Amougies (Mont-de-l'Enclus), Walloniƫ - Henegouwen
- Naam
- Moulin Saint-Pierre, Moulin Maes
- Ligging
- Rue Saint Pierre 29
7750 Amougies (Mont-de-l'Enclus)
op de Ronne (beek)
Walloniƫ - Henegouwen
- Geo positie
- 50.741447, 3.496522 (Google Streetview)
- Eigenaar
- Marc Maes
- Gebouwd
- voor 1571
- Type
- Onderslag watermolen
- Functie
- Koren- en oliemolen
- Kenmerken
- Natuursteen, wolfsdak aan de beekkant
- Gevlucht/Rad
- Verwijderd wegens de omlegging van de beek
- Inrichting
- Walsenstoel
- Toestand
- Gerenoveerd als banketzaal
- Bescherming
- niet,
Niet beschermd - Molenaar
- Marc Maes
- Openingstijden
- Op afspraak, tel. 069 76 93 14, e-mail: lemoulinsaintpierre@skynet.be
- Database nummer
- 470
Karakteristiek
Beschrijving / geschiedenis
Aan de Ronne stond al heel vroeg een grote boerderij, die eigendom was van het Kapittel van Ronse. Later was het nochtans een bezitting van de heren de Montmorency.
We vinden de molen vermeld in de penningkohieren van 1571 (f° 12 r°): "De Arnoul Renart fermier du tordoir d huille de St Pierre mollin duquel il rendt par an a madame la doagiere de Oroisilles la somme de 48 p. parisis". ' Het was dus toen een oliemolen.
De molen staat getekend op de Ferrariskaart (ca. 1775) met als benaming: "Moulin St-Pierre" en op de topografische kaart van Vandermaelen (ca. 1840) maar zonder naam.
Op de kadastrale atlas van P.-C. Popp vinden we de "Moulin de St-Pierre" terug op het perceel Amougies B 195b. In de "matrices cadastrales des plans Popp" worden onder Amougies genoteerd: "Mas, Hilaire meunier " (= molenaar Hilaire Maes) en eigenaar Hyacinthe Emmanuel Camberlyn d’Amougies uit Pepingen.
Rond 1835 was het een gecombineerde graan- en oliemolen in het bezit van broers en zusters Camberlyn uit Gent. (Zij bezaten toen ook de windmolen van Russignies). In 1844 komt de bezitting op naam van Joseph en in 1862 op de Camberlyn d'Amougies van Pepingen. Ridder Hyacinthe Emmanuel Diedonné Camberlyn d’Amougies was geboren te Gent op 30 juli 1829 en stierf te Pepingen op 23 september 1890. Hij was burgemeester van Pepingen. Zijn zonen Fernand en Hyacinthe woonden op het kasteel Puttenberg te Pepingen.
In 1880 werd een advertentie geplaatst in de krant: "Uit ter hand te huren. Eene hofstede en afhangen, twee watermolens bewogen door de Ronne, genoemd Sint-Pietersmolens, de eene dienende voor Graanmolen en de andere tot beweging van oliestampery..."
In 1919 werd de molen verkocht aan molenaar-huurder Julien Maes-Deleurere. Hij verwijderde de oliemolen en liet een dieselmotor plaatsen voor de graanmolen. Deze werd in 1945 vervangen door een elektromotor. In 1947 nam Marc Maes-Malaise de molen over.
De moulin Saint Pierre, een dubbele watermolen (afhankelijk van het kasteel van Amougies en vermeld vanaf 1571), heeft de rechttrekking van de Rhosnes (Ronne) niet overleefd. Een aanvraag uit 1950 om opgenomen te worden als beschermd monument werd afgewezen.
Marc Maes verving de molenstenen in 1951 door een nog aanwezige walsenstoel en verwijderde ook het waterrad. Door de omlegging van de Ronne is de molen van watertoevoer afgesneden.
In de jaren 1990 heeft Marc Maes (jr.) het gebouw gerenoveerd tot zalen voor banketten, recepties, seminaries en exposities.
Lieven DENEWET & Aimé SMEYERS
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Propriété de la Famille des de Montmorency jusqu'en 1813, le moulin Saint-Pierre ou moulin Maes est un exemple d'adaptation aux contraintes économiques. Très ancien moulin à eau à tordre l'huile, il est devenu un moulin double grâce à une deuxième roue qui actionnait un moulin à farine.
De 1919 à nos jours la famille Maes en est propriétaire. C'est un moteur électrique qui actionne les meules dès 1945 jusqu'à leur remplacement par des cylindres en 1951.
La rectification de la Rhosnes va isoler le moulin du cours d'eau. On va démonter la roue et il aurait pu en être de même pour tout le site sans la ténacité de Mr Maes, qui occupe actuellement le moulin. Il va utiliser au mieux les potentialités de la structure pour en tirer parti.
Philippe DUPONCHEEL
Aanvullende informatie
Stéphane Detaille, "Le pittoresque outil d'Amougies ne broyait plus que du noir depuis vingt ans. Le moulin fleure à nouveau la farine...", Le Soir, 12.08.1996.
Réhabilité, après vingt ans de léthargie, par le fils du meunier, il reprendra bientôt du service pour le seul plaisir des nostalgiques...
Cela faisait vingt ans que les engrenages du moulin Saint-Pierre, à Amougies (Mont-de-l'Enclus), n'avaient plus marmonné entre leurs dents. Comme dans un conte de Daudet, les grandes minoteries avaient fini par leur ôter le pain de la bouche, condamnant les cylindres à ne plus broyer que du noir en attendant leur probable démantèlement. Et sans doute sa besogneuse histoire aurait-elle fini ainsi, en cul-de-sac, si Marc Maes, le fils du dernier meunier d'Amougies, n'avait résolu un jour de sortir le moulin nécrosé de son sommeil de plomb.
Désossée, vérifiée, requinquée, lubrifiée, toute la machinerie a fini par s'ébrouer puis par tourner rond; le 18 août prochain (1), elle se videra les tripes pour réduire en farine son premier quintal de grains. Le début d'une nouvelle vie puisque après toutes ces années d'abstinence, le moulin d'Amougies devrait bientôt reprendre du service à temps partiel - une mouture par dimanche - pour le seul plaisir de ceux qui l'honoreront d'une visite.
A l'électricité
Qu'elle soit mue par un moteur électrique - un ancêtre dont le fonctionnement abscons suscite encore la perplexité des spécialistes - n'enlève rien à la poésie barbare de la machine ; une merveille monumentale dont les organes, tantôt nus et luisants, tantôt tapis dans un bel habillage de pitchpin, occupent les deux étages du moulin. Un savant enchevêtrement d'axes, d'engrenages, de poulies et de courroies qui, une fois la machine en branle, commandent la ronde cybernétique des chaînes à godets, des vis sans fin ou du «plansichter »: le blutoir mécanique dont le jeu de tamis toujours plus fins - les plus ténus étaient en soie naturelle - pouvaient alpaguer les plus insignifiantes particules de son.
L'installation date des années 1940: un investissement de longue haleine - au total, près d'un million de francs de l'époque, souligne Marc Maes - puisqu'il s'acheva en 1951 par la mise en service de la machine à cylindre. Le moulin, lui, a toujours été là: au XVIe siècle, «le tordoir de St-Pierre» faisait déjà partie du patrimoine des Mont-morency. Ce fut, jusqu'avant la dernière guerre, un moulin hydraulique dont la roue à aubes fustigeait les eaux de la Rhosnes : ses meules tournaient encore, en 1951, quand le meunier les abandonna après avoir tenté vainement d'obtenir le classement de l'ancienne installation. Quelques années plus tard, la rectification de la Rhosnes sonnait définitivement le glas du moulin à eau comme la retraite du meunier, vingt ans plus tard, aurait dû condamner, l'actuel moulin à cylindres sans la piété filiale de l'un de ses héritiers.
Tourisme rural
En 1991, Marc Maes rachetait la maison où son aïeul s'était installé au lendemain de la première guerre mondiale. D'emblée, il allait s'employer à restaurer le domaine. Son idée? Recréer ici, au pied du Mont-de-l'Enclus, un cadre totalement dévolu au tourisme rural: un projet auquel il a fini par se consacrer à plein temps, aménageant successivement un gîte d'étape, une ferme pour enfants, une petite taverne, un jardin de plantes médicinales, une mare à batraciens et un verger où fructifieront bientôt d'anciennes variétés d'arbres fruitiers.
La réhabilitation du moulin à cylindres, menée cet été avec l'aide enthousiaste d'un chantier international, ouvre évidemment de nouvelles perspectives à la «Ferme du moulin St-Pierre»: il est notamment question, désormais, de remettre en service le vieux four à pain, histoire de transformer sur place la farine-maison. Juste quelques fournées hebdomadaires pour l'édification du visiteur: Du pain complet tout le temps que prendra la restauration des tamis du blutoir, annonce le maître de céans qui se demande aujourd'hui s'il ne va pas relancer la culture d'anciennes céréales pour alimenter son moulin de grains d'époque...
(1) Réouverture du moulin St-Pierre, à Amougies, le dimanche 18 août, à 15 heures. Barbecue (Réservations obligatoires), animations diverses. Adresse: Ferme du moulin St-Pierre, rue St-Pierre, 18A, Amougies (Mont-de-l'Enclus). Tél. 069-76.93.14.
Literatuur
Archieven
Stadsarchief Gent, Peningkohieren van Amengijs (Amougies), 1571, f° 12 r°.
Werken
Ph. Duponcheel, "Les moulins des Montmorency", in: Cercle d'Histoire locale Mont de l'Enclus, n° 7, décembre 1986, p. 20-22.
Julien Th. Vandeputte, "De molens van het arrondissement Oudenaarde uit hun geschiedenis", Oudenaarde, 1974, p. 176-177.
Philippe Dupanchel, "Le moulin Saint-Pierre, un atout pour l'entité enclusienne", in: Hainaut-Tourisme, n° 299, déc. 1996, p. 239-246.
"Inventaris van de wind- en watermolens in de provincie Oostvlaanderen naar gegevens van het Archief van het Kadaster" - derde aflevering: arrondissementen Oudenaarde en Sint-Niklaas" in: Kultureel Jaarboek voor de provincie Oostvlaanderen, 1962 (tweede band), Gent, Kommissie voor Kulturele Aangelegenheden, 1963, p.
G. Bavay, "Inventaire", p. 605.
Stéphane Detaille, "Le pittoresque outil d'Amougies ne broyait plus que du noir depuis vingt ans. Le moulin fleure à nouveau la farine...", Le Soir, 12.08.1996.
Claude Vandewattyne & André Cotton, "Le pays des collines, un pays, un imaginaire"
Herman Holemans, "Aanbrengen van eenpegel aan de watermolen van Amougies", Ons Molenheem (Kinrooi, Studiekring Ons Molenheem), 1996, nr. 3, p. 26-27.
Mailberichten
Daniel J.S.M. Peeters, 06.02.2012.