Michaël Chalklin, "Une vocation culturelle et économique dès l'année prochaine? Le nouveau destin du moulin d'Opprebais", Le Soir, 22.10.1993.
Art, artisanat, agriculture, animation. Dans une autre direction, le moulin d'Opprebais va retrouver le vent d'antan. Le Développement rural...
Les travaux d'aménagement du moulin d'Opprebais devraient débuter dès les premiers beaux jours de 1994. Seul survivant des quatre moulins que comptait le village au XIXe siècle, il affichera une double vocation: culturelle et économique.
Construit à l'origine en bois et reconstruit ensuite en briques grâce aux frères Gustot - d'où son nom -, cet ancien moulin à vent à calotte tournante a été racheté par la commune d'Incourt avec l'aide de la Fondation rurale de Wallonie (FRW) et la bénédiction financière du ministère régional wallon du développement rural. La commune a aussi acquis 56 ares du terrain environnant.
Coût: 1,6 million, dont 80 % de subsides.
Témoin de la mémoire collective, symbole de l'entité, ce phare - en excellent état - est situé en zone d'intérêt paysager. Qu'en faire? Un lieu privilégié pour la promotion des productions artisanales et agricoles locales ou régionales, mais aussi pour l'organisation de manifestations à caractère rural, telles des expositions d'artistes du coin ou du savoir-faire local, des rencontres intervillages ou encore des fêtes présentées chaque année sous un thème différent.
En tant que mémoire du passé agricole traditionnel, le moulin Gustot pourrait aussi donner un coup de pouce à cette nouvelle agriculture (biologique) plus respectueuse de l'environnement qui voit le jour. Une manière comme une autre de contrer la crise que connaît aujourd'hui le secteur. Le lieu sera en outre mis à la disposition d'associations de l'entité.
DES MOUTONS POUR TONDRE
À la base du projet, la Commission locale de développement rural. Des membres ont même fouillé la cave du moulin pour une utilisation éventuelle. Une étude de remise en état a été demandée à une firme spécialisée de Gistel.
Il s'agirait d'une restauration d'orfèvre, presque de l'archéologie industrielle. La restauration des ailes coûterait 4,3 millions, celle du mécanisme 1,5 million.
Soit, TVA et honoraires compris, huit millions. Trop cher.
Collectionneur de machines agricoles de Walhain, Bernard Defrenne a concocté l'avant-projet d'aménagement auquel le projet proprement dit ressemblera d'ailleurs comme deux gouttes d'eau. Le moulin retrouvera sa couleur blanche d'origine. À l'instar de la ferme-château d'Opprebais, il sera éclairé à partir du sol. Sans aucun élargissement ni aucune rectification du tracé, une partie du chemin de la Chapelle sera aménagée (assiette en dolomie) pour permettre l'accès à un petit parking de service.
Le projet prévoit l'aménagement du rez-de-chaussée et du premier étage du bâtiment, mais aussi celui de l'espace extérieur afin d'accueillir des manifestations dignes de ce nom. Sans oublier la préservation du mécanisme existant afin d'autoriser une éventuelle remise en état ultérieure. Estimation: 4,9 millions. 80 % seront subsidiés.
L'auteur de projet prévoit de mettre des moutons dans la prairie. Pour l'esthétique mais aussi pour la tonte...
Daniël Dellisse, "Opprebais. Nouvel espace de réunion Le moulin Gustot achève sa mutation", Le Soir, 04.05.1998.
C'est une petite butte balayée par les vents, à la sortie d'Opprebais (Incourt), sur la route de Sart-Risbart. Le sol est jonché de planches, de blocs, de sable et de barres de fer. Des câbles sortent de terre, tels des geysers de plastique. Le maître des lieux trône, imperturbable, au sommet de la butte: un vieux moulin à vent, le moulin Gustot, dont la restauration, entamée en 1995, se termine. Inauguration prévue en juin ou au plus tard en septembre.
Ce matin-là, deux camionnettes complétaient le tableau des menuisiers venus de Gembloux et des peintres de Ciney, sous-traitants de l'entreprise Van Brabant, de L'Ecluse (Beauvechain), qui supervise le chantier. Au quatrième étage d'un échafaudage qui en compte cinq, un ouvrier fixait une planche blanche à l'axe métallique rouge d'une des ailes. C'est amusant, disait-il. C'est la première fois, et peut-être la dernière, que je fais ça. Quand on répare une corniche, on travaille à maximum quatre mètres de hauteur. Ici, on va jusqu'à onze mètres (NDLR: hauteur de l'axe).
A l'intérieur, dans ce cône de briques de quatre mètres de diamètre à la base, perchés sur des échelles, deux peintres en tablier blanc enduisaient un enchevêtrement de poutres d'une sorte de vernis. Un vernis fangicide, précisaient-ils, c'est-à-dire qui entre dans le bois, pour le protéger à l'intérieur.
Erigé pour la première fois en 1826, sans doute en bois, le moulin dut être reconstruit en briques en 1850. Les frères Gustot, meuniers de père en fils, firent le travail et donnèrent leur nom au bâtiment. Rénové en 1960, racheté par la commune en 1991, il achève sa dernière mutation en date.
A partir de cet été, donc, après une première série de travaux qui auront coûté près de sept millions, le rez-de-chaussée, transformé en espace de réunion, sera affecté à la promotion de l'artisanat local. Plus tard, on pourrait réinstaller une paire de meules à l'étage, et la faire tourner avec un moteur électrique - remettre les ailes en mouvement coûterait trop cher - dans un but didactique.
Après la faillitte du premier entrepreneur, la SA Van Brabant a repris le chantier l'an dernier. Depuis 1995, le profil du bâtiment a été rectifié, des sanitaires ont été aménagés en contrebas, le mur a été rejointoyé, le sol a été pavé, les châssis ont été remplacés, et deux meules ont été descendues au rez pour y être exposées. Reste à rhabiller les ailes et à peindre l'intérieur et l'extérieur de la bâtisse. On n'a pas rencontré tellement de surprises, note Marcel Croon, responsable des bâtiments au sein de l'entreprise de L'Ecluse. Le plus surprenant, c'est que, même quand il y a du soleil au pied du moulin, là-haut, il y a du vent et il fait froid.
Daniel Dellisse, "Opprebais. Technique de restauration contestée L'humidité verdit le moulin Gustot", Le Soir, 29.02.2000.
Inauguré en septembre 1998 après une restauration qui avait duré trois ans et coûté près de 7 millions de francs, le moulin Gustot, à Opprebais (Incourt), semble déjà bien malade. D'importantes taches verdâtres sont en effet apparues sur la façade sud-ouest, signe d'un problème d'humidité que Claude Saey, président de l'Association du moulin, qualifie d'énorme . Une humidité que l'on retrouve à l'intérieur du bâtiment, où la peinture s'effrite et où les boiseries sont couvertes d'une pellicule d'eau visible à l'oeil nu. La conséquence, selon l'association, de choix techniques qui n'étaient pas les meilleurs.
Construit en 1850 par les frères Gustot, le moulin à vent d'Opprebais a été acquis et restauré par la commune, qui en a confié la gestion à l'Association du moulin.
Officiellement, il s'agit maintenant d'un lieu de mise en valeur du savoir-faire local, à vocation agricole, économique, artisanale et artistique . Si ses 36 m2 utiles limitent l'utilisation de l'espace intérieur, l'esplanade équipée fait du beau moulin blanc un attrait pour des manifestations en plein air. Depuis sa rénovation, le site a accueilli à deux reprises la fête du village, l'inauguration du festival Cocteau et quelques réunions d'associations locales.
Le problème d'humidité ne remet pas vraiment en cause l'exploitation du moulin. Si on allume le chauffage un mercredi, on peut faire une réunion à l'aise le vendredi , rassure Claude Saey. Mais on aurait pu éviter ces inconvénients, affirme le président de l'Association du moulin, qui explique en substance que l'architecte Bernard Defrenne, auteur de projet, a privilégié une peinture « à l'ancienne » perméable, alors qu'il existe aujourd'hui d'excellents produits imperméables. Pour moi, c'est à 90% la faute de l'architecte.
Eclairés par une étude du Centre scientifique et technique de la construction, les responsables du développement rural incourtois ont conclu à l'absence de responsabilité dans le chef de l'auteur de projet. Cette peinture à base de chaux hydraulique naturelle absorbe l'humidité, et donc assèche le moulin, assure Bernard Defrenne. La prolifération d'algues bleues est due à la forme conique du moulin et à un problème de toiture, d'ailes désaxées et de ruissellement d'eau. Comme dans tous les moulins. Il faut rebadigeonner, c'est prévu à la bonne saison. Et d'ajouter, philosophe : On veut un moulin éclatant, on veut que tout soit nickel, mais la vie n'est pas comme ça.
Michaël Chalklin, "Tournage d'un téléfilm, «Le Mal des Ardents», au moulin Gustot et à la ferme de Baudecet. À Opprebais et Walhain, on fait silence: action!", Le Soir, 06.03.1993.
La ferme de Baudecet à Walhain, en début d'après-midi. Un vent glacial. Une équipe de cinéma s'active. Action! lance le réalisateur flamand Roland Verhavert. La caméra recule sur ses rails tandis que s'avance Éric Ferbac, alias Jean-Claude Brialy. Téléfilm coproduit par RTL-TVi et France 2 avec le concours des sociétés «Aligator Film» (belge) et «Son et Lumière» (française), «Le Mal des Ardents» est le quatrième numéro d'une série télévisée de six épisodes où le personnage central est Ferbac. Diffusion sur RTL en septembre prochain.
Le Brabant wallon, terre de cinéma? Il offre en tout cas un cadre de choix. Quelques souvenirs parmi d'autres. En 1989, Manu Bonmariage tournait deux des ultimes séquences de «Babylone», à la ferme des «Biches» à Mille (Beauvechain). Puis, il y eut, avec Zabou, «Blanval» à Ittre notamment. En 1992, des séquences des «Sept péchés capitaux», film avec Robert Mitchum réalisé par des étudiants de l'IAD, dévoilaient des coins de Waterloo, Lasne et Wavre. Fin 1992, une scène de «Daens», film flamand de Stijn Coninx, fut tournée à Rebecq.
Commencé le 15 février, le tournage du «Mal des Ardents» prendra fin le 16 mars. Deux lieux font l'affaire: le moulin d'Opprebais et la ferme de Baudecet. Nous avions besoin d'une ferme en exploitation, explique le producteur du «Mal des Ardents» Éric Van Beuren («Aligator Film»). Dans un premier temps, on a repéré sur catalogue 37 domaines. On a dû éliminer une bonne vingtaine de fermes à bestiaux à cause... du bruit. On a aussi fait un petit tour par Rixensart mais le caractère résidentiel...
LE REFUGE DU MOULIN
L'équipe du «Mal des Ardents» s'est arrêtée au moulin d'Opprebais, censé être situé à 500 m de la ferme de Baudecet, durant deux jours. Éric Van Beuren: Le moulin est le refuge de Bernard, le mari de Julie (Aurore Clément). Il a toujours rêvé d'une vie au grand large. C'est pourquoi il se retrouve dans ce moulin à vent, dans une chambre de type bateau.
Le moulin d'Opprebais a été acheté en 1991 par la commune d'Incourt dans le cadre du Développement rural. L'intention? Préserver ce superbe témoin du patrimoine bâti par l'aménagement d'un centre artisanal et agricole. Le moulin Gustot est le seul survivant des quatre que comptait le village au XIXe siècle. Jean-Claude Brialy apprécie le lieu: Une fois de plus, j'ai été propulsé dans un monde où, sans le cinéma, je n'aurais jamais mis les pieds. J'aime découvrir ainsi les choses, comme ce moulin resté dans sa maladresse.
LES MALÉFICES DE LA FERME
La ferme de Baudecet occupe le coeur du téléfilm. Julie appelle à la rescousse son cousin Ferbac, lieutenant-colonel de gendarmerie, car la ferme semble en proie à des maléfices.
Même si elle existe depuis des temps immémoriaux - au XVIe siècle, le seigneur de Walhain possédait cinq censes dont celle de Baudecet -, la ferme de Baudecet (variante romane de Boutersem) n'est pas reprise au patrimoine architectural: elle a subi de multiples transformations au cours du temps. Le site de la ferme surplombe cependant l'ancienne chaussée romaine et recèle des vestiges archéologiques. D'autre part, les environs immédiats de la ferme furent, en mai 1940, le théâtre d'une violente bataille de chars.
Sous le charme, Jean-Claude Brialy. Le secrétaire communal Alain Le Brun: Je vais vous apporter des renseignements sur la ferme. Et l'acteur de répondre:
C'est gentil. Je pourrai ainsi écrire mon petit article dans «Figaro Madame».
"Le moulin d'Opprebais, futur centre artisanal?", Le Soir, 27.06.1991.
Conseil communal miniature, mardi, à Incourt. Un seul point était à l'ordre du jour: l'achat par la commune du moulin à vent d'Opprebais, connu aussi sous le nom de moulin Gustot, et d'une partie du terrain environnant. La superficie achetée sera de 56 ares, au lieu des 67 initialement prévus. Coût: 1,6 million, frais compris.
Intention de la commune: préserver ce superbe témoin du patrimoine bâti, y aménager un centre artisanal et agricole susceptible de promouvoir l'économie locale, ou encore organiser l'une ou l'autre exposition, voire des manifestations grand public. La Fondation rurale de Wallonie (FRW) et la commune ont introduit une demande de subsides (80 %) auprès du ministère de la Rénovation rurale. Ensuite viendra le tour de la convention à conclure quant à l'affectation du moulin et pour laquelle un ajout au schéma directeur sera nécessaire. L'état du moulin, meules et ensemble du mécanisme compris? Très satisfaisant. Le moulin d'Opprebais est l'un des deux derniers moulins brabançons wallons à posséder encore des ailes. Il est le seul survivant des quatre moulins que comptait Opprebais au XIXe siècle. Construit à l'origine en bois, le moulin a ensuite été reconstruit en briques grâce aux frères Gustot. D'où son nom. Photo Paul Joachim.
Sébastien Braun, "Incourt. Le moulin d'Opprebais retrouve ses ailes", L'Avenir, 18.04.2013.
Une société de Renaix a rendu ses ailes au moulin, ce qui ne fut pas une mince affaire à cause du vent (photo EdA).
Incourt - Seul moulin avec des ailes de la Hesbaye brabançonne, le moulin d’Opprebais a retrouvé de sa superbe avec de toutes nouvelles ailes… hollandaises.
Nous sommes le 5 janvier 2012. Le vent souffle en rafales et une des quatre ailes du moulin d’Opprebais ne supporte pas la pression. Elle se casse, se retrouve couchée le long du moulin et il n’y a pas d’autre solution que de démonter tout le mécanisme. «Et dire qu’un mois plus tôt, on avait sollicité le Petit Patrimoine Populaire Wallon afin d’effectuer une petite restauration de l’extérieur du moulin», précise Joseph Tordoir, échevin du Patrimoine et de l’Urbanisme à Incourt.
Dépourvu de ses ailes, le moulin d’Opprebais – ou moulin Gustot pour reprendre sa dernière dénomination – est triste à voir mais la commune ne compte pas en rester là. Le temps de lancer les démarches administratives, d’introduire les demandes de subsides et de faire un appel d’offres et on se retrouve plus de quinze mois plus tard avec un moulin qui a retrouvé de sa superbe avec de toutes nouvelles ailes.
«Les ailes nous arrivent de Hollande, elles sont en acier galvanisé et mesurent chacune dix mètres de long, explique Johan De Punt, de la société Molenbouw BVBA. Les ailes ne tourneront pas, si ce n’est pour leur entretien. Elles pourraient tourner mais il faudrait alors rajouter des pièces dans la tête en fonte. Ce n’est pas prévu.»
«On va maintenant donner un coup de fraîcheur à la façade, poursuit Joseph Tordoir. On aimerait aussi que le moulin qui se situe actuellement sur un site paysager se retrouve sur un site classé.»
Hier, la société de Renaix a rendu ses ailes au moulin, ce qui ne fut pas une mince affaire à cause d’un vent de plus en plus dérangeant et des ailes à glisser dans un axe situé à une hauteur de treize mètres. «Comme on devait glisser les deux parties des ailes dans un axe bien défini, il fallait que ce soit très précis.» Aujourd’hui, le charpentier du moulin terminait son travail en fixant les dernières lattes de bois au bout des ailes.
EdA, "Le moulin d'Opprebais est classé", L'Avenir, 13.02.2014.
(Photo) Avril 2013: le moulin d’Opprebais retrouvait enfin ses ailes EdA
Incourt / Opprebais - Le ministre wallon du Patrimoine Carlo Di Antonio a annoncé, mercredi, dans un communiqué qu'il venait de signer l'arrêté de classement comme monument du Moulin Gustot à Opprebais.
«Ce moulin présente un grand intérêt paysager sur le plateau dominant le village d'Opprebais. Il est représentatif d'un type de moulin à calotte tournante dans une région où les moulins à vent ne sont pas nombreux. La tour en brique et quelques vestiges du mécanisme sont d'origine. Les dégâts provoqués par la tempête ont été réparés et les quatre ailes replacées. L'aspect originel du moulin est ainsi conservée», rappelle le communiqué.
En classant ce moulin de grande qualité artistique et architecturale, le ministre Carlo Di Antonio dit vouloir mettre en valeur un aspect représentatif de l'activité industrielle qui s'est développ"e au XIXe siècle.
La Lettre du Patrimoine, trimestriel, édition spéciale, avril - mai 2014, p. 54, ill.
Interventions sur le petit patrimoine populaire wallon en 2013.
Province du Brabant wallon
Incourt
Moulin à vent dit "moulin Gustot"
Objet des travaux: remise en état des ailes du moulin
Maître de l'ouvrage: public
Montant des travaux: 7.500 € TVAC
Montage financier: SPW - DGO4 - Département du patrimoine, Direction de la restauration: 7.500 € TVAC
Roedenlijst Vaags Aalten
nr. 289 buitenroede Moulin Gustot Opprebais (B) 20,00 m. Jaar constructie: 2012 B
nr. 290 binnenroede Moulin Gustot Opprebais (B) 20,00 m. Jaar constructie: 2012 B
"Le Moulin Gustot est classé", Magazine BW (Brabant Wallon), 13, février 2014.
Le Moulin Gustot: moulin à vent d'Opprebais
Le Ministre Wallon du Patrimoine Carlo Di Antonio vient de signer l’Arrêté de classement comme monument du Moulin Gustot à Opprebais (Incourt).
Ce moulin présente un grand intérêt paysager sur le plateau dominant le village d’Opprebais.
Il est représentatif d’un type de moulin à calotte tournante dans une région où les moulins à vent ne sont pas nombreux.
En classant ce moulin de grande qualité artistique et architecturale, le Ministre Carlo Di Antonio met en valeur un aspect représentatif de l’activité industrielle qui s’est développée au 19ème siècle.
Unn peu d'histoire
Les origines du moulin à vent d’Opprebais remontent à 1826. A cette époque fut construit, par un certain Rosy, un moulin en bois.
C’est en 1854 que le moulin à vent fut reconstruit en briques par des meuniers, les frères Gustot (d’où également l’appellation de moulin Gustot). Il est resté en activité jusqu’en 1927.
Ce fut ensuite le déclin, le moulin subit de nombreuses dégradations au fil du temps.
En 1960, le moulin fut racheté et le nouveau propriétaire procéda à sa restauration complète.
C’est en 1991 que le moulin Gustot et le terrain environnant sont rachetés par la commune d’Incourt qui entend donner à ce seul survivant des quatre moulins que comptait le village au 19ème siècle une vocation à la fois culturelle et économique.
Des travaux de restauration et d’aménagement seront alors entamés en 1995 pour se terminer 3 ans plus tard. C’est en effet en 1998 que ce témoin du passé agricole sera inauguré. L’endroit est idyllique.
L’esplanade dominée par le superbe moulin blanc constitue sans aucun doute un attrait pour les festivités en plein air. Ce fut notamment le cas, en 2002, avec la première Fête du Pain organisée par la Province du Brabant Wallon.
En janvier 2012, une tempête traverse le pays. L’une des ailes du moulin ne résistera pas aux fortes rafales de vent, elle se casse et se retrouve à terre. Tout le mécanisme doit être démonté, le moulin d’Opprebais se retrouve sans ailes.
Il faudra 15 mois avant que le moulin ne retrouve de nouvelles ailes venues de Hollande, en acier galvanisé de 10 mètres de long chacune. Petit regret : les ailes ne tournent pas, sauf pour effectuer leur entretien.
Reste que l’endroit vaut le détour… ne vous en privez pas !
Le moulin est situé à la Rue du Moulin à Opprebais, à la sortie du village vers Sart-Risbart.
A.G., "Fête du Pain au moulin Gustot", lavenir.net, 03.06.2015.
Ce dimanche 7 juin, le site du moulin me, à Opprebais, accueillera la fête du Pain 2015.
La première fête du Pain s'est déroulée en 2002. Jusqu'en 2010, pas de problême, puis il eut une interruption due surtout à la réfection du moulin, construit en 1854 par les frères Gustot et resté en activité jusqu'en 1927.
En 1991, le moulin et le grand terrainn l'entourant furent achetés par la commune d'Incourt. En janvier 2012, suite à une violente tempête, une des ailes fut arrachée et la remise en étati fut très délicate. En février 2014, le moulin a été classé.
L'an dernier, la fête du Pain a été relancée grâce au comité des Moissons de l'Amitié d'Opprebais et Sart-Risbart, en collaboration avec la fête du Chou de Roux-Miroir. Le comité a décidé de remmettre ça ce dimanche 7 juin, de 8h à 18 h, et espère attirer un grand nombre d'exposants, à savoir des boulangers et des producteurs de tout ce qui peut accompagner le pain. Renseignements: 010 88 98 17, jeremy hemptinne @ gmail.com.
Grâce à La Magie du Pain (Roux-Miroir), les enfants auront l'occasion de préparer et cuire leur propre pain.
Une marche Adeps (5, 10, 15 ou 20 km) est aussi prévue au départ du moulin Gustot.