Angre (Honnelles), Wallonië - Henegouwen
- Naam
- Moulin d'Angre, Moulin d'Aluef, Moulin des Halettes
- Ligging
- chemin du Caillou qui Bique
7387 Angre (Honnelles)
Halettes
sur la Grande Honnelle
Wallonië - Henegouwen
- Geo positie
- 50.345352, 3.710110 (Google Streetview)
- Eigenaar
- Privaat
- Gebouwd
- Voor 1800 / 20ste eeuw
- Type
- Onderslag watermolen
- Functie
- Korenmolen
- Kenmerken
- Waterrad niet aan oorspronkelijk molengebouw
- Gevlucht/Rad
- Metalen onderslagrad
- Inrichting
- Verwijderd
- Toestand
- Thans woonhuis; waterrad tegen ander gebouw
- Bescherming
- niet,
Niet beschermd - Molenaar
- Geen
- Openingstijden
- Niet toegankelijk
- Database nummer
- 592
Karakteristiek
Beschrijving / geschiedenis
Het oorspronkelijk molengebouw is nu ingericht als woning en bevat geen binnenwerk meer; de vorige eigenaar heeft het metalen bovenslagrad als sieraad geplaatst tegen de watergevel van een klein gebouw, opgetrokken met grote blokken, aan de overzijde van de beek.
-----------------------
Le moulin d'Angre ou moulin de l'Aluef est un moulin à eau sur la Grande Honnelle, dans un petit chemin greffé sur le chemin du Caillou qui Bique, situé à l'extrmité des prairies du château seigneurial, le long du vieux chemin du Quesnoy à Saint-Ghislain.
Dans les lieux-dits d'Angre on trouve "Moulin de l'Alnef", c'est-à-dire moulin construit sur un terrain exempt de droits seigneuriaux. C'est l'ancien moulin de la seigneurie d'Angre. Son origine est très ancienne. Il est cité dans le dénombrement de 1410.
Le moulin fut occupé par Philippe Delecourt en 1558, par son fils en 1594, par Jacques Lalou en 1602, au fermage de 26 muids de blé du prix de 15 livres le muid; vers 1650, par la famille Joly, puis par celle de Provinte; en 1743, par Guillaume du Blaiton.
Le moulin fait l'objet d'une vente par le nommé Jéronnez à François Joly le 5 mars 1706.
Le 17 décembre 1793, M. de' Sainte-Aldegonde, seigneur de Roisin et d'Angre, le vendit à la famille Jeronnez, pour la somme de 35.400 livres. Il possédait quatre paires de meules que fait mouvoir la rivière d'Angre.
En 1874, il est occupé par son propriétaire, C. Jeronnez.
En 1874, un second moulin qui possède également quatre paires de meules est mû par la vapeur et exploité par M. Levecq.
Le moulin d'Angre se situe sur la Grande Honnnelle. IL se positionne plus précisément en un point oµ la vallée présente un net resserrement - ne laissant qu'un passage d'une cinquantaine de mètres de largeur - entre des versants assez nettement marqués. Aujourd'hui isolé au fond du vallon, il se dresse en fait à l'endroit précis où le grand chemin du Quesnoy à Saint-Ghislain franchissait la rivière. Il y a ainsi nécessairement un lien entre la route et le moulin. Passant en aval de la roue, la route devait franchir la rivière à gué.
Plusieurs bâtiments subsistent dans les environs du cours d'eau. Sur le versant droit se dresse une habitation datée par ancrages de 1771. Elle a fait l'objet d'importants remaniements, notamment quant à ses baies. Plus bas, on peut voir une volumimeuse habitation en briques qui date probablement des environs du milieu du 19e siècle. Elle se limite à un rez-de-chaussée - côté cour - mais se développe sur deux niveaux côté rivière. Aucune trace identifiable ne permet aujourd'hui de reconnaître des apparence de moulin dans ces deux bâtisses qui participèrent probablement à la vie du moulin.
C'est au niveau de la rivière que les traces les plus explicites se manifestent. On observe notamment la présence d'un seuil en pierre en travers du cours d'eau. Ce seuil correspond sans doute à la base d'un ancien portique destiné à soutenir des vannes. A l'intérieur de ces vannes, des vantelles servaient à contenir ou à commander l'écoulement des eaux de la rivière. Sur la rive gauche, une belle roue métallique se loge entre deux murs faits de blocs de béton. Si la roue est probablement de l'endroit, sa situation actuelle est le résultat d'un aménagement récent.
Les plans anciens permettent de donner une interprétation de donner une interprétation plus précise aux vestiges actuellement conservés. Une dérivation, branchée sur le cours principal de la rivière à pres d'un kilomètre en amont du moulin, suivait la rive droite en prenant progressivement de la hauteur par rapport au cours naturel du ruisseau. Un peu avant le chemin du Quesnoy à Saint-Ghislain, la dérivation était dotée d'un trop-plein qui permettait de rejeter une partie des eaux de la dérivation vers le cours initial de la rivière. Quant à la dérivation, elle se prolongeait au-delà du trop plein et rencontrait le moulin proprement dit. Après avoir actionné la roue, les eaux de la dérivation rejoignaient selon un axe perpendiculaire au lit de la rivière.
Les bâtiments sont détruits par un incendié en 1901. Diverses traces sont cependant encore visibles à l'heure actuelle.
Jules DEWERT & Gérard BAVAY
Literatuur
Th. Bernier, "Histoire d'Angre", Annales du Cercle archéologique de Mons, XII, p. 472.
Jules Dewert, "Les moulins du Hainaut. Arrondissement de Mons", Annales du Cercle d'histoire et d'archéologie de Baudour, t. 4, 1939, p. 1-202;
Jacques Vandewattyne, "Inventaire des moulins du Hainaut. Arrondissement de Charleroi - Arrondissement de Mons - Arrondissement de Soignies", Hainaut-Tourisme, n° 118, juli 1966, p. 139-144;
G. Bavay (coord.), "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut - Inventaire descriptif", Analectes d'histoire du Hainaut, tome XI, Mons, Hannonia, 2008.
"Moulins en Hainaut", Mons, Hannonia / Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
La patrimoine monumental de la Belgique, t. 4. Hainaut. Arrondissement de Mons, 1975, p. 43.
A. Havez, "Mémoire en Haut-Pays. Moulins sans frontières, 1095-1995", Onnezies, mai 1995, p. 86 et 88.