Moulin d'Isières

Le moulin d'Isières se trouve sur la Sille, affluent de droite de la Dendre. Il se situe en amont du village et semble constituer, sur la longue durée, le dernier moulin du cours de la Sille avant son confluent avec la Dendre. On pourrait se trouver au point d'aboutissement d'une dérivation initialement greffée, côté amont, sur le cours principal de la rivière. La position actuelle du cours d'eau, juste au pied du versant droit de la vallée, pourrait indiquer un abandon du cours primitief au profit du cours forcé de la dérivation.

Appartenant au Chapitre Notre-Dame de Cambrai en 1363-1364.

Une vanne est touours visible en amont du moulin. Depuis l'abandon de ce dernier, elle déverse les eaux de la rivière par une sorte de trop-plein qui rejoint ainsi, vers l'aval, le cours naturel de la Sille.

Placé au fond d'une impasse, le moulin proprement dit se rattache à un assez vaste ensemble de bâtiments de caractère rural (grange, étables, remises et hangar). La grange se situe le long de l'allée qui conduit à la cour de la ferme. Cette allée ne conduit pas au-delà de la rivière. Le corps de logis et le moulin proprement dit forment le fond de la cour et bordent le cours d'eau. Le moulin constitue un volume pratiquement aussi important que celui de la grange.

Etabli sur un plan rectangulaire, il jouxte la rivière par son long côté (mur gouttereau). Le cimentage qui recouvre la façade côté cour empêche d'évaluer l'ancienneté de la construction. On observera toutefois, côté rivière, un haut soubassement en belles assises de pierre de taille. Une trace circulaire sur les pierres de ce mur montre l'emplacement de la roue et indique qu'il s'agissait d'une roue alimentée un peu en-dessous de son axe (roue de ventre). Les traces d'un abri àdeux versants, et donc perpendiculaire au volume principal du moulin, sont encore visibles sur cette même façade. Le portique des vannes est égalemnet conservéz et permet de traverser le canal d'alimentation en amont de la rue. Le "gouffre" est également perceptible au même endroit.

Jean DUGNOILLE & Gérard BAVAY

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Op de Kadastrale Atlas van P.C. Popp (ca. 1860) vinden we deze "Moulin à eau à farine" op Section B 315 in het bezit van Manfroid, Jean-Baptiste, meunier, Meslin-l'Evêque. Rond 1900 was C. Dubois de uitbater.
Van de Moulin Dubois resteert nog enkel het watermolengebouw. Het is bereikbaar via een afzonderlijke (doodlopende) toegangsweg.
Het metalen bovenslagrad is verdwenen, maar er zijn nog sporen van de wateras. Het sluiswerk en het binnenwerk zijn verwijderd. De watertoevoer is gedempt. De waterval waar het sluiswerk zich bevond is nog aanwezig.
Het gebouw verkeert in goede staat en maakt deel uit van een boerderij die nu verdeeld is in twee woonentiteiten. De grote schuur is verbouwd tot woonhuis.

L. Denewet, R. Van Ryckeghem, A. Smeyers

Jacques Vandewattyne, "Inventaire des moulins du Hainaut: Arrondissement d'Ath", Hainaut-Tourisme, n° 116, juin 1966, p. 106-108;
Jules Dewert, "Les moulins du Hainaut. Tome 2. Arrondissement d'Ath", Bruxelles, 1935 (Annales du Cercle archéologique d'Ath, t. 21, p. 1-145);
"Moulins en Hainaut", Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
Gérard Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut. Inventaire descriptif", Mons, Hannonia, 2008 (Annalectes d'histoire du Hainaut, tome XI), p. 35.

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A.J.J. van Schie, 12.09.2023.