Moulin de Lens
Lens, Wallonië, Henegouwen
- Naam
- Moulin de Lens, Moulin de la rue des Trois Ruelles
- Ligging
- Oulot du Moulin 4
7870 Lens
Rue des Trois Ruelles 4
op de Dender
Wallonië - Henegouwen
- Geo positie
- 50.557068, 3.898053 (Google Streetview)
- Eigenaar
- Chantal Hebberecht
- Gebouwd
- Oorspronkelijk voor 1275 / 1833
- Type
- Turbine watermolen
- Functie
- Korenmolen
- Kenmerken
- Vergroting goed merkbaar
- Gevlucht/Rad
- Turbine in afzonderlijk turbinehuis
- Inrichting
- 3 walsenstoelen, 2 plansichters, gietijzeren kamwieloverbrenging, riemoverbrenging
- Toestand
- Als museum, maalvaardig
- Bescherming
- niet
- Molenaar
- Gelegenheidsmolenaars
- Openingstijden
- Op aanvraag, tel. 065 87 53 20 (Chantal Hebbercht, Moulin à eau et Réserve naturelle à Lens-sur-Dendre)
- Database nummer
- 327
Karakteristiek
Beschrijving / geschiedenis
De vroegste vermelding vinden we terug in een betwisting uit 1275 tussen een zekere Nicolas le Bègue en de heer van Lens die drie molens bezat: een windmolen te Herchies en twee watermolens, in Jurbise en Lens. De bewoners werden regelmatig gewezen op hun banplicht: ze moesten al hun graan laten malen op de molens van de heer. Volgens de 16e-eeuwse pachtbrieven was bepaald dat de molenaar gratis al het graan moest malen voor het gezin van de heer. Het scheploon voor de molenaar was vastgesteld op 1/16.
Op de Ferrariskaart van ca. 1775 staat deze molen getekend met één waterrad ten noorden van de "Etang du Moulin" (on-line bladnummer 52, Lens). Op de kadastrale atlas van P.-C. Popp (ca. 1860): Lens E446a - Moulin; E448a - Canal d'usine; Lens C772 - Etang du Moulin. De legger is helaas niet voorhanden.
Het is heel goed merkbaar hoe de watermolen aanzienlijk uitgebreid werd: de aanbouw reikt zelfs tot de nokhoogte van het eigenlijke watermolengebouw.
Vanaf 1960 was de molen ruim 40 jaar eigendom van Marc De Vreese. Hij is een geboren Vlaming (°1931 te Etikhove bij Oudenaarde), maar op tweejarige leeftijd ging hij mee met zijn ouders naar een grote boerderij in Wodecq bij Lessines (Lessen). In 1999 stelde hij de molen te koop. Sinds 2002 is de molen in het bezit van Chantal Hebberecht. Gelukkig heeft de nieuwe eigenaar het goed voor met de molen. Hij laat herstellingen uitvoeren door molenmaker Eric Vanleene uit Ath. Er worden drie musea ingericht: over het waterleven, over oude gereedschappen en machines op paardentractie en over de evolutie van het maalwezen sinds de middeleeuwen.
L. Denewet & A. Smeyers
----------
Depuis le 13e siècle, le moulin à eau de Lens-sur-Dendre, avec son immense espace aquatique allant jusqu'aux sources de la rivière Dendre, est un lieu d'une intense activité artisanale. La richesse de la "Ville de Lens" reposait sur la meunerie, la pêche et les échanges commerciaux.
En 1927, le moulin avait pour propriétaire Pourbaix et pour locataire Bastien Pascal. Il était activé par une turbine hydraulique. En 1931, E. Harvengt était le meunier.
C'est une Dendre Orientale déjà assez forte qui donne le mouvement au moulin de Lens. Celui-ci, remarquablement conservé à l'heure actuelle, se trouve sur la rive gauche de la rivière, juste en amont du pont où se fait la rencontre entre elle et la chaussée thérésienne de Mons à Ath. La configuration actuelle des lieux plaide en faveur d'un site de gué permettant primitivement de franchir la rivière just en aval du moulin. De qui n'exclus pas, bien au contraire, l'existence, en peu en amont, d'un barrage étable en travers de la vallée.
Deux moulins se juxtaposent ici.
Le plus ancien (assez probablement en place dès le 16e siècle ou dès le début du siècle suivant) se trouve actuellement à l'arrière d'une haute bâtisse établie dans la première moitié du 19e siècle dans l 'alignement de la nouvelle chaussée. La façace du nouveau moulin est dans le prolongement du (nouveau) pont qui enjambe la Dendre juste en aval des machineries hydrauliques.
Le dispositif d'exploitation hydraulique est toujours en fonctionnement: de vastes étendues d'eau sont encore entretenus en amont du moulin. Ces réserves sont gérées par le biais d'un imortant déversoir (très probable prolongement d'un barrage peu visible). Le "vieux moulin" est établi contre le talus aval de la structure qui assure la retenue d'eau. Un pont privéz est superposé au déversoir et permet, ) volonté, de lever et de descendre les vantelles qui meublent les vannes placées en travers du cours d'eau. L'eau est ainsi acheminée vers un abri (datant du nouveau moulin) où se trouvaient les roues et où se trouve actuellement la turbine huydraulique qui communique le mouvemnet à l'ensemble des machineries.
L'eau est ensuite libérée côté rivière par un conduit débouchant sous un arc cintré.
"L'ancien" moulin est une grande et haute bâtisse de plan rectangulaire établi perpendiculairement au cours de la rivière. C'est contre le pignon sud de ce premier moulin que se trouvaient la ou les roues destinée(s) à actionner les meules. On y reconnaît encore un haut soubassement en blocs assisés de calcaire. Une habitation entrait étgalement das la compositon de ce volume.
Un "nouveau" moulin est adjoint à l'ancien dans la première moitié du 19e siècle. Il est établi dans le prolongement du pignon de l'ancien, contre le quai qui borde la ri vière et à l'aval de l'ancienne installation de meunerie. Le bâtiment se présente sous la forme d'une haute bâtisse de plan rectangulaire. Le niveau de la corniche atteint presque le niveau du faîte du toit de "leancien" moulin.
Le "nouveau" moulin repose sur un haut soubassement assisé de moellons de petit granit de la région. Côté ruelle, des portes et des fenêtres à encadrement de brique percent ce soubassement. Peut-petre trouvait-on là les écuries? Deux hauts niveaux en maçonnerie de brique se superposent à ce soubassement. Ils sont éclairés d'étroites baies de type néoclassique (sous arc en plein cintre). Un cordon de brique relie ces arcs et aboutit de cette manière à un certain effet esthétique. Au pignon, faisant justement front à la (nouvelle) chaussée, les percements correspondent au dispositief de transbordement, des marchandises entre le charoi et la "meunerie". La travée centrale superpose trois portes dont la plus élevée sous forme de lucarne saillante servant de monte-charge. Une grande croupe termine de ce côte une toiture à pente peu marquée.
En face du mouliin, de l'autre côté de la ruelle, une bâtisse présente les mêmes caractères et la même physionomie générale que le moulin. Il s'agit probablement d'une dépendance édifiée en même temps que le "nouveau" moulin, ou peu de temps après.
A l'heure actuelle, le moulin de Lens est toujours arctionné par l'eau, mais par le biais cette fois d'une turbine hydraulique. Il est ainsi toujours en activité.
Gérard BAVAY
Le moulin de Lens est le dernier moulin à eau en activité complète, quthentique et ininterrompue de la région. Il sevait de lieu de rencontre à des dizaines de générations. Aujourd'hui, il transforme les céréales issues de l'agriculture biologique locale en farine et en produits boulangers et pâtissiers naturels et traditionnels. Il est un excellent exemple d'utilisation d'énergies renouvelables et de vivisme dans le domaine de l'hygiène alimentaire et de la protection de la nature. Sa réserve naturelle aquatque et ornithologique permet d'étudier la biologie d'espèces extrèmement rares.
Trois musées sont en cours d'aménagement dans les divers bâtiments du moulin: Musée de la vie aquatique, Musée d'outils artisanaux et de machines à traction chevaline, Musée de l'évolution de la Meunerie depuis le Moyen Age jusqu'à nos jours.
Aanvullende informatie
B.E., "Inondations à Lens: le moulin lève la polémique", La Nouvelle Gazette / La Province, 16.11.2010.
Les vannes (au fond) étaient suffisamment ouvertes. B.E.
Compléments d'informations
Fallait-il ouvrir les vannes du moulin pour lâcher du débit? Les discussions sont vives à ce sujet. Les rues ne sont pas encore sèches à Lens mais la pêche au coupable à déjà commencé. D'après les sources compétentes, on ne peut pas incriminer le moulin.
En effet, ses vannes étaient au plus bas.
Dimanche après-midi, ça ne faisait pas un pli pour les riverains, il aurait fallu ouvrir les vannes du bassin de retenue du moulin. L'inondation de la rue du Séwoir aurait été limitée.
"Pas du tout," réplique lundi Yves Droulez, qui se charge de la surveillance des vannes. " Elles étaient à la hauteur du clou de jauge, un simple repère qui indique le niveau prévu par la direction des voies non-navigables. En aucun cas, le moulin ne peut être tenu pour responsable."
Yves Droulez gère le débit de la Dendre car son terrain est directement menacé si les vannes ne sont pas contrôlées. " Les propriétaires n'habitent plus ici et ne s'en soucient pas. Je jette un œil toutes les semaines et je maintiens un niveau correct des eaux."
Un casse-tête bien belge
Mais qui a la responsabilité du cours d'eau? La réponse n'est pas simple...
Trois ruisseaux se rejoignent à Erbaut pour donner naissance à la Dendre. De là jusqu'au Moulin de Lens, c'est la Province qui est compétente. Dès que la rivière est passée sous le pont de la rue du Séwoir, elle est sous la responsabilité de la Région wallonne. La commune, évidemment, n'est pas concernée.
C'est pourquoi les ingénieurs des voies non-navigables de la Région sont passés jeter un œil durant le week-end, de même que le commissaire voyer, au nom de la Province. " Ils ont confirmé qu'on ne devait rien faire de plus de ce côté, " déclare Léon Doem, échevin des travaux de la commune. " Évidemment, on pouvait vider les étangs en levant la vanne de fond mais avec quelles conséquences encore plus catastrophiques en aval?"
B.E., "Lens : polémique autour du moulin", Sudpresse, 17.11.2010.
L'étang de pêche de Max Bailly perd de sa valeur (B.E)
Le torchon brûle à la rue du Séwoir à Lens. Les riverains trépignent contre les propriétaires du moulin, contre la commune, entre eux... Pour le bourgmestre Ghislain Moyart, qui doit se placer au-dessus de la mêlée, le dossier est " calamiteux ".
La table ronde qu'a annoncée le maïeur de Lens risque d'être agitée. Max Bailly, l'un des riverains propriétaire d'étangs alimenté par la Dendre, monte à son tour au créneau. " Les vannes auraient dû être relevées dès vendredi, en prévision. Le gros coup de pluie était annoncé! " Pour ce pêcheur, l'intérêt est grand. Il déclare avoir perdu 20.000€ de poisson lors des inondations de 2002, et depuis, 3.750€ de location annuelle de ses étangs. " Quand les pêcheurs arrivent, soit le niveau de l'eau est trop bas, soit trop haut. Il y a de la boue, l'eau est trouble... Bref, ils ne veulent plus venir. " En cause?
La gestion des vannes depuis 2002, date du rachat du moulin par Chantal Hebberecht, actuellement en place au Kirghizistan pour son travail, bien loin des pieds trempés des Lensois. " Nous avons signé des pétitions et déposé des plaintes " poursuit Bailly, " Sans suite! " Les riverains attendent des solutions rapides des autorités, quelqu'elles soient (commune, province ou région). Ghislain Moyart envisage de déterminer une procédure dans un délai assez rapide. Tous les riverains seront conviés à émettre leur avis. Ils souhaitent qu'un responsable officiel des vannes soit nommé pour une gestion quotidienne. La polémique risque de faire encore du bruit à Lens. Ce problème très fâcheux est, au sens propre comme figuré, au cœur du village.
Literatuur
Jules Dewert, "Les moulins du Hainaut. Arrondissement de Mons", Annales du Cercle d'histoire et d'archéologie de Baudour, t. 4, 1939, p. 1-202;
Jacques Vandewattyne, "Inventaire des moulins du Hainaut. Arrondissement de Charleroi - Arrondissement de Mons - Arrondissement de Soignies", Hainaut-Tourisme, n° 118, juli 1966, p. 139-144;
"Moulins en Hainaut", Bruxelles, Crédit Communal, 1987;
G. Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut", Mons, Hannonia, 2008 (Analectes d'Histoire du Hainaut, tome XI), p. 257 - 258, ill.;
Robert Desart, "Les Moulins à Eau du Hainaut et des Flandres", Soignies, Lemaire, 1968, p. 43.
Persberichten
B.E., "Inondations à Lens: le moulin lève la polémique", La Nouvelle Gazette / La Province, 16.11.2010.
B.E., "Lens: polémique autour du moulin", Sudpresse, 17.11.2010.