir.

Le moulin du Rosoir (sur la parcelle cadastrée section A n° 269a) se situe à une altitude de quarante mètres, au sommet d'une colline qui participe à la transition entre le bassin de la Dendre Occidentale et le bassin de l'Escaut. Le moulin domine la plaine alluviale du fleuve qui se développe à deux kilomètres de là. Il profite du versant qui monte doucement de l'Escaut. IL se trouve en outre au point de convergence de petit chemins ruraux qui témoignent du temps où il était le lieu de rendez-vous des populations vivant aux environs.

Le moulin du Rosoir appartient à la catégorie des moulins à fût tronconique en maçonnerie, ici en moellons de calcaire local.

Du moulin, il ne subsite que le fût de maçonnerie. Malgré la disparition de la toiture, la corniche n'est que légèrement altérée. Par contre, les baies du rez-de-chaussée se sont élargies à la suite de divers éboulements. Le lierre envahit progressivement les maçonneries.

Des baies percent les deux (ou trois?) étages aux quatre azimuts. Elles sont encadrées de montants et d'arcs en brique. Les arcs du premier étage sont surbaissés tandis que ceux qui couvrent les courtes baies du deuxième sont en plein  cintre. De petites ouvertures à linteau droit sous arc de décharge sont percées au troisième (?) étage: une au-dessus de la porte principale et deux à l'aplomb de la porte opposée. A l'intérieur des niches encadrent les fenêtres du premier étage.

Jules DEWERT & Gérard BAVAY

Archives générales du royaume à Bruxelles, Conseill des Finances, Carton 772.
Jules Dewert, "Les Moulins du Hainaut. Tome V. Arrondissement de Tournai", Zulte, 1981.
Alain Henry, "Moulins à vent du Hainaut / Windmolens in Henegouwen", in: Molenecho's, XIII, 1985, 2, p. 54-90.
Jacques Vandewattyne, "Inventaire des moulins du Hainaut: Arrondissement de Thuin - Arrondissement de Tournai", Hainaut-Tourisme, n° 118, sept. 1966, p. 178-180.
"Moulins en Hainaut", Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
Fernand Chantry, "Moulins du Hainaut", Antoing, 1987.
G. Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut", Mons, Hannonia, 2008 (Analectes d'Histoire du Hainaut, tome XI), p. 583-584 ill.