Leval-Chaudeville (Beaumont), Wallonië - Henegouwen
- Naam
- Moulin Barabin, Filature de la Hantes
- Ligging
- Rue Herman Leclercq 39-41
6500 Leval-Chaudeville (Beaumont)
Lorinchamps
op de Hantes
Wallonië - Henegouwen
- Geo positie
- 50.238480, 4.215290 (Google Streetview)
- Eigenaar
- Privaat
- Gebouwd
- 1791
- Type
- Bovenslag watermolen
- Functie
- Diversen
- Kenmerken
- Natuurstenen gebouw
- Gevlucht/Rad
- Verwijderd
- Inrichting
- Verwijderd
- Toestand
- Enkel nog als vervallen gebouw (deels ingestort)
- Bescherming
- ---,
Niet beschermd - Molenaar
- Geen
- Openingstijden
- Op monumentendagen en op afspraak, tel. 071 30 65 45 (Marie-Claire De Vriendt)
- Database nummer
- 1602
Karakteristiek
Beschrijving / geschiedenis
Moulin à eau au lieu-dit "Lorinchamps" (Moulin Barabin). L'exploitation de l'établissement fut autorisée par un octroi du Conseil des Finances en date du 28 juillet 1791. Le demandeur se nommait ALexandre Fuveau, qui possédait à cet endroit un tordoir et une scierie de marbre, le tout se complétant d'une savonnerie située ) Beaumont. Scierie et tordoir fonctionnaient en alternance sur le même courant d'eau, et Fauveau était l'associé des marbriers beaumontois Dequesne et Plchet. Son gendre et hériteier, Jean-Baptiste Barabin, préféra exploiter successivement une foullerie d'étoffes, puis un moulin à farine (1855). Enfin, en 1895, s"établit là une filature de laine, puis, de 1942 à 1967, une usine de moteurs électriques.
Vallée profonde creusée par la Hantes au bord de laquelle, au milieu des prairies, surgissent du passé la silhouette insolite de l'ancienne filature et les vestiges d'un vieux moulin. Ce moulin apparaissait dans les textes du 18e siécle, sous le nom de Moulin Barabin.
Atlas cadastrale P.-C. Popp (ca. 1860): Leval-Chaudeville A49c - Moulin à farine mû par eau. Barabin, Jean-Baptiste, propriétaire, et Lavient, Emmanuel, propriét., Beaumont.
Dans la seconde moitié du 19e siécle, Messieurs de Ghélin et de Paul de Barchifontainre firent bâtir une usine textile qui fut bien connue sous le nom de Filature de la Hantes et dont les bâtiments sont d'allure néo-classique en briques chaulées d'ocre. On y remarque une belle succession de sheds ardoisés, des murs percés de baies en plein cintre ou d'oculi, raidis par de minces contreforts et couronnés de bandeaux en encorbellement. Cette filature occupent une trentaine d'ouvriers et confectionnait des tissus et des draps militaires.
En 1940, elle cessa ses activités. Les bâtiments furent acquis par M. Jean Canon, de Beaumont, pour y installer sa fabrique de moteurs électriques.
Dés la Libération on y comptait une centaine d'ouvriers. L'usine se spécialisa dans la fabrication de moteurs auto-démarrants. En 1958 elle obtint le signe d'or industriel pour son moteur Beaumont dont l'expédition antarctique d'Adrien de Gerlache s'était équipée.
En 1967 l'entreprise a connu le même sort que la filature: elle a hélas dû fermer ses portes.
Cécile DUMONT
Literatuur
D. Dumont, "Aux marbres de Flandre", Liège, 1956.
C. Dumont, "Moulin Barabin", dans "Les moulins de l'entité de Beaumont", Beaumont, s.d., p. 22-24.
G. Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut", Mons, Hannonia, Analectes d'Histoire du Hainaut, tome XI, p. 447-448, ill.