Dongelberg (Jodoigne) , Walloniƫ - Waals-Brabant
- Naam
- Moulin des Roches, Moulin Delsart
- Ligging
- Chemin des Roches 53
1370 Dongelberg (Jodoigne)
vroeger rue de la Brasserie
Pont-Saint-Laurent
Brutoir
op de Orbais
kadasterperceel B 367d
Walloniƫ - Waals-Brabant
- Geo positie
- 50.699741, 4.826466 (Google Streetview)
- Eigenaar
- Eric Sasse
- Gebouwd
- 1884
- Type
- Turbine watermolen
- Functie
- Korenmolen
- Kenmerken
- Bakstenen gebouw
- Gevlucht/Rad
- Turbine (verwijderd)
- Inrichting
- Verdwenen
- Toestand
- Gerenoveerd als gebouw
- Bescherming
- niet,
Niet beschermd - Molenaar
- Geen
- Openingstijden
- Op aanvraag, tel. 010 81 08 81 (E. Sasse)
- Database nummer
- 1485
Karakteristiek
Beschrijving / geschiedenis
De Moulin des Roches (benaming op de ingang van het gebouw) op de Grote Gete dateert van 1877 (inscriptie op de voorgevel). Het gebouw werd keurig gerenoveerd, maar de turbine en het binnenwerk zijn verdwenen.
Jean-Paul VINGERHOED, Corroy-le-Grand
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Ce moulin ancien se trouve au lieu-dit Brutoire, au Pont-Saint-Laurent.
Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, le bâtiment n'est pas trés ancien. Jusqu'en 1884, le site a appartenu à la commune de Dongelberg. Vers 1830, afin de rentabiliser quelque peu les terrains vagues communaux, l'administration locale décida d'en louer quelques uns par le biais de baux emphytéotiques. A cette occasion, un certain Charles Désirant s'intéressa au site et y construisit une habitation. Celle-ci existait déjà en 1833 et était reprise au cadastre sous le n° 367 de la section B, ne formant qu'un tout avec la parcelle sur laquelle elle était bâtie.
Entre le mois de juin 1854 et le mois de juin 1855, Charles-Alexandre Désirant, fils, fit démolir cette premiére habitation et ne la remplaça par aucune autre. A cette occasion on attribua le n° 367a à la parcelle redevenue vierge.
Ente juin 1877 et juin 1878, on reconstruisit une habitation sur la parcelle 367a, mais en un autre endroit. On fit disparaître la parcelle B 368, voisine que l'on fusionna avec la 367a sous le n° 368a du cadastre. La maison, dont le pignon était élevé parallélement la rue était désigné sous le n° 367 b du cadastre.
Le 4 avril 1884, le brasseur Pierre-Joseph Delsart et sa femme Marie-Thérése Baccus achetérent le site et les bâtiments à la Commune de Dongelberg. Dans la foulée, ils firent démolir la maison et en firent bâtir une beaucoup plus grande, sur les bords de la riviére. L'année précédente, Delsart, qui était connu en tant que tonnelier, s'était établi brasseur (ses descendants ont célébré le 120éme anniversaire de leur brasserie en 2003. Ils habitent Mont-Saint-André). La nouvelle construction et une partie des terrains annexes prirent le n° 367c.
Entre juin 1884 et juin 1885, les époux Delsart-Baccus décidérent de donner une nouvelle ampleur aux bâtiments. Ils firent élever une petite dépendance, parallèlement à la rue, mais perpendiculairement aux bâtiments existants. Dans le même temps, ils prolongérent leur immeuble dans le sens de la longueur, l'allongeant d'environ 30 %. Dans cette nouvelle partie du site, ils installèrent alors un moulin destiné à être activé par les eaux de la riviére. L'ensemble du nouveau bâtiment se vit attribuer le n° 367d de la section B.
Les bâtiments furnet encore transformés en 1903. Entre-temps, le 14 août 1886, les époux Delsart-Baccus avaient fait donation de la brasserie et de ses dépendances, situées au Pont Saint-Laurent, d'une valeur de 4000 francs, à deux de leurs enfants: Jacques-Joseph et Ignace Delsart, exerçant tous les deux la profession de brasseur. Le même jour, leur soeur Marie-Alexandrine Delsart arrêtait le contrat de mariage qui devait la lier à Alphonse Tordoir.
En cette année 1886, le matériel de la brasserie consistait en une chaudiére, une cuve, un réfigérant, un bac refroidisseur, un bac colelcteur, un réservoir et bac à tremper l'orge, un concasseur avec manége, deux pompes, des tonneaux, une charrette et son cheval, un tombereau et un traîneau.
En septembre 1904, Ignace et Jacques Delsart étaient encore signalés en tant que brasseur établi à Dongelberg, mais le 26 mars 1910, ce dernier avait vendu ses droits immeubles à son frére Ignace. Celui-ci avait pousuivi ses activités brassicoles. En juillet 1923, ses enfants s'étaient partagés ses biens immeubles et la brasserie, ainsi que son matériel - le tout valant 30.000 francs - était revenue à son fils Omer Delsart.
C'est en 1956 que la brasserie fut officiellement désaffectée; quant au moulin, sa désaffectation fut rendue effective à dater du 1er janvier 1958. Aprés cette double désaffectation, les lieux servirent de dépôt de brasserie.
En mei et septembre 1966, Omer Delsart-Francart vendit les lieux aux époux de Paul de Barchifontaine - Van Outryve d'Ydewalle qui habitaient alors la cure de Jauchelette. Les lieux furent apparemment vendus 640.000 frncs! Une partie des bâtiments désaffectés avaient été démolis en 1957 (une remise donnant sur la cour ainsi qu'un bâtiment enjambant la riviére dans lequel se trouvait une turbine hydraulique). Lorsque les lieux changérent de proriétaires, leur usage était réduit: le moulin éétait devenu une remise, comme la plupart des autres piéces du bâtiment. Ce furent les époux de Paul de Barchifontaine qui entreprirent la rénovation des lieux et qui leur donnérent, grosso modo, leur apparence actuelle.
Durant plusieurs décennies, en fonction de la présence de la brasserie Delsart, il a existé une rue de la Brasserie qu'on a finalement décidé de débaptiser.
Joseph Tordoir, 2003
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Les moulins de Dongelberg
Il existait jadis à Dongelberg deux moulins à eau: l'un qui formait une annexe de la seigneurie de Roux-Miroir, l'autre qui dépendait de la terre de Dongelberg. Le deuxiéme moulin était bâti à l'extrémité du chemin dit du Moulin, au pied d'un rocher, il était plus connu sous le nom de Moulin De Vroye ou Grand Moulin, il possédait deux roues hydrauliques et deux couples de meules.
L'autre moulin existait déjà en 1352 au lieudit "le Fayt" et produisait alors un revenu annuel de 28 muids(à définir)(ancienne mesure de capacité pour les liquides, les grains, le sel; à Paris en 268 l pour le vin et 1872 l pour les matiéres séches) de grains, mais il était déjà tombé en ruines en 1531 et ne fut plus rétabli. D'aprés les coutumes du village de Roux-Miroir, tous les habitants de ce village et d'une lieue à l'entour étaient tenus d'y faire moudre leur blé, que le meunier ou son domestique devait venir prendre et restituer en farine. Le meunier recevait pour son salaire une paille par setier (à définir)(ancienne mesure de capacité pour les grains (entre 150 et 300 litres environ), c'est-à-dire un douziéme; si la farine restituée ne correspondait pas à la qualité de grains remise par le cultivateur, celui-ci pouvait saisir le cheval du meunier et le garder jusqu'à restitution du grain détourné, et, dans ce cas, il ne devait donner au cheval que de l'eau à boire.
En l'année 1809, Jean-Henri Plique, de Jodoigne-Souveraine, construisit à Dongelberg une batterie à chanvre qu'il transforma ensuite en moulin à farine. Une autre batterie à chanvre fut installée dans l'espace qui séparait le Moulin Plique du Grand Moulin. Plus tard M. Libois le transforma en moulin à grains et édifia une nouvelle batterie à côté de ce dernier. La Batterie Motte comme on l'appelait possédait une roue et une paire de meules.
En 1860, M . Grognard fut autorisé à établir, au niveau 95 métres 02 en aval du pont et de l'ancienne école de Dongelberg, en amont du Grand-Moulin, une roue qui faisait mouvoir une pompe destinée à extraire l'eau des carriéres qu'il exploitait.
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Literatuur
R. Hanon de Louvet, "Histoire de la ville de Jodoigne", I-II, Gembloux, 1941;
Herman Holemans, "Kadastergegevens: 1835-1985. Brabantse wind- en watermolens. Deel 7: arrondissement Nijvel (F-O)", Kinrooi, Studiekring Ons Molenheem", 1998; M.A. Duwaerts e.a., "De molens in Brabant", Brussel, Dienst voor Geschiedkundige en Folkloristische Opzoekingen van de Provincie Brabant, 1961
M. Verdickt, "Jodoigne. Les moulins", in: Wavriensia, Bulletin du Cercle historique et archéologique de Wavre et de la région, Bierges, t. 32, n° 5, 1983, p. 129-135.
Info van Eric Sasse en Joseph Tordoir, 2 maart 2009
Léon Capelle e.a., "Moulins à eau brabançons ayant existé entre le XIIe et le XXe siècle de Perwez à Jodoigne", Petit-Rosière, Histoire et Civilisation en Brabant asbl, 1994, p. 49-52.
J. Tarlier & A. Wauters, "Géographie et histoire des communes belges. La Belgique ancienne et moderne. Province de Brabant, Canton de Jodoigne", Bruxelles, 1872, p. 67-73.
Mémorial administratif de 1858