De molen werd opgericht als papiermolen en is rond 1860 omgevormd tot een korenmolen. De kadastrale atlas van P.-C. Popp (ca. 1860) toont op de kaart "Obourg C348e Papeterie". De legger daarentegen vermeldt: C348e - Moulin à farine; Wailrabe, Herman-Albert-Frédéric, propr(iérairte) Mons, Lefebvre, Hyacynthe, Obourg (emphyth.).
Het gebouw verdient een onderzoek ter plekke. Immers, G. Bavay geeft de volgende beschrijving: "Le bâtiment se dévéloppe vers l'arriére de la parcelle sur par moins de 7 larges traverses. Des  ouvertures assez  réduites, sous arc en plein cintre éclairent ces diverses travées". Zouden deze enge openingen geen sporen zijn van de karakteristieke verluchtingsopeningen van de vroegere papiermolen?
Deze watermolen had een zeer breed ijzeren bovenslagrad dat overwelfd was. Dat rad is verdwenen: enkel het gebouw staat er nog.

Lieven DENEWET & Aimé SMEYERS

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Le moulin Dumont se trouvait, avant rectification du tracé de la rivière, sur le cours de la Haine. L'importance des modifications intervenues dans ce secteur du fond de la vallée de la Haine empêche d'évaluer l'impact historique du moulin sur son paysage.

La rue Beauval, pratiquement en impasse à l'heure actuelle, correspondati en effet autrefois à l'un des axes d'entrée dans le village d'Obourg. C'est d'ailleurs là que se situait, à tout le moins au 18e siècle, le point de traversée de la Haine, point crucial pour le trafic entre rive gauche et rive droite de la rivière. Pour qui venait de Mons, ce point de trversée pointait d'ailleurs davantage vers la crête menant au village de Gottignies (sur le plateau) que vers le village d'Obourg lui-même. On remarquera à propos de ce dernier qu'il se raccorde davantage avec la sortie du vallon de l'Obrecheuil qu'avec la Haine propremnt dite.

C'est en bordure de cette voirie qu'apparaît le moulin Dumont. On ne garde aucune trace d'une construction antérieure à celle qu'identifie et que date l'inscription figurant dans sa façade: "Fait par J.P. Dumont et M.B. Bastien sa femme l'an 1796."

Le plan du moulin Dumont a la forme d'un rectangle très allongé ne présentant à la voirie qu'un pignon (sous croupe) de quatre travées sur deux niveaux. Les fenêtres du rez-de-chaussée présentent des montants de brique avec dés de pierre sur l'appui et sous le linteau. Les fenêtres de l'étage sont sous arc surbaissé. La troisième travée (aujourd'hui élargie, au rez-de-chaussée, sous une poutre de béton) était celle de l'entrée principale. Une porte s'ouvre à l'étage et une élégante lucarne passante lui est superposée, abritant un monte-charge. Le bâtiment se développe vers l'arrière de la parcelle sur pas moins de 7 larges travées. Des ouvertures assez réduites, sous arc en plein cintre éclairent ces diverses travées.

Gérard BAVAY

Jules Dewert, "Les moulins du Hainaut. Arrondissement de Mons", Annales du Cercle d'histoire et d'archéologie de Baudour, t. 4, 1939, p. 1-202;
Jacques Vandewattyne, "Inventaire des moulins du Hainaut. Arrondissement de Charleroi - Arrondissement de Mons - Arrondissement de Soignies", Hainaut-Tourisme, n° 118, juli 1966, p. 139-144;
"Moulins en Hainaut", Bruxelles, Crédit Communal, 1987;
Robert Desart, "Les Moulins à Eau du Hainaut et des Flandres", Soignies, Lemaire, 1968, p. 47.
G. Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut", Mons, Hannonia, Analectes d'Histoire du Hainaut, tome XI, p. 279-280, ill.