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Foto van <p>Moulin du Parc<br />Moulin de Presles</p>, Presles (Aiseau-Presles), Kadastrale Atlas P.C. Popp, ca. 1860 | Database Belgische molens © Kadastrale Atlas P.C. Popp, ca. 1860

Moulin du Parc
Moulin de Presles

Rue du Parc 4
6250 Presles (Aiseau-Presles)

Parc du Château
op aftakking van de ruisseau d'Oret

50.391880, 4.581476 (Google Maps)
Comte d'Outremont
ca. 1850
Bovenslag watermolen
Korenmolen
Natuur- en bakstenen gebouw
Bovenslagrad (verwijderd)
Verwijderd
Nog als gebouw
---,
Niet beschermd
Geen
Niet toegankelijk

Beschrijving / geschiedenis

Moulin à eau dans le parc du Château, rue du Parc, n ° 4.
Bâti vers 1850, après la démolition de l 'ancien moulin banal.

Le moulin à eau de Presles se situe dans le parc du Château, en bordure de la Biesme. La présence d'une grande étendue d'eau, dans l'environnement immédiat du moulin, fait poser la question du mode d'alimentation du moulin à eau.

Au contraire de ce que l'on pourrait imaginer au premier coup d'oeul, ce n'est pas, à proprement parler, par un barrage coupant la vallée que le moulin dispose de la réserve d'eau qui lui est nécessaire. Un large talus se détache certes de la rive gauche et conduit de là, en enserrant une assez vaste réserve d'eau, vers le moulin.

Ce dernier n'est toutefois pas rattaché à la rive droite. Et le "talus" ne traverse donc pas la vallée.

En réalité, c'est plutôt à une structure répondant au modèle de la dérivation que l'on a affaire. Simplement, la dérivation s'élargit à son extrémité, formant en outre un plan d'eau pittoresque au pied du château. Cette configuration particulière explique que la "réserve" d'eau "dépasse" le moulin et se trouve, dans sa partie nord, nettement plus loin que la chute de celiui-ci. C'est probablement cette disposition inhabituelle qui donne au moulin d'Aiseau son allure paysagère peu commune. L'accès au bâtiment se fait par le talus enserrant le réservoir.

Le moulin se trouve de cette manière au beau milieu du talus qui coupe la vallée en deux dans le sens de la longueur.

Il se compose, pour l'essentiel, d'un corps de logis et du moulin proprement dit.

Le corps de logis, en moellon, est construit à l'aval du talus. Les ouvertures sont cantonnées de piédroits harpés. Deux hautes lucarnes percent la toiture.

Le moulin proprement dit est posé en équerre par rapport au corps de logis. Sans doute transformé par l'aménagement d'une toitue mansardée, il est plus haut que la partie réservée à la résidence du meunier. Trois lucarnes permettent l'accès aux greniers. La fonction plurielle du moulin (qui fonctionne également comme exploitatio agricole) explique des percements semblables à ceux traditionnellement réservés aux écuries.

Le bief de fuit se se trouve vers l'arrière et conserve son dispositif de vantellerie dans son état du 19e siècle.

Gérard BAVAY

Au XIIéme siécle, la terre de Presles appartenait à la famille Rumigny de Florennes, acquise ensuite par le Seigneur de Seraing, et puis par la famille d'Enghien, elle deviendra la propriété de la famille de Lierneux.
Au début du XIXéme siécle, Marie-Charlotte de Lierneux, épouse d'Emile d'Outrelemont, premier Comte de Presles et Ambassadeur d'Italie.
Ce sera son fils Charles qui fera édifier le magnifique château que nous connaissons aujourd'hui. Passionné de nature, il fera aménager autour du château, un superbe parc à l'anglaise.
Aujourd'hui le Comte d'Outrelemont occupe toujours le château. Cela fait quatre siécles que ce château est le patrimoine de la même famille.
Le parc est ouvert au public pour la cueillette des jonquilles qui foisonnent dans le parc.

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Le moulin du parc de Presles

Nous avons parlé à suffisance du moulin banal. Il serait superflu d’y revenir encore, sinon pour dire qu’ayant appartenu au ci-devant seigneur de Presles, tout l’héritage des Lierneux passa par la maison d’ Oultremont de Wégimont. En effet, lors de son mariage, la fille héritière de Théodore de Lierneux, nommée Marie-Françoise-Charlotte, baronne de Lierneux de Presles, apporta dans sa corbeille de noces tout le domaine de Presles, avec ses dépendances, à son cousin germain, le comte Émile-Charles d’Oultremont de Wégimont. Ce sera leur fils, le comte Charles d’Oultremont et son épouse, la comtesse Eugénie de Bryas, qui en seront les grands bénéficiaires. Le comte Charles aimait le beau, nous lui devons la construction du magnifique château de Presles et l’aménagement du parc. Comme toute médaille a son avers et son revers, les grands travaux entrepris par le châtelain rayèrent de la carte le chef-lieu de nos ancêtres, et presque tout ce qui environnait l’église Saint Remy, après 1851.

Le moulin banal n’échappa pas à la rénovation de l’endroit. Néanmoins, le comte Charles fera aménager un nouveau moulin à eau. Ce sont les bâtiments qui se situent sur le côté droit, au bout du chemin, qui se développe parallèlement à l’étang du château. De nos jours, cet ancien établissement est encore appelé «au moulin», quoique désaffecté après 1914. Ce complexe se composait du bâtiment principal, dans lequel les meules en pierre actionnées par la roue à aubes, réduisaient les grains en farine. Le meunier avait son logis et un grand jardin. En annexe, il y avait un gerbier. La prise d’eau à la Biesme se faisant en amont, l’eau était amenée sur la roue à aubes par un canal d’alimentation. Il se prolongeait au-delà du moulin, pour remettre l’eau à la rivière. Un barrage de poutrelles et de pales régulait le niveau. Ayant cessé leurs activités, les bâtiments seront remaniés pour en faire une scierie à bois. La roue à aubes sera retenue pour faire fonctionner une turbine, qui fournira de l’électricité à la scierie et pour l’éclairage du château.

Au siècle dernier, était meunier, Pierre Henin, né à Châtelet en 1790 et son épouse Marie-Thérèse Piton, née à Gerpinnes en 1788. Il était fils de Pierre Henin, né à Châtelet en 1753, tenan­cier du moulin banal de Presles. Cette famille Henin chassait de race, car les frères de Pierre, nommés Paul et Hubert, tenaient le moulin de Bouffioulx en 1775, et au XIXesiècle, François, petit-fils de Pierre, était meunier au Beau-Moulin à Châtelet. Après les Henin, nous trouvons au moulin de Presles Pierre Deveux. À la fermeture du moulin, arrivée, comme nous l’avons dit, peu avant les hostilités de 1914-1918, le tenancier-meunier locataire était Camille dou Moulin, Camille Devigne, marié à Tantine dou Soyeù, Constantine Gochet.

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In de Kadastrale Atlas van P.C. Popp (ca. 1860) vinden we deze "moulin à farine à eau" op sectie B nr. 169a in het bezit van D'Oultremont, comte Charles, rentier, Presles.

A. SMEYERS

"Moulins en Hainaut", Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
G. Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut", Mons, Hannonia, 2008 (Analectes d'Histoire du Hainaut, tome XI), p. 119-120.
"Le patrimoine monumental de la Belgique, t. 20, Hainaut. Arrondissement de Charleroi", 1994, p. 55-56.
www. patrimoinepreslois. be

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Laatst bijgewerkt: dinsdag 11 april 2017
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