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In 1534 werd melding gemaakt van een kleine watermolen op de Dormissart, gevoed door een spaarbekken. Slechts enkele maanden per jaar was de molen in werking.
In 1834 werd de Nouveau Moulin van Grosage optetrokken als korenmolen.
Kadastrale Atlas Popp (ca. 1860): Sectie A 282: Moulin à eau à farine; André, François, cultivateur, Grosage.
Oorspronkelijk was de molen uitgerust met een verticaal waterrad; deze werd later vervangen door een turbine.
In 1911 werd de "Moulin à Eau et à Vapeur" uitgebaat door Adhémar Bouche-Delestray (dit volgens een brief aan notaris in Bergen die belast is met de verkoop van een maalderij in het nabij gelegen Huissignies).
Sinds 1921 werd niet meer gemalen op waterkracht, maar wel nog met de dieselmotor (Engels type, bijna 7 m lang) gemalen. Het gebouw telt vier bouwlagen en heeft een basis van natuursteen. De bewaarde schoorsteen herinnert ons aan de vroegere stoommaalderij.
Aimé Smeyers & Lieven Denewet
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Le moulin de Grosage existait déjà en 1514.
En 1650 "Grousaige possédait un moulin appartenant à ... du Quesnoy. Celui-ci ne fit pas opposition à la demande du prince de Ligne de pouvoir ériger un moulin à vent au "chesne à gines", à Beloeil, endroit distant d'un quart d'heure de son moulin. Il n'en fut pas de même du comte d'Egmont, à cause de sa terre de Grosage, alléguant que le nouveau moulin attirerait tous les manants de Grosage à y aller moudre, ce lieu n'étant pas soumis à la banalité. Cette opposition ne fut pas admise.
En 1759, Thiefris, seigneur de Layens, demeurant en France, ne possédant dans le village de Grosage que son moulin, invoquant à tort la banalité de celui-ci, fit opposition à l'érection d'un moulin à chevaux à Neufmaison. Il affirmait, d'après les anciens titres, que le moulin de Grosage subsistait déjà en 1552; "On voit par un acte de vente et déhéritance de la même année qu'il y avait au dit lieu et à la même place un moulin, hussine, vivier y tenant, avec maison et jardin". Idem en 1554.
Au 16e siècle, des difficultés éclatèrent entre la famille de Croy qui possédait une partie de la seigneurie de Chièvres et les manants de Grosage obligés d'aller faire moudre leurs grains aux moulins d'Emmyleville, d'Arbre et de Karau, très éloignés de leurs demeures. Par tolérance, le seigneur leur accorda de pouvoir aller moudre où cela leur conviendrait, moyennant de lui payer un quartier de blé soil par tête.
En 1834, le ruisseau de Domisart ou de Grosage alimente pendant quelques mois un petit moulin à farine, au moyen d'un réservoir qui a soixante perches environ de superficie sur deux aunes de profondeur.
Le moulin de Grosage se situe sur le ruisseau de Domissart, affluent de droite de la Hunelle, à hauteur du village voisin de Huissignies. Le débit réduit de ce modeste ruisseau explique la retenue d'eau dont on voit des traces à l'amont du moulin.
Le moulin est une intéressante construction en brique. Très homogène et posé sur un assez haut soubassment, il présente, du côté de la voirie, au-dessus d'un solide niveau de cave, une façade très régulière de cinq trvées sur deux niveaux et demi. Chacune des baies est couverte d'un arc en plain cintre. La travée centrale est particulièrement remarquable: elle rassemble la porte, une fenêtre au premier étage et, au niveau du grenier, une grande lucarne passante - avec poulie protégée contre les intempéries - autrefois utilisée pour monter les sacs de grain.
Une haute cheminée pour l'évacuation des fumées d'une chaudière rappelle que l'entreprise passa de l'énerghie hydraulique à l'énergie de la vapeur, suivant en cela les impératifs de l'évolution économique.
A l'endroit de la chute, on distingue un logement en brique qui correspond soit à l'abri de la roue soit au cadre d'une turbine hydraulique, ou peut-etre les deux consécutivement. Ce logement repose, vers l'extérieur, sur un muret établi au milieu dela rivière et dans le sens du courant. Ce muret était en tout cas destiné à supporter la roue. Dans le prolongement, une vanne permet de faire monter le niveau de l'eau dans la retenue en amont. Une vantelle avec crémaillère est toujours présente à l'intérieur du portique.
Un bosquet se situe à l'amont du moulin. On peut y reconnaître les traces d'un ancien étang de réserve destiné à compenser le faible débit du cours d'eau. La hauteur de la chute pourrait avoir été améliorée par l'intermédiaire d'un bief établi sur le côté droit de la vallée.
Gérard BAVAY
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Grosage (Chièvres), Henegouwen
