Toeristisch nagebouwde tredmolen- kon 3000 kg hijsen. Deze kraan werd meestal bediend door één of twee vrouwen of twee kinderen. Soms deden ook gehandicapte mannen - die echter nog over hun twee benen en hun volledige loopvermogen beschikten - dit werk. Door het verliezen van (het gebruik van) hun arm(en) of hand(en) veloren zij ook hun werk en dus hun inkomsten, maar dankzij dit soort raderen konden zij (gedeeltelijk) verder voorzien in hun levensonderhoud.

Peter SMETS
onthaalbediende en gids Franhimont, 06.07.2010
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Geschiedenis van het Kasteel van Franchimont
De indrukwekkende ruïnes van het kasteel van Franchimont dat in de 11de eeuw gebouwd werd op een rots die de vallei van de Hoëgne afgrendelt, en dat de residentie van de kasteelheer, de latere landvoogd van het markgraafschap was, zijn beslist een bezoekje waard. Het oorspronkelijke castrum dat nog goed zichtbaar is, was rond een rechthoekige hof gebouwd en bestond uit drie gebouwenvleugels met schietgaten (mooie zaal met gewelf aan de noordkant) en had in het oosten een massieve donjon van 11 op 13 meter die aan de basis 3 meter dik was.   In de 13de - 14de eeuw werd de donjon geflankeerd door hoekgebouwen en in 1387 werd de hele, meest kwetsbare oostkant beveiligd met twee torentjes en een massieve uitloper van het gebergte, terwijl de ingang door hoge muren werd beschermd. Onder Erard de la Marck (1505-1538) wordt de vesting aan artillerievuur aangepast. De oorspronkelijke kern wordt beschermd door een hoge, vijfhoekige omwalling van 5 tot 6 meter dik en met een omtrek van 264 meter. Ronde kazematten (drie ervan zijn toegankelijk), voorzien van schietgaten voor kanonnen, liggen op de vier hoeken van de omwalling terwijl de noordoostelijke toegang beschermd werd met een grote gekazematteerde artillerietoren (26 meter diameter). De kapel, een latrinetoren, een broodoven en een put van meer dan 60 meter diep zijn nog steeds zichtbaar. Sinds de 16de eeuw onderging het kasteel geen veranderingen meer en blijft het daarom een van de weinige voorbeelden van een versterkt kasteel uit de 16de eeuw.
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Le Château de Franchimont à travers les siécles, par P. Hoffsummer.

La premiére construction du château date vraisemblablement du milieu du XIe siécle. Elle était la propriété de la Principauté Episcopale de Liége, ce qu'elle restera jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, excepté une engagére entre 1477 et 1505. Le château constituait une protection à l'est de la principauté contre les voisins, les Duchés de Limbourg et de Luxembourg et la Principauté de Stavelot. Il était, par ailleurs, isolé du reste de la Principauté de Liége. Le sort et l'histoire de Franchimont sont donc intimement liés à ceux de Liége.
XIIe Siecle
La plus ancienne mention de Franchimont date de 1155. Beaucoup d'explications ont été données quant à l'origine du nom. Il semble que la plus plausible soit "mont de Frankar".
L'expression traditionnelle pour désigner les terres de Franchimont est "Marquisat de Franchimont" qui comprenait les bans de Theux, Spa, Sart, Jalhay et plus tard, Verviers.
A la fin du XIIe siécle, un conflit surgit entre Albert de Cuyck et Simon de Limbourg pour l'occupation du siége épiscopal. Le duc de Brabant, soutien de Simon, occupera le château jusqu'à l'issue du débat tranché en faveur d'Albert de Cuyck.
En 1236, Waleran de Limbourg- Montjoie entre en conflit avec son ancien maître, le prince-évêque Jean d'Eppes et envahit Franchimont, qui subit des destructions. En 1263, des troupes lorraines assiégent vainement le château. En 1285, Henri de Gueldre, ancien évêque destitué et devenu chef d'une bande de pillards, est tué au pied du château, à la tête de pillards.
XIVe Siecle
Au début du XIV siécle, éclate la guerre des Awans et des Waroux. Le prince-évêque Adolphe de la Marck fortifie le château pour se protéger de ses sujets. Son successeur Englebert est également en conflit avec eux et doit soutenir un siége à Franchimont en 1348. Au cours de ce XIVe siécle, on signale de nombreuses joutes et festins au château.
En 1387, un incendie accidentel éclate. Le château est fortement endommagé, mais Arnould de Hornes, le prince-évêque, ordonne aussitôt les reconstructions, ce qui le modifie considérablement.
En 1468 se situe l ' épopée des 600 Franchimontois. Les Liégeois sont révoltés contre le prince-évêque Louis de Bourbon, qui reçoit l'aide de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne et du roi de France, Louis XI, précédemment allié des Liégeois. Philippe de Commynes, le chroniqueur, parle de 600 hommes de Franchimont venus nuitamment à Liége dans le but de tuer le duc et le roi qui campaient sur les hauteurs de Sainte Walburge. Mais il est certain que, ici, le terme "Franchimont" ne désigne pas le château mais bien le marquisat. Ces hommes pouvaient donc venir de bien plus loin. Aprés l'échec des Franchimontois, Charles se vengea et entre autres choses, le perron de Theux fut détruit mais le château, lui qui était du parti du prince, ne subit aucun dégât.
Il faut remarquer qu'à droite de l'entrée du château, à l'extérieur, se dresse une pierre commémorative rappelant la phrase du roi Albert qui exhortait ses troupes en août 1914, en se référant au courage des héros de Franchimont; ", et vous, Wallons, rappelez-vous les six cents Franchimontois."
Entre 1477 et 1505, le château de Franchimont est cédé en engagére par Louis de Bourbon à Guillaume de la Marck, dit "le Sanglier des Ardennes", en garantie d'un prêt de 4.000 florins. Louis de Bourbon croit ainsi gagner l'amitié de Guillaume, mais celui-ci brave l'autorité du prince et renforce sa puissance militaire, il fortifie Franchimont et tue Louis de Bourbon en 1482. Le Sanglier est assassiné en 1485; son successeur, Jean de la Marck, continue la lutte contre Jean de Hornes, le nouvel évêque.
En janvier 1487, les de la Marck partent assiéger Liége, mais Jean de Hornes riposte et le siége est mis devant Franchimont en juillet. Robert de la Marck fait alors appel à la France, qui envoie des troupes sous le commandement de Jean d'Albret. Cette intervention extérieure oblige Jean de Homes à lever le siége.
Les hostilités durent plusieurs années encore. Des tractations pour faire cesser l'engagére aboutissent en 1504 à un pacte de rachat de la châtellenie par le prince-évêque.

XVIe Siecle
Le début du XVIe siécle est une période trés importante pour le château de Franchimont. En 1505 arrive sur le trône épiscopal, Erard de la Marck, un des plus grands princes-évêques que Liége ait connus. La sécurité du territoire est une de ses préoccupations majeures et c'est pour cela qu'il ordonne de grands travaux dans les places fortes de la Principauté dont Liége elle-même, Huy, Bouillon, Couvin. C'est de cette époque que date la grande enceinte pentagonale flanquée de quatre casemates et d'une tour d'artillerie. On transforme également le vieux château médiéval en le rendant plus habitable : percement de larges fenêtres, construction d'une chapelle, d'une vaste cuisine, d'une galerie Renaissance, d'une tour d'hygiéne.

Pour imaginer la transformation gigantesque qui s'opéra en ces années, il faut savoir que la surface "dans ses murs" fut multipliée par six. L'espace compris entre l'enceinte extérieure et le château proprement dit se situait au niveau du terrain naturel, c'est-à-dire le niveau "hors les murs actuels". Il fut donc nécessaire de réaliser des milliers de métres cubes de maçonnerie, mais également de remblayer des volumes considérables.
Une particularité du château de Franchimont est d'avoir conservé pratiquement intact jusqu'à nos jours ce systéme de défense du XVIe siécle. En effet, alors que d'autres places fortes subirent des transformations au cours des siécles suivants, suite à l'évolution de l'artillerie, Franchimont ne fut pas modifié.
La deuxiéme moitié du XVIe siécle, par contre, est moins favorable. Les guerres de religion font rage. Le château se dégrade. Il sert d'accueil et de refuge pour les personnalités se rendant aux Eaux de Spa. Alexandre Farnese, entre autres, y est reçu par le prince évêque Ernest de Baviére en 1589. En 1595, Juste-Lipse et le nonce apostolique Malvasius tentent d'échapper à des soudards des Provinces-Unies en se réfugiant à Franchimont. Ils y trouvent porte close!
Le château est aussi l'unique prison pour les cinq bans et cela, jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.

XVIIe Siécle
Au XVIIe siécle, suite aux progrés de l'artillerie, la position stratégique de Franchimont diminue. A partir des collines avoisinantes (Sassor à l'est, Chawieumont au nord, Jevoumont à l'ouest), le château peut être atteint par les projectiles. Malgré tout, il est entretenu péniblement mais réguliérement. En 1676, Louis XIV ordonne la démolition mais, en fait, seule la tour d'artillerie sera partiellement détruite. Remarquons au passage que cette tour de 26 métres de diamétre englobait l'emplacement de l'entrée d'aujourd'hui. La destruction partielle dont question ci-dessus permit donc le passage actuel vers la basse cour Nord. En 1692, un tremblement de terre occasionne des dégâts aux cheminées et aux toitures.
En 1717, le tsar Pierre le Grand, venu prendre les Eaux à Spa, visite Franchimont.
Au XVIIIe siécle, le château est toujours entretenu et sert principalement de prison. On y signale pourtant des fêtes somptueuses en 1724.
En 1780, le roi de Suéde Gustave lll visite le château. Le 7 septembre 1789, il sert de lieu de réunion pour le Congrés de Polleur, berceau de la Révolution Liégeoise.
A partir de cette époque, le château sera dévasté et pillé. Sa ruine compléte sera constatée en 1800. L'ére romantique commence avec le XIXe siécle. Walter Scott viendra écrire et rêver à Franchimont...

XXe Siécle
En 1899, les ruines deviennent propriété de l'Etat qui y fait réaliser des travaux de déblai à partir de 1901 par l'" architecte-archéologue" Fernand Lohest, sur l'ordre du ministre des Beaux-Arts. Des campagnes de dégagement et un peu de restauration ont lieu de 1901 à 1907.
En 1928, le Touring Club de Belgique rachéte le château, qui est classé en 1936.
En 1959, la Commune de Theux le rachéte pour 1 franc symbolique.
En 1958 et 1968 est monté dans les ruines "Le Jeu de Franchimont", vaste fresque historique retraçant l'histoire du pays de Franchimont. Ce spectacle, écrit par Auguste Bodart est joué par des acteurs theutois amateurs.
Les années suivantes, des piéces de théâtre sont jouées, des festivals de jazz sont organisés.
En 1973, a lieu la premiére foire médiévale de Franchimont. Depuis, elle est organisée tous les deux ans (les années impaires) sur te site du château. Le spectacle est permanent et de nombreux participants y recréent une authentique foire avec costumes, artisans, monnaie, cortéges, cris et incidents de la vie du Moyen-Age.

Literatuur

P. Hoffsummer et Compagnons de Franchimont 1980