Court-Saint-Etienne, Wallonië - Waals-Brabant
- Naam
- Moulin de la Roche, Moulin Ladrière
- Ligging
- Rue du Marais
1490 Court-Saint-Etienne
La Roche
op de Thyle (Dijle)
kadasterperceel F694
Wallonië - Waals-Brabant
- Geo positie
- 50.613731, 4.541851 (Google Streetview)
- Eigenaar
- Privaat
- Gebouwd
- 1810/1856
- Type
- Turbine watermolen
- Functie
- Korenmolen
- Kenmerken
- Oorspronkelijk houtzaagmolen
- Gevlucht/Rad
- Turbine
- Inrichting
- Walsenstoelen
- Toestand
- Goed
- Bescherming
- niet,
Niet beschermd - Molenaar
- De eigenaar
- Openingstijden
- Op afspraak
- Database nummer
- 1268
Karakteristiek
Beschrijving / geschiedenis
De Moulin de la Roche of Moulin Ladrière is een watermolen in het kleine dorp La Roche op de Thyle, op 73,65 meter boven de zeepiegel.
Hij werd opgericht in 1810 als een waterzaagmolen. Op 29 april 1819 werd toestemming verleend voor de omvorming in een korenmolen. In 1856 werd de molen herbouwd; eigenaar was toen Adrien Ladrière (vandaar de tweede molennaam).
In 1876 was zowel een stoomgraanmolen als een stoomsteenzagerij werkzaam.
Tot op het einde van de 20ste eeuw bleef de molen in werking als industriële bloemmolen met walsenstoelen.
Eigenaars na 1834:
- voor 1834, eigenaar: Rousseau Jean Joseph, landbouwer te Mellery
- 24.06.1839, erfenis: Charlier Elise Françoise Josèphe, rentenierster te Mellery (in een ander document: Cheval Marie Anne, weduwe Rousseau Jean Joseph en nu echtgenote Poncelet Jan François, eigenaar te Tilly)
- 15.08.1855, verkoop: Ladrière Adrien, eigenaar te Jumet (notaris Pinchart)
- later, erfenis: de weduwe en de kinderen (overlijden van Adrien Ladrière)
Lieven DENEWET & Herman HOLEMANS
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La Roche, situé sur la commune de Court-Saint-Etienne, est un petit village pittoresque du Brabant Wallon.
La Thyle prend sa source à Sart-Dames-Aveline, commune de Villers-La-Ville. Elle traverse la commune, passe sous les ruines de l’Abbaye de Villers-La-Ville, et ressort en direction de Chevelipont où elle reçoit le Ry Pirot.
Sa course se poursuit, et par son flanc gauche arrive le Ry d’Hez à auteur de Tangissart et La Roche, où elle activait le moulin avec une chute d’eau d’environ 1,60m.
La retenue d’eau deu Moulin de La Roche pour l’activation de la roue, hier et aujourd’hui.
La Thyle portait le nom de Rivus dictus Tiers au début du XIIIe siècle (environ 1230).
Quelques années plus tard, le cours d’eau prendra le nom de Thilea. De fil en aiguille, le nom se transformera pour finir en Thyle.
La chute d’eau du moulin à, dans un premier temps, actionner une forge (avant 1810).
Il faut dire que la région était relativement industrielle, puisqu’à Court-Saint-Etienne viendra s’installer, vers 1840, l’usine Emile Henricot, une fonderie qui emploiera jusqu’à 2700 personnes, produira 30 000 tonnes d’acier et fermera ses porte en 1984.
En 1810, la forge laissera sa place à une scierie à bois. Villers-La-Ville, frontalière avec La Roche, regorge de forêts d’épicéa.
1820, nouvelle attribution du moulin : moulin à farine.
Adrien Ladrière est propriétaire du moulin, et vers 1855, le moulin sera entièrement reconstruit.
(né à Frasnes-Lez-Gosselies en 1814 et décédé à Court-Saint-Etienne en 1871)
Le bâtiment sera agrandi pour accueillir une scierie de marbre en plus de la moulure de grain.
Le moulin en activité, ancienne version. Sur la gauche, le moulin est agrandi, pour accueillir la scierie de marbre et être ce qu’il est aujourd’hui
La veuve Ladrière, Adélaïde Antoinette DELFORGE, (née à Baisy-Thy en 1830 et décédée à Court-Saint-Etienne en 1919, mariée à Adrien Guillaume J. Ladrière le 25-05-1959), et ses enfants exploitent toujours la scierie de marbre et la moulure de grain, mais on trouve également des traces d’un broyeur de terre noire. Madame Delforge ajoutera à la force de l’eau, la vapeur qui actionnera le mécanisme.
Le moulin sera vendu par le frère d’Adrien, François, qui trouva en la personne d’Emile DEFRESNE un acquéreur de choix, le 17 octobre 1896.
Le moulin va se transformé en retorderie de coton, qui ne durera que 10 ans.
Le 10 mai de l’an de grâce 1936, le moulin est vendu à la famille GEENS, qui exploite le moulin à farine pendant encore de nombreuses années. C’est en 1963 que le moulin est entièrement détruit dans un violent incendie. La famille GEENS Raymond le reconstruira, et en fera une miroiterie
Literatuur
Herman Holemans, "Kadastergegevens: 1835-1985. Brabantse wind- en watermolens. Deel 6: arrondissement Nijvel (A-E)", Kinrooi, Studiekring Ons Molenheem", 1995;
M.A. Duwaerts e.a., "De molens in Brabant", Brussel, Dienst voor Geschiedkundige en Folkloristische Opzoekingen van de Provincie Brabant, 1961.
Vincent Van Grunderbeeck, "Les moulins à eau de la Haute-Dyle", in: Le Lothier roman, Revue d'histoire publiée par le Cercle d'histoire et d'archéologie du Pays de Genappe, trimestriel, 1996, nr 1, p. 1-69.