Les Hayons (Bouillon), Wallonië - Luxemburg
- Naam
- Les Forges des Hayons
- Ligging
- Route du Maka
6830 Les Hayons (Bouillon)
tegenover "camping du Maka"
op de samenvloeiing van de Aleinebeek met de Semois
Wallonië - Luxemburg
- Geo positie
- 49.810291, 5.165715 (Google Streetview)
- Eigenaar
- Privaat
- Gebouwd
- ca. 1500
- Type
- Bovenslag watermolen
- Functie
- IJzergieterij
- Kenmerken
- Natuurstenen gebouw
- Gevlucht/Rad
- Houten bovenslagrad (verwijderd)
- Inrichting
- Nu in Musée Ducal de Bouillon en in Musée du Fer in Luik
- Toestand
- Muurresten
- Bescherming
- niet,
- Molenaar
- Geen
- Openingstijden
- Zichtbaar van buitenaf
- Database nummer
- 3687
Karakteristiek
Beschrijving / geschiedenis
Les Hayons et La Cornette furent deux foyers industriels très actifs aux XVII ème et XIX ème siècles.
Le village est rendu célèbre par le Maka ( voir rubrique "Lieux-dits") où travaillaient bon nombre d’ouvriers et dont l’activité cessa en 1926. Le site a pris le nom de son outil principal le maka , qui est un gros marteau-pilon (photo).
Les origines du Maka sont très anciennes. Les bâtiments ont été construits en 1500, date de la naissance de Charles Quint, à Gand. Cette date est attestée par un millésime grand format fait de chiffres en fer qui étaient sertis sous le chenal du toit de la façade de la halle à charbon de bois. Cette construction, très spacieuse, s'étendait parallélement au chemin allant vers Auby.
Tout d’abord, la forge et la fonderie sont les principales activités.
L’activité florissante des forges est assurée car le minerai et le charbon de bois se trouvent pratiquement sur place.
C'est en 1775 que le Français Hubert Devillez obtient, des chanoinesses du Saint Sépulcre de Bouillon, l'autorisation de détourner "les trois quarts de la moitié du ruisseau des Aleines pour faire fonctionner une platinerie". L'utilisation de l'autre moitié du ruisseau fut négociée avec le prince de Loewenstein, seigneur d'Auby. Devillez s'installa donc au lieu-dit "le Prangeloux de la Ployonne", nom oublié depuis au profit de celui du "maka".
En 1786, une platinerie y est installée. On y usine des pelles à charbon, des poêles et divers ustensiles en fer, à partir de l'affinage et du martelage de gueuses de fonte brute.
Tout à côté s’est installée une scierie. Une roue actionnée par l’énergie hydraulique entraînait une courroie qui, dans un double mouvement de bas en haut, animait l’appareil de sciage appelé le « haut – fer ». Il comportait 7 lames hautes de 2 mètres et épaisses de 5cm. Un ouvrier était chargé de mouiller constamment les montants de chêne pour empêcher l’échauffement.
Un mécanisme à crémaillère permettait de déposer les troncs destinés à être sciés sur deux rails situés sur le haut – fer.
Durant la seconde guerre, bien après la fermeture de la platinerie, la scierie fut remise en activité, faute de mieux.
En 1830, la platinerie appartiendra à la famille Devillez – Camion qui s’installera aussi peu après à Bouillon. Ce fut le berceau de la ferronnerie qui connût son heure de gloire dans le pays de Bouillon.
Jusqu’en 1902, l’acier y est élaboré à partir de mitraille de fonte dans un four appelé « feu comtois ».
Le métal y est forgé au Maka, en divers outils, surtout agricoles et forestiers.
En 1902, le four est éteint. L’usine est désaffectée en 1926 et totalement abandonnée.
C’est le père Letocart (°), d’Auby, qui ferma pour la dernière fois la porte du Maka.
Une majeure partie de l’outillage fut transférée dans les bâtiments de l’usine Devillez – Camion à Bouillon vers 1930-1931.
Le maka est toujours visible au Musée Ducal de Bouillon ainsi qu’un Christ de 1575 qui ornait un mur extérieur de la platinerie.
La masse hydraulique est exposée au Musée du Fer, à Liège.
Tous les bâtiments ont aujourd’hui disparu. Menaçant ruine, ils furent démantelés en 1977. Il n'en reste que la quiétude d’un magnifique paysage d’étangs, de cascades et de nature sauvage.
(°) Ce père Lecotart, de son prénom Auguste, descendait d'une longue lignée de platineurs qui commence par François, agriculteur à Tavaux (FR). Devenu veuf, il épouse en 1782 Catherine Lejeune, fille d'un platineur de Bouillon.
En 1783, ils ont un fils, Jean-Pierre, qui endosse aussi la profession et se marie en 1807 avec Joséphine Muno, née à Givonne (FR), fille d'un platineur de Bouillon.
En 1825, lorsque que naît leur fils, Jules-Emile, ils sont installés à Lamoncelle, près de Bazeilles (FR).
En 1849, nous retrouvons Jules-Emile aux Hayons; marié à Marie HUBERT, il déclare la naissance d'Auguste; celui qui a fermé définitivement la porte de la platinerie. Un de ses fils, Fernand, a entretenu le site pendant un certain temps.
Dans les années '30, la platinerie présentait déjà les signes de dégradation dus à l'abandon. La halle au charbon de bois était encore en bon état; sa charpente était remarquable. On disait que c'était les moines d'Orval qui l'avaient construite.
Pierre BOURGEOIS, Les Hayons
Sommaire
A la confluence du ruisseau des Aleines et de la Semois (abri pique-nique), découvrez les ruines des forges servant à construire des pelles à charbon jusqu’en 1926. C’était en face de l’actuel camping du Maka (à gauche en montant vers Auby) que se trouvaient les bâtiments industriels dont le marteau–pilon de la Forge portait le nom de maka.
Initialement vers 1500 se trouvaient à cet endroit la fonderie et la forge. Puis en 1786 l’activité s’est étendue avec une platinerie puis une scierie. La prospérité des forges de Les Hayons est liée au fait que le charbon de bois et le minerai se trouvaient et se travaillaient sur place. On fabrique dans la platinerie des outils, des poêles, louches et divers ustensiles de fer.
En 1902, le four est éteint, l’usine est désaffectée en 1926. Tous les bâtiments ont aujourd’hui disparu. Le Maka, ainsi qu’un Christ qui ornait un mur extérieur de la halle au charbon sont maintenant visibles au Musée Ducal de Bouillon. La masse hydraulique est exposée au Musée du Fer à Liège.
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(Vertaling van de "sommaire")
Op de samenvloeiing van de Aleinebeek met de Semois bevinden zich de ruïnes van een vroegere smidse waar tot 1926 kolenschoppen gemaakt werden. De gebouwen bevonden zicht egenover de huidige "camping du Maka" (links, opgaand naar Auby), waarvan de term "maka" slaat op de zware smeedhamer.
Oorspronkelijk, rond 1500, bestond er hier een smelterij en een smidse. Vanaf 1786 werd de activiteit uitgebreid met een "platinerie" en vervolgens een zagerij. De bloei van de smederijen van Les Hayons was te danken aan de aanwezigheid van houtskool en ijzererts in de onmiddelijke omgeving.
In de "platinerie" werden allerhande werktuigen gefabrikeerd, pannen, pollepels en andere keukenbenodigdheden.
In 1902 is het vuur gedoofd, het werkhuis is buiten gebruik sinds 1926. Alle gebouwen zijn verdwenen enkel de ruïnes zijn nog waar te nemen. Het "Maka" (slaghamer), evenals een gesmede Christus die de buitenmuur van de kolenhal sierde zijn te bezichtigen in het Hertogelijk Museum te Bouillon. De hydraulische hamer is tentoongesteld in het Ijzermuseum te Luik.
Literatuur
Michel Van den Broeck, "La forge de Moulin de Les Hayons", Terres d'Herbeumont à Orchimont (Gedinne, Cercle d'histoire et de folklore), bulletin n° 42, 2015, p. 26-33.
Mailbericht R. Van Ryckeghem, 09.04.2012
www. leshayons.com (réd. Pierre Bourgeois)