Le 6 mai 1786, octroi en faveur des maîtres et associés au charbonnage de Strépy et Bracquegnis, pour  un moulin à eau et y joindre un tournant à tordre huile, à charge d'une reconnaissance de quatre razsières de froment "sur un ruisseau (le Thiriau) au dit Braquegnies, à l'effet de faire jouer des pompes pour enlever les eaux de leur exploitation" ("pour exerrer les eaux de leurs dits ouvrages de charbonnage").
Opposition de Sébastien Delporte, meunier du moulin du Tombois à Bracquegnies-lez-Strépy, et de Philippe-Ferdinand-Joseph, comte de Rodoan, de Boussoit, maréchal héréditaire de l'ordre teutonique au baillage des Vieux-Joucs, seigneur de Strépy, Bracquegnies, Marieux, etc., qui invoque ses droits de haut justicier.

Sur le plan parcellaire de Popp vers 1870, section A n° 358g.

Le bâtiment est toujours en place vers 1985.

Jules DEWERT, PARMENTIER & Gérard BAVAY

Archives
Archives générales du royaume à Bruxelles, Conseil des Finances, n° 1926 (octroi de 1786)

Ouvrages
Gérard Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut - Inventaire descriptif", Mons, Hannonia, 2008. (Analectes d'histoire du Hainaut, tome XI), p. 378.
"Moulins en Hainaut", Mons, Hannonia / Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
Jules Dewert, "Les moulins du Hainaut. Arrondissement de Mons", Annales du Cercle d'histoire et d'archéologie de Baudour, t. 4, 1939, p. 1-202 (180-181)