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navigatie Romedenne (Philippeville), Namen
Foto van <p>Moulin de Romedenne<br />moulin de Chaweson<br />Moulin Bayot</p>, Romedenne (Philippeville), Foto: Ton Slings, Heerlen, 28.03.2012 | Database Belgische molens © Foto: Ton Slings, Heerlen, 28.03.2012

Moulin de Romedenne
moulin de Chaweson
Moulin Bayot

Rue du Moulin de Romedenne 19
5600 Romedenne (Philippeville)

au nord de la route Philippeville-Givet
sur le ruisseau la Chinelle
50.170085 N,4.686967 E

50.169487, 4.687059 (Google Maps)
Camping du Moulin de Romedenne s.a.
16e eeuw / 1658 / ca. 1750
Bovenslag watermolen
Korenmolen
Natuurstenen gebouw
Ingebouwd metalen bovenslagrad
Enkel nog het aandrijvingswiel: 3 steenkoppels (verwijderd)
Gerenoveerd gebouw
---,
Niet beschermd
Geen
Als restaurant en camping, tel. 082 67 76 95 (Marcel Sellier), e-mail: direction@campingdumoulin.be

Beschrijving / geschiedenis

Le moulin de Romedenne est un bâtiment en moellons de calcaire réglés en façade, est situé dans la vallée de la Chinelle (ou ruisseau de Chevrette), affluent de l'Hermeton et date du XVIIe siècle.

Les documents anciens témoignent que le moulin de Romedenne était initialement dénommé moulin de Chaweson au XVIe siècle. Cette dénomination évoluera bien évidemment au cours des temps mais ne sera plus utilisée dès la première moitié du XIXe siècle puisqu'elle n'est plus du tout connue aujourd'hui. 

XVIe siècle: Moulin de Chaweson
1574: Moulin de Chaiveson
1583 et 1585: Moulin de Chauvesson
1604: Moulin de Chauveson
1807, 1831 et 1837: Moulin de Chèvreson

La partie la plus ancienne du moulin est le mur pignon de gauche, seul vestige de la reconstruction du moulin en 1658 après sa destruction par un incendie. Le bief est située en contre-haut du moulin et alimente toujours l'une des deux roues qui est en place à l'intérieur le long de ce mur.

Un siècle après sa reconstruction, le moulin subit d'importantes réparations.

Au milieu du XIXe siècle, Joseph Xavier Bouty achète le moulin et fait procéder à son agrandissement.

La façade a alors été refaite et les ouvertures à linteau droit réfectionnées également. Cette transformation a été réalisée en 1855 par la famille Bouty comme en témoigne une girouette qui porte l'inscription "A (ou R?) B / 1855".

Le plus ancien document décrivant le mécanisme du moulin de Romedenne date du 1er octobre 1585. Ce mécanisme est alors constitué de deux "harnats tournans et travaillans", c'est-à-dire de deux tournants ou paires de meules: l'escoussière pour monder l'épeautre et le moulin à farine pour réduire le grain nu en farine. Chacun des tournants est actionné par une roue hydraulique motrice à auges alimentée en eau par le dessus. Ce mécanisme était probablement celui qui existait depuis le début de l'activité du moulin.

Un troisième tournant a été ajouté entre 1722 et 1792. Il s'agissait d'un moulin à braz, c'est-à-dire destiné à la fabrication à partir de l'orge du malt utilisé en brasserie. Cette modification ne modifie en rien les roues hydrauliques existantes mais exige une modification du mécanisme. La première roue actionne le moulin à farine et la seconde actionne le nouveau moulin à braz par une petite lanterne fixée à l'extrémité d'un arbrisseau. A l'autre extrémité une grosse lanterne s'engrène sur un rouet et actionne la meule supérieure de l'escoussière. Ce mécanisme était encore en activité le 22 juin 1837.

Vers 1856-1857, peu après être devenu propriétaire du moulin, Joseph Xavier Bouty fit procéder à la modernisation du mécanisme du moulin et fit agrandir ses bâtiments. Une seule roue hydraulique fit alors fonctionner quatre tournants.

Le moulin fut un des hauts lieux de l'assistance aux aviateurs alliés abattus lors de la guerre mondial 1940-1945.

Ce mécanisme était ainsi composé:

D'une seule roue hydraulique motrice en fer, de grand diamètre et de grande largeur; c'est cette roue que l'on peut encore voir actuellement à l'intérieur du moulin;

D'un arbre en fer sur lequel est fixé le rouet;

D'un haut-fer mû par le rouet au moyen de la lanterne principale, surmontée d'un hérisson dans lequel viennent s'engrener les quatre lanternes secondaires qui actionnent les meules supérieures des tournants.

Le mécanisme du moulin de Romedenne fut démonté en 1971 et il ne restera sur place que la roue hydraulique motrice et le rouet.

Le bâtiment est transformé en gîte de vacances.

Nous avons déjà présenté le moulin de Romedenne de façon très complète: nous le situons géographiquement, en donnent la description, en expliquent la dénomination. Nous précisons encore le cadre administratif et ce que recouvre le caractère «banal» du moulin. Les réarations et transformations apportés au bâiment et àson méanisme ont éalement éépassés en revue. En dernier lieu, Mr Dereine s'éait attachéàla préentation des difféents propriéaires du moulin, des seigneurs de Surice (fin XVe sièle) jusqu'àla transformation du moulin en restaurant en 1971.

LES MEUNIERS-LOCATAIRES

Les meuniers-locataires jusqu'en 1792

Les principales clauses du contrat de bail

Le moulin de Romedenne étant moulin domanial appartenant au seigneur de Surice jusqu'en 1794, le bail est, dans la plupart des cas, adjugé par la cour et justice de la seigneurie de Surice au plus offrant et dernier enchérisseur. La durée du bail est de 3, 6, 9 ans avec faculté de renon par les parties moyennant préavis après 3 ou 6 années.

Le meunier est tenu de maintenir et entretenir à ses frais et dépens «les harnats tournons et travaillons» (le méanisme du moulin) et de les relivrer en bon éat à sa sortie. Le procès-verbal de la valeur du mécanisme à l'entrée et à la sortie du meunier est dressé par des hommes de métier choisis par les parties et en présence des mayeur et échevins de la cour de Surice {«prisé et estimation»). Le montant de la plus-value est versé au meunier sortant qui, en cas de moins-value est tenu d'en verser le montant au seigneur, propriéaire du moulin.

Le montant du loyer est payable àterme éhu, soit tous les trimestres, soit tous les semestres.

Le moulin étant banal, le meunier s'engage par serment à respecter certaines obligations qui ne sont pas, dans la plupart des cas, reprises dans les contrats mais ont été spécifiées dans les «Chartres».

Les meuniers-locataires

Gilechon le moulnier (1501)
Comme nous l'avons vu supra, "Gilechon le moulnier de Seurice", demeurant à Surice manie le moulin en 1501 (64). Son prédécesseur se nommait Simon le moulnier. Waulelet le moulnier (1506) a vraisemblablement fait tourner le moulin: il est cité dans un acte du 9 janvier 1506 ci-après.

Gilechon le moulnier, dit Piro (1506-1535)
II achète le 9 janvier 1506 les droits et actions que peut avoir Jehan Roland de par son épouse sur une maison, grange, «pourprise» 65. Il est éhevin de la cour et justice de Surice et il loue encore le moulin en 1535 quand, le 9 septembre, il vend un «courtil» à Pirot Jamot 66.

Jehan Thomas (1568-1585)
On sait que Jehan Thomas est meunier du moulin de Romedenne en 1568 lorsque, le 13 mars, il procède, avec Evrard Thomas, son frère, Jehenne et Marie, ses soeurs, au partage amiable des biens délaissés par leurs parents 67.
En 1584, il est blessé au cours d'une rixe par un coup d'épée, «la plus grande partie de l'oreille dudit costé(senestre) couppé etabatue»68. L'auteur du méait s'éant enfui, la victime fait «crier» par le sergent «au pairon et place accoustumé» que celui qui est l'auteur de la blessure doit se faire connaîre dans les trois jours «àpeine d'estre réutépour cas vilain».
Françis Noë ayant avoué Jan Noë, son pèe, et Jehan Thomas acceptent l'arbitrage de Toussaint Robaux, bailli de Pesche et Surice, lequel, aprè avoir pris information des faits, déide le 28 déembre 1584 que «ledit Jan Noë, pour et au nom dudit Françis, son fils, serat tenu de faire avoir àses propres fraix et despens les préentes lettres certifficatoires dudit Jehan Thomas de laditte blessure et advenir d'icelle en considéation que l'oreille est un membre fort remarcable afin de monstrer cy aprè par luy que les siens icelle n'estoit advenue par autre occasion que ce que prescript».
Jan Noël payera les émoluments du médecin ou de toute autre personne qui a donné des soins au blessé et versera en outre à Jehan Thomas, «tant pour ses douleurs que pour ses séours» (inactivité, la somme de 30 florins Brabant en deux versements.
Jehan Thomas opèe la relivrance du moulin de Chaufveson le 1er octobre 1585 àToussaint Robaux, bailli de Pesche et Surice. Le méanisme du moulin àfarine et celui de l'escoussièe sont en bon éat et il est dûau meunier sortant la somme de 23 florins 14 patars pour plus-value 69.

Thomas Delenne (1585-1604)
Thomas Delenne succèe àJehan Thomas àla maniance du moulin de Romedenne, dénommé«Moulin de Chauvesson», par contrat de bail signéle 15 octobre 1585 par Toussaint Robaux, «bailly et recepveur de la terre et baronnie de Peixhe» au nom de Herman de Ghoer, baron de Pesche.
Le bail, d'une duré de neuf annés, commence au 1er octobre 1585 au loyer annuel de 60 muids de mouture d'éeautre ou froment de 6 rez mesure de Dinant, payables trimestriellement.
Le locataire est tenu de «furnir prestement àson entré pour esplingues àMademoi selle, la somme de cent florins, monnaie de Brabant».
Thomas Delenne manie le moulin du 1 octobre 1585 à la dernière fête de Pâques de l'an 1604, soit pendant 18 ans et demi.

Jean Gilson (1604-1613)
Le deuxième jour des fêtes de Pâques (avril) 1604, a lieu par la cour de Surice et à la demande de Toussaint Robaux, bailli et receveur de la terre et baronnie de Pesche, Surice, etc, la mise à cris et proclamation du moulin banal de Surice, dénommé «le Moulin de Chauveson» pour le terme de neuf annés commençnt la dernièe fêe des jours de Pâques. Le bail est adjugéàJean Gilson au loyer annuel de 60 muids et 1 rez de mouture.
La prisée et estimation est effectuée le 26 avril 1604 en présence des mayeur et échevins de la cour de Surice.

Jacques Wilmé(t) (1613-1616)
Jacques Wilmet a vraisemblablement succédé à Jean Gilson, dont le bail expirait en avril 1613, parce qu'il est meunier en 1616. Le 24 novembre de cette année, une rente de 6 florins est créée en sa faveur par Jean Franchoy, bourgeois de Lotenne (Surice) 70.

Henri Dinon (1618)
Henri Dinon a repris le moulin à bail : il est cité à l'audience du 2 7 septembre 1618 de la cour de Surice pour avoir contrevenu au serment prêté à son entrée dans le moulin en ne moulant pas par préséance les grains des habitants de la seigneurie de Surice 71.
On ne connait pas la date à laquelle il a fait relivrance du moulin.

Jacques Wilmet(1633-1635)
Jacques Wilmet est à nouveau meunier du moulin banal de Romedenne en 1633 après qu'il ait manié celui de Sautour 72.
Il l'est encore en 1635 et il est secondé par son fils, Henry contre lequel une plainte est déposée le 18 juillet de cette année par Remacle et Jacques Biston pour coups et outrages parce que ce dernier s'était plaint de ne pas avoir reçu la quantité de farine pour la quantité de blé qu'il avait remis à moudre 73.

Henry Wilmet (1635-1679)
Henri Wilmet a probablement succédé à son père à la maniance du moulin de Romedenne : il en est le meunier en 1649 quand il achète, le 20 mai, à Pier Gasback, époux d'Isabelle Wilmet, sa soeur, et à Jean-Baptiste Wilmet, son frère, les biens qu'ils possèdent à Romedenne et qui proviennent de la succession de Jacques Wilmet, leur père et beau-père 74.
Il l'est encore en 1670 quand le 29 octobre, Jacques Desmanet, époux de Marguerite Coquelet, veuve en premières noces de Jacques Wilmet, reconnaît avoir reçu de Henry Wilmet, meunier, la somme de 250 florins en payement de l'achat d'un terrain75. Il l'a été jusqu'au 1er mai 1679, date à laquelle il fait la relivrance du moulin à Louis Herman de Milendonck, propriétaire, et à Pierre Canivet, meunier entrant.

Pierre Canivet (1679-1681)
Pierre Canivet a signé le contrat de bail du moulin de Romedenne le 2 septembre 1678 pour une durée de neuf années qui commencent le 1er mai 1679 au loyer annuel de 440 patacons payables en deux termes égaux, le premier au jour de Noël et le deuxième au jour Saint-Jean-Baptiste.
Les biens loués comprennent le moulin banal de Romedenne avec «la censé bassecour, étables, jardins, pré et terres labourables au mêe lieu». Son contrat de la ferme seigneuriale de Pesche n'éant pas arrivéàexpiration, il s'engage àquitter cette ferme au jour de son entré dans la ferme de Romedenne.
Il n'accomplit pas les neuf annés stipulés dans le bail et il relivre le moulin le 5 mai 1681, aprè trois annés d'exploitation.

Lambert Goffin (1681-1683)
Par contrat signéle 13 avril 1681, Louis Herman comte de Milendonck donne en location àLambert Goffin le moulin banal de Romedenne pour une duré de six annés (la duré qui restait àcourir du bail prééent) àcommencer le 1er mai 1681 pour expirer le 30 avril 1687.
La banalité du moulin est rappelée dans le contrat : obligation par le meunier de «mouldre bien et fidellement les moulnés des bourgeois, chacun àson tour sans les laisser ni permettre d'aller mouldre ailleurs enpréudice delàbannalitédudit moulin».
Le propriéaire s'engage àfaire construire une maison en un endroit proche du moulin pour y loger le meunier qui devra avancer les sommes dues pour la maind'oeuvre, lesquelles sommes seront déuites des montants du loyer du moulin.
Le montant de la location s'élève à 800 florins Brabant payables au jour de la Toussaint et aux Pâques, ainsi que 50 patacons de vin une fois et 2 souverains d'or à remettre au greffier de la cour et au valet de chambre du propriétaire.

Pierre Ernotte (1683-1699)

Le contrat de location du moulin banal est signé le 7 octobre 1683 par Louis Herman comte de Milendonck et Pierre Ernotte devant le greffier de la cour et justice de Surice.
La durée du bail est fixée à six années et demi qui prennent cours le 1 novembre prochain pour finir le 1 mai 1690.
Le propriétaire, qui s'était engagé dans le contrat de bail précédent à faire construire une maison d'habitation pour y loger le meunier, n'a pas rempli cette promesse parce qu'il a été mis fin prématurément au contrat, c'est-à-dire le 1er novembre 1683 (après deux ans et demi), au lieu du 1 mai 1687. Cette clause est reprise dans le nouveau contrat.
Le montant du loyer s'élève à 700 florins Brabant payables à deux termes, savoir 350 florins au 1er mai et 350 florins au jour de la Toussaint. Le meunier locataire est tenu de remettre au propriétaire du moulin 100 patacons pour vins en deux fois : 50 patacons à son entrée et 50 patacons le 1er mai 1684 avec en outre un demi-souverain d'or au bailli du seigneur.
Ce bail a été renouvelé pour une durée de neuf années, c'est-à-dire du 1er mai 1690 au 1er mai 1699, période au cours de laquelle Pierre Ernotte décède; sa veuve, Anne Preudhomme, termine le bail et fait la relivrance du moulin le 30 avril 1699 à Martin et Benoît Mineur.
Le mécanisme du moulin à farine, qui n'a pas été modifié (deux tournants actionnés chacun par une roue hydraulique) est estimé à la somme de 1.540 florins 8 sous 4 patars.

Martin et Benoit Mineur (1699-1702)
L'affermage du moulin, avec 4 bonniers de prairie, est mis à criée publique du 9 mars 1699 en présence des mayeur et échevins de la cour de Surice pour le terme de 3, 6 ou 9 ans à commencer le 1er mai 1699.
Il est porté dans les conditions de vente que les assujettis à la banalité du moulin étant dans l'obligation d'apporter leurs céréales au moulin et de reprendre les farines, le meunier doit «moudre au vingt-quatrièe fidèement les mounés des bourgeois chacun à son tour, comme il s'est toujours pratiqué sans les laisser aller moudre ailleurs au préudice de laditte banalité».
Les nouveaux meuniers-locataires manient le moulin pendant trois annés seulement, c'est-à-dire jusqu'au 30 avril 1702.

Mathieu Riffon (1702-1705)
Mathieu Riffon, qui a épousé Anne Preudhomme, veuve de Pierre Ernotte, devient locataire du moulin vraisemblablement à partir du 1er mai 1702. En effet, dans une requête adressée à l'administrateur des biens de la comtesse de Milendonck, dame de Surice, mais non datée (elle date du début de l'année 1705 : l'apostille des mayeur et échevins porte la date du 19 février 1705), il écrit avoir tenu le moulin pendant trois années au loyer annuel de 800 florins et il demande remise partielle de ce montant pour divers motifs dont le rendement médiocre de la prairie d'une superficie de 4 hectares.

Joseph Mabille (1711-1722)
Joseph Mabille a contracté bail à partir du 1er mai 1711 parce que, en date du 10 décembre 1720, il signe un nouveau contrat pour location d'une durée de neuf années à partir du 1er mai 1720 du moulin avec la prairie en dépendant, «de mêe et ainsi qu 'il en a jouit jusqu'àpréent en vertu d'un bail et remise prééente» au loyer de 650 livres, la livrance du moulin lui ayant ééfaite en 1711 76.
Mais après deux ans seulement de maniement du moulin, il en fait la relivrance le 22 juin 1722 àJean-Baptiste Dufey, receveur du Prince de Croy pour servir ensuite de livrance au meunier adjudicataire.

Joseph Henry (1722-1765)
La sénce d'adjudication de la location du moulin a lieu le mêe jour, 22 juin 1722, au cours de laquelle Joseph Henry est délaréadjudicataire pour le loyer annuel de 780 florins 77 pour le terme de neuf annés qui prennent cours le 24 juin 1722 (nativitéde saint Jean-Baptiste) et la livrance du moulin est effectué le 14 déembre 1722.
Ce bail est vraisemblablement reconduit àquatre reprises parce que Joseph Henry est encore meunier du moulin de Romedenne le 18 aoû 1763 quand il dicte son testament au notaire Faverly78, testament par lequel il lèue tous ses biens à Thédore Petit, meunier àSaint-Aubin.

Jean Joseph Bayot (1765-1783)
Jean Joseph Bayot exploite le moulin banal de Romedenne en vertu du bail signéle 10 juillet 1765 79 et renouveléle 28 juin 1774 pour le terme de neuf annés qui commencent le jour de la Saint-André(30 novembre) 1774 avec facultéde renon après 3 ou 6 années moyennant un préavis de trois mois, et au montant annuel de 750 livres de France 80. Jean Joseph Bayot semble avoir vécu toute sa vie à Romedenne où il est né et baptisé dans l'église paroissiale (Surice) le 25 février 1715, fils de Joseph Bayot et d'Anne Haingot. Il épouse dans la même église le 28 juillet 1748 Marie Joseph Debin, aussi originaire de Surice et leurs quatre enfants y sont baptisés : Jean Joseph le 6 septembre 1749, Jean Charles le 12 avril 1752, Jean-Baptiste le 4 octobre 1755 et Louis Joseph le 28 mars 1760. Il décède à Romedenne le 15 octobre 1785 dans sa 71e année après avoir initié Jean Joseph, son fils aine, au métier de meunier.

Jean Joseph Bayot fils (1783-1792)
Le bail signé par Jean Joseph Bayot étant venu à expiration, le moulin banal de Romedenne est donné en location à son fils aine, aussi prénommé Jean Joseph, par contrat signé le 27 novembre 178381 pour une durée de neuf années qui prennent cours le jour de la Saint-André prochaine au loyer annuel de 850 livres de France payables par trimestres et aux mêmes conditions que celles du contrat signé antérieurement par son père, lequel se rend caution solidaire.
Ayant épousé Marie Joseph Lorent le 10 mars 1777, il est père de quatre enfants nés à Romedenne et baptisés en l'église paroissiale de Surice : Jeanne le 1er mai 1778, Modeste Joseph le 9 octobre 1780, Marie Bernardine le 26 juin 1783, décédée en célibat le 14 novembre 1819 et Marie Joseph le 4 juillet 1787. Il termine son contrat de neuf années le 30 novembre 1792 et relivre le moulin le 7 décembre 179282 pour manier le moulin à farine de Vodelée qu'il a fait construire en 1791 après que les abbé, prieur et religieux de l'abbaye bénédictine Saint-Jean-Baptiste de Florennes, seigneurs du lieu, lui aient cédé le 15 janvier 1791 un terrain d'une superficie de 1 bonnier et le coup d'eau moyennant une rente annuelle de 10 florins Brabant Liège 83.
Il décède à Romedenne le 13 mars 1793, 3 mois et demi après qu'il ait cessé de faire tourner le moulin de ce lieu.

La communauté de Surice (1792-1799)
Pendant que le bail signé le 27 novembre 1783 par le Duc de Croy et Jean Joseph Bayot fils suit son cours, le propriétaire du moulin «met àstiet et bail local en faveur de la communauté de Surice le moulin banal de Romedenne avec la prairie yjoignante» pour le terme de soixante-neuf années qui prendront cours le 30 novembre 1792, date de la fin du bail précédent, sans qu'aucune des parties ne puisse donner renon. Le contrat est signé le 26 mars 1790 84.
La communauté accepte la valeur du moulin sur base du procès-verbal d'évaluation qui sera dressé à la fin du bail conclu par Jean Joseph Bayot, c'est-àdire le 30 novembre 1792, et elle s'engage à en verser le montant à ce dernier.
Le montant annuel du loyer s'élève à 850 livres de France payables en mains du receveur du duc de Croy à Pesche dont le premier versement devra être effectué le jour de la Saint-André (30 novembre) 1793.
Il apparaît que les «bourgeois, manants et habitants de la communautéde Surice, spéialement convoqué et assemblé le 1er mars 1790 85» ont déidéàl'unanimitéde prendre àbail le moulin dans le but de ne plus êre soumis aux impéatifs de la banalité.
En effet, une clause du contrat ne laisse aucun doute à ce sujet, clause ainsi rédigée : «se réervant nénmoins laditte communautérepreneuse pendant le tems du préent bail la facultépour un chacun des membres de laditte banalitéd'aler en quel moulin il leur plaira moudre àleur volontétout ce qui leur sera néessaire. Voir cependant qu'àla révolution duprésentbail, le seigneur rentrera dans tous ses droits de banalité comme il en a toujours joui de tout temps en vertu de la charte reposante au ferme sans que pour ce il puisse y être en rien dérogé».
Ce bail n'arrivera pas àexpiration en 1851 parce que, comme nous l'avons vu, le moulin de Romedenne est devenu bien national et vendu le 20 juin 1799. La commu nautéde Surice n'exploite pas le moulin jusqu'àcette date mais le sous-loue.

Les meuniers-locataires à partir de 1792

Comme nous venons de le voir, le statut du moulin de Romedenne est modifié à partir de 1792 par l'abrogation de sa banalité. Cette abrogation est générale dans le territoire de la ci-devant Belgique en vertu du décret du 15 décembre 1792 imposé par l'occupant français qui n'a été d'application qu'à partir du 16 frimaire an V (6 décembre 1796).

Jacques Bosquet (1792-1798)
Par contrat du 17 novembre 179186, la communauté de Surice remet et rend à ferme le moulin de Romedenne à Joseph Bosquet pour le tenir pendant le terme de neuf années qui commenceront le 30 novembre 1792 et pour finir à pareil jour en 1801, avec faculté de renon pour les parties après 3 ou 6 années moyennant préavis de six mois et au loyer de 850 livres de France, ce qui est le montant à verser par la communauté de Surice au propriétaire du moulin.
Il devra reprendre à ses risques et périls le mécanisme du moulin («prisures») et en payer la valeur au meunier sortant, cette valeur ayant ééfixé par experts.
Il est expresséent conditionnéque les «paroissiens» de Surice jouiront du droit et libertéd'aller moudre oùils trouveront àpropos et la communautés'engage àfaire faire annuellement deux corvés par chaque chef de famille pour casser les glaçns ou pour faire toute autre chose, et àchaque propriéaire «ayant chariot ou charette» de faire une corvé au profit du meunier.
La livrance du moulin par Jean Joseph Bayot àJacques Bosquet a lieu le 7 déembre 1792 87, moulin qui est composéde deux roues hydrauliques motrices et de trois tournants. Joseph Bosquet est néet baptiséàRoly le 23 juillet 1745, fils de Nicolas Bosquet et d'Anne Marie Patigny.
Il déèe àSurice le 14 avril 1794 aprè avoir exploitéle moulin pendant 16 mois et Joseph Bariet, son neveu continue le bail.
Cependant, le moulin a éédonnéen sous-location par la communautéde Surice àNicolas Dricot par contrat passédevant notaire le 17 mai 179588 pour le terme de neuf années àcommencer le 30 novembre 1795. Mais Joseph Bariet refuse de quitter le moulin et il semble qu'il ait obtenu gain de cause parce qu'il occupe le moulin jusqu'au 30 novembre 1798, soit pendant six annés 89, mettant fin au bail signépar son oncle à la suite du renon que lui a signifiéla communautéde Surice le 6 frimaire an VI (26 novembre 1797) 90. La livrance du moulin est effectué le 9 frimaire an VII (29 novembre 1798) àGabriel Votet91.

Gabriel Votet (1798-1804)
Gabriel Votet est adjudicataire de la location du moulin de Romedenne en la sénce d'enchèe publique du 7 brumaire an VII (28 octobre 1798 91 aprè avoir surenchéi jusque 800 livres pour le terme de neuf annés qui commenceront le 10 frimaire an VII (30 novembre 1798) pour finir àpareil jour en 1807.
Une clause du contrat apporte une modification àla coutume et elle est relative au droit de mouture : le meunier est tenu de moudre au vingtièe toutes les cééles («mounés»), brai pasture (orge germé de tous les habitants de la commune avec obligation d'aller chercher le produit àmoudre.
La clause de la libertédu choix du moulin par les habitants de la commune est reprise dans les clauses du bail.
Gabriel Votet (ou Wotet) est né à Gochenée et y baptisé le 19 août 1753, fils de Gabriel Wotet et de Catherine Gollier. Il vient résider à Surice où il est cultivateur après avoir épousé le 30 octobre 1776 Marie Marguerite Biston qui met deux enfants au monde : Charles Théodore baptisé le 9 mai 1776 et Marguerite baptisée le 4 mai 1779.
Renon du bail du moulin lui ayant été notifié le 11 floréal an XII (1er mai 1804) par l'huissier Laurent Loizelier qui instrumente à la requête de JeanBaptiste Berton et de Marie Thérèse Bodson, acquéreurs du moulin par adjudication publique du 2 messidor an VII (20 juin 1799), Gabriel Votet quitte le moulin le 10 frimaire an XIII (1er décembre 1804) après l'avoir fait tourner pendant six années 92 et il consent à l'estimation du mécanisme du moulin qui est effectuée par les experts le 9 frimaire an XIII (30 novembre 1804).

Albert Alfred Scohier (1804-1807)
Albert Alfred Scohier manie le moulin en vertu d'un bail sous seing privé en date du 29 nivôse an XI (19 janvier 1803), à partir du 30 novembre 1804 pour le terme de neuf années au loyer annuel de 900 francs, plus la contribution 93.
Il ne reste cependant au moulin que pendant trois années : Marie Thérèse Bodson, au nom de son mari, Jean-Baptiste Berton qui est lieutenant-colonel des chasseurs au service de France, et Albert Scohier résilient de commun accord le contrat qui les liait et ils déclarent y mettre fin le 30 novembre 1807 94. Cette résiliation fait suite à une action intentée devant le tribunal civil de Dinant pour non-paiement du montant du loyer par le meunier qui s'engage à remettre la somme de 1.800 francs.
Les experts procèdent à l'évaluation du mécanisme du moulin le 30 novembre 180795, mécanisme composé de deux roues motrices hydrauliques et de trois tour nants.

Gabriel Votet (1807-1817)
Le moulin devenant libre d'occupation, Marie Thérèse Bodson, au nom de son époux, signe un nouveau contrat le 23 juin 1807 avec Gabriel Votet, cultivateur domicilié à Surice qui jouira du moulin pendant neuf années prenant cours le 30 novembre 1807.Pour prix du loyer, le locataire-meunier paiera annuellement au bailleur la somme de 900 francs échéant le 1er novembre de chaque année et il acquittera les contributions 96. Ce bail, qui prend fin le 30 novembre 1816, est prolongé d'un an, c'est-à-dire jusqu'au 30 novembre 1817, date à laquelle Gabriel Votet fait la relivrance du moulin97.

Pierre Burniat (1817-1822)
Le moulin de Romedenne, muni de trois tournants, est remis à bail par contrat du 15 novembre 1817 signé par Maximilien de Robaulx, à Pierre Burniat, propriétaire, demeurant à Surice où il serait né vers 1764, fils de Jean Burniat et de Marie Françoise Biston, pour une durée de neuf années qui prennent cours le 30 novembre 181798. Pour prix et fermage, le locataire s'engage à payer annuellement au propriétaire la somme de 900 francs, argent de France, faisant en argent des Pays-Bas réunis celle de 425 florins pour les trois premières années et la somme de 1.200 francs ou 567 florins les six dernières années. Le loyer annuel est payable moitié au 1er novembre et moitié au 1er juin dont le premier terme sera payable le 1er mai 1818.
Pierre Burniat manie le moulin jusqu'au 1er mai 1822 et il en fait la relivrance le 5 mai de la même année ". Il décède à Surice le 8 octobre 1824.

Jean Joseph Léonard (1822-1831)
Cette relivrance est faite à Jean Joseph Léonard, fermier de la ferme du Manoir à Floreffe, qui a accepté les conditions de location que lui a faites Louis Maximilien de Robaulx par contrat du 3 mai 1822 10°. Le moulin, dit de Chevresson situéau hameau de Romedenne, commune de Surice, avec bâiments d'aisances et déendances, y compris la prairie du moulin et diverses terres, est donnéen location pour une duré de neuf annés qui ont pris cours le 1er mai 1822, sans qu'il puisse y êre renoncéde part et d'autre sauf si le repreneur ne remplit pas ses obligations dont entre autres celle d'occuper et de tenir le moulin par lui-mêe sans pouvoir le sous-louer ni le remettre à d'autre à quel titre que ce soit.
Pour prix du loyer et fermage annuel, le meunier-locataire paiera la somme de 1.329 francs, faisant argent des Pays-Bas 627 florins 95 cents, en espèce d'or ou d'argent coursable dont la moitié du premier payement échoira le 1 novembre 1822 et l'autre moitié le 1er mai 1823. Il est en outre tenu de payer les contributions publiques qui seront assises sur les biens loués.
En cas de défaut de payement du loyer ou d'accomplissement des conditions du bail, il sera libre au bailleur de donner congé au locataire pour mettre fin au bail le 1er mai suivant après sommation de six mois. Jean Joseph Léonard exécute les conditions du contrat de bail jusqu'à sa date d'expiration, le 1er mai 1831. Il fait la relivrance du moulin le 29 avril 1831101 à Louis

Maximilien de Robaulx, le propriétaire qui demeure à Soumoy.
Le mécanisme du moulin dit «de Chevreson», n'a pas éémodifié: il est composéde deux roues motrices et de trois tournants (moulin à farine, moulin à brais et escoussière) dont la valeur est estimée à 2.383,02 florins des PaysBas, en ce compris la valeur du grand réservoir, du canal conduisant l'eau sur le moulin et de la touraille.

Louis Joseph Bouty (1831-1837)
Lorsque a lieu la relivrance du moulin par Jean Joseph Léonard le 29 avril 1831, Maximilien de Robaulx n'a pas encore pu donner son bien en location. Après que le moulin eut été inactivé pendant deux mois, il est donné en location le 20 juin 1831 (102) à Louis Joseph Bouty, meunier demeurant à Vodelée qui, comme nous l'avons vu, a pris en location le 4 février 1816 avec son frère, Jean Nicolas, le moulin de Vodelée pour une durée de dix-huit années.
Le bail aura une durée de trois, six ou neuf années au choix respectif des parties en s'avertissant réciproquement et par écrit six mois avant l'expiration des trois ou six premières années qui ont commencé le 1er mai 1831. Sont donnés en location moyennant la somme annuelle de 307 florins 12 cents et demi des Pays-Bas :
• un moulin à eau à trois tournants faisant de blé farine, dit de Chevreson,
• l'ancien jardin tenant à l'étable,
• l'étable et les toits à porcs,
• la maison d'habitation, grange et autres bâtiments du moulin.
Entre autres obligations, le meunier-locataire s'engage à ne faire aux moulin, mécanisme et ustensiles aucun changement ni construction nouvelle et de ne céder son droit au bail sans consentement exprès et écrit du bailleur.
Le moulin n'ayant pas été activé depuis la sortie de Jean Joseph Léonard et la prisée ayant eu lieu le jour de sa sortie, Louis Joseph Bouty déclare accepter cette estimation.

Louis Joseph Bouty qui est né à Vodelée et y baptisé le 5 mai 1776, fils de Thierry Bouty et de Marie Catherine Michel, épouse le 18 messidor an IX (7 juillet 1801) en la même commune Marie Marguerite Wauthier, née à Soulme le 22 juillet 1780, fille de François Wauthier et de Catherine Renson.Le marié exerce le métier de cultivateur à Vodelée où il est maire de la commune.
Leurs enfants y sont nés, Jacques excepté : Louis Joseph né le 3 fructidor an IX (21 août 1801), Marie Alexise, née le 7 frimaire an XII (29 novembre 1803), Joseph Xavier,
né le 4 mars 1807, Jacques François né à Dinant le 27 septembre 1809, Louis Joseph Maurice, né le 6 août 1814. Son épouse, Marie Marguerite Wauthier étant décédée au moulin de Vodelée le 20 mai 1816, Louis Joseph Bouty épouse à Vodelée le 7 février 1823 en secondes noces Geneviève Dineur qui demeure avec lui au moulin de Vodelée où elle tient vraisemblablement le ménage. Son frère puiné, Jean Nicolas Bouty, s'étant rendu acquéreur du moulin de Romedenne mis en vente publique le 15 avril 1835, Louis Joseph Bouty met fin en juin 1837 au bail qu'il avait conclu le 21 juin 1831 avec Louis Maximilien de Robaulx, soit après six années de maniance du moulin.

Joseph Xavier Bouty (1837-1854)
Joseph Xavier Bouty, son fils, devient locataire du moulin, dit de Chevreson, en vertu d'un bail verbal passé avec Jean Nicolas Bouty, son oncle paternel. Le mécanisme du moulin, qui lui est livré le 22 juin 1837, est composé de trois tournants mus par deux roues motrices hydrauliques 103.
Il reste locataire du moulin jusqu'au 24 avril 1854, date à laquelle il en devient propriétaire lors de la mise en vente publique par les héritiers de Jean Nicolas Bouty.

Louis Grégoire (1942-1943)
A partir du 24 avril 1854, le moulin de Romedenne n'est plus donné en location par les propriétaires qui l'activent eux-mêmes pendant 87 ans, jusqu'au 31 décembre 1941, date à laquelle Alice Le Corbesier a la jouissance du moulin en vertu de l'acte de vente du 6 mars 1941.
Elle remet le moulin en location aux vendeurs, Louis Grégoire et Aurélie Dumont, à partir du 1 janvier 1942 jusqu'au 31 décembre 1943, les locataires ayant racheté le moulin le 13 décembre 1943 avec jouissance à partir du 1 janvier 1944.
Louis Grégoire a ensuite activé le moulin en tant que propriétaire jusqu'en 1945- 1946, époque de son immobilisation définitive.

CONCLUSIONS

On est certain de l'existence du moulin de Romedenne à la fin du XVe siècle, qui est banal jusqu'en 1792 et qui appartient jusqu'en 1799, au seigneur de Surice, vassal du prince-évêque de Liège. Il est donné en location au plus offrant et dernier enchérisseur par acte passé devant la cour de Surice.
Anne Emmanuel de Croy, dernier seigneur de Surice, ayant été déclaré émigré, est dépossédé de ses biens qui sont nationalisés. Le moulin de Romedenne est mis en vente publique en 1799 et il reste la propriété de privés qui le donnent en location ou l'exploitent personnellement jusqu'en 1945-1946 quand son activité est définitivement arrêtée comme l'est à cette époque celle de nombreux moulins à farine mus par l'eau dans l'Entre-Sambre-et-Meuse.

NOTES

64. A.E.N., Echevinage Surice, n° 36.
65. A.E.N., Echevinage Surice, n° 36.
66. A.E.N., Echevinage Surice, n° 37.
67. A.E.N., Echevinage Surice, n° 39.
68. A.E.N. , Echevinage Surice, n° 40.
69. A.E.N., Communes ancien régime, Surice, n° 1. Les procè-verbaux des prisés et estimations du méanisme du moulin ainsi que les contrats de bail qui suivent sont classé dans cette liasse. Nous ne mentionnerons pas les rééences de ces actes.
70. A.E.N., Echevinage Surice, n° 41.
71. A.E.N., Echevinage Surice, n° 64.
72. A.E.N., Echevinage Surice, n° 5.
73. A.E.N., Echevinage Surice, n° 75.
74. A.E.N., Echevinage Surice, n° 28.
75. A.E.N., Echevinage Surice, n° 29.
76. A.E.N., Echevinage Surice, n° 45.
77. Le nom de l'adjudicataire ne figure pas sur le document. On le connait par le procè-verbal de livrance du moulin en date du 14 déembre 1722.
78. A.E.N., Protocoles notariaux, n° 3288.
79. Le texte de ce document n'a pas été trouvé, quoiqu'il ait été enregistré le 29 novembre 1765 devant la cour de Surice. Son existence est attestée dans le contrat de bail qui suit.
80. A.E.N., Protocoles notariaux, n° 3702.
81. A.E.N., Protocoles notariaux, n° 3705.
82. A.E.N., Protocoles notariaux, n° 3709, acte n° 46.
83. A.E.N., Protocoles notariaux, n° 3899.
84. A.E.N., Protocoles notariaux, n° 3 708, acte n° 24.
85. A.E.N., Protocoles notariaux, n° 3708, acte n° 24.
86. A.E.N., Protocoles notariaux, n° 4146.
87. A.E.N., Protocoles notariaux, n° 3709, acte n° 46.
88. A.E.N., Protocoles notariaux, n° 4146.
89. Nicolas Dricot proteste le 25 janvier 1796 devant le notaire Yernaux de réidence àFlorennes de tous frais, dommages et intéês qu'il pourrait subir àraison de l'empêhement de l'entré en jouissance du moulin (A.E.N., Protocoles notariaux, n° 7631).
90. A.E.N., Protocoles notariaux, n° 4566
91. A.E.N., Protocoles notariaux, n° 3901.
92. A.E.N., Protocoles notariaux, n° 6411, acte n° 39. Cet exploit d'huissier est annexéau bail du 1er brumaire an VII.
93. A.E.N., Enregistrements et Domaines, n° 1155, f° 66..
94. A.E.N. , Protocoles notariaux, n° 4862, acte n° 848.
95. A.E.N., Protocoles notariaux, n° 7641, acte n° 49.
96. A.E.N., Protocoles notariaux, n° 4862, acte n° 887.
97. A.E.N., Protocoles notariaux, n° 7650, acte n° 114.
98. A.E.N., Protocoles notariaux, n° 7650, acte n° 111.
99. A.E.N., Protocoles notariaux, n° 7655.
100 A.E.N., Protocoles notariaux, n° 7655.
101 A.E.N., Protocoles notariaux, n° 6407, acte n° 10.
102 A.E.N., Protocoles notariaux, n° 6407, acte n° 17.
103 A.E.N., Protocoles notariaux, n° 6413, acte n° 60.

Georges DEREINE
Rue des Bas-Prés, 19 - 5000 Namur

Le moulin à farine de Romedenne vers 1920 (Carte postale ancienne. Collection Alain Morelle).

SOURCES

I. Sources manuscrites

A.Ca.N. (Administration Cadastre Namur)
Commune de Romedenne
Commune de Surice
A.E.L. (Archives Etat Liège)
Cour féodale de Liège : nos 53, 59, 68, 69, 76, 85, 87, 92, 93, 98, 105, 111, 114, 115, 118, 121, 122, 124.
A.E.N. (Archives Etat Namur)
Communes ancien régime Surice : n° 1.
Domaines nationaux : n° 104.
Echevinages
Sautour: n° 5.
Surice: nos 9, 28, 29, 36, 37, 39, 40, 41, 45, 64, 75.
Enregistrement et Domaines: nos 1155, 1895, 2090, 2100.
Protocoles notariaux: nos 3288, 3699, 3702, 3705, 3708, 3709, 3899, 3901, 4146, 4566, 4728, 4862, 6407, 6411, 6413, 6430, 7641, 7649, 7650, 7655.
B.H.D. (Bureau Hypothèques Dinant)
Transcriptions: nos 723, 740, 1684, 2350, 2696, 4110, 4607, 4735, 6355.
S.H.A.T. (Service Historique Armée Terre - Vincennes)
Dossier du Général Jean-Baptiste Breton

II. Sources imprimées

Le Moniteur belge
Pasinomie

III. Travaux

N. Anselot et L. de Ponthier, Autour et alentours du moulin banal de Belvaux dans l'ancienne prévôté de Revogne, 1984.
Ctede Villermont, Pesche dans Annales de l'Académie d'Archéologie de Belgique, t. XLI, 4e série, t. I (1885), pp. 5-263.
J. Renier, Histoire d'Andrimont (lez Verviers) et de l'ancienne commune des Croisiers, Verviers, 1896.

Georges DEREINE

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De eerste benaming van deze banmolen was "moulin de Chaweson" (16e eeuw). De laatste molenaar Louis Grégoire hield de molen in werking tot in 1945/1946. In 1971 werd de molen omgebouwd tot restaurant. Van het binnenwerk blijven enkel nog het gietijzeren aandrijfrad op de houten wateras en het grote, inwendige metalen bovenslagrad (nu achter een glazen wand) over.

Georges Dereine, "Le moulin à farine de Romedenne", in: Le Guetteur Wallon, 1996, nr. 2, p. 48-66; n° 3, p. 93-106.
Carte postale ancienne (Collection Alain Morelle) vers 1900. Le moulin à farine de Romedenne.

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