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Strépy-Bracquegnies (La Louvière), Henegouwen


Algemeen
Collectie
Verdwenen Belgische Molens
Naam

Moulin du Tombois

Ligging
Tombois
7110 Strépy-Bracquegnies (La Louvière)

entre Bracquegnies et Thieu


toon op kaart
Type
Watermolen
Functie
Korenmolen
Gebouwd
voor 1608 / 1779, iets verder herbouwd
Verdwenen
1765, stilgelegd / ca. 2000, sloop gebouw
Beschrijving / geschiedenis

Le Moulin du Tombois était un moulin à eau entre Bracquegnies et Thieu, bâti avant 1603.
"A Mons, le 4 juin 1603. Devant les hommes de fief du comté de Hainaut et court de Mons, comparut Gudart Michiel, mousnier, demeurant à Ville-sur-Haine, et noble dame Jeanne de Ruwault, dame de Boussoit, Estrepy, Bracquegnies, Espiennes, Raigueval, etc., dernièrement vesve de Messire Charles de Lannoy, luy vivant chevalier, seigneur du Haulpont, Bersée, etc.

Michiel reconnait avoir pris à ferme pour douze ans "routiers et continuelz commençant au jour Saint Jean-Baptiste prochain du présent an 1608 son moulin à ban, huissine et maison de Bracquegnies, et que l'a tenu précédentement de cense Jean Valin, et auparavant luy Martin de Leaux avec plusieurs parties de pretz y appendans, contenant quattre à cinq journels en plusieurs pièces."
Il devra livrer les nouvelles meules nécessaires et les nouveaux harnas et les laisser, à sa sortie, à la dite dame de Strépy. Il paiera "l'ameurissement, des meules et harnas" et réciproquement sera payé de la "mélioration". Il devra faire les ouvrages de maçonnerie, charpantage, couverture. Le droit de mouture sera du seizième, et non plus. Il entretiendra les digues et écluses en amont et en aval du moulin; il devra "hérinier" (nettoyer) la rivière quand il en sera besoin. Il paiera cent livres tournois par an.

Le 11 juin 1605 une nouvelle meule de treize pouces d'épaisseur est livrée. Le 13 mars 1617, il promet de payer vingt livres tournois pour chaque pouce "d'admeurissement".

Digues et écluses en amont et en aval du moulin en 1608.

Disparu en 1765 mais la "masse" existe encore en 1778, au comte de Boussoit.

3 février 1778. Renvoyé à l'avis de la Chambre des Comptes la requête du sieur Delporte demandant octroi pour la construction d'un moulin à moudre grains et brais à Bracknies.

Requête le 22  novembre 1777 du comte de Rodoan demandant à pouvoir reconstruire en cas de besoin le moulin à eau à moudre grains qui existait dans un pré entre Braquenies et Thieu. Le 23 mars 1778, demande d'avis de la Chambre (Conseil des Finances, carton 777).

Maurice Collet, meunier du moulin de Biniaux (Bignault), à Houdeng, cherchant à établir un de ses enfants, demande de pouvoir ériger un moulin à eau à moudre grains et à deux tournants à Bracquegnies. Même demande de Sébastien Delporte.

Philippe-Ferdinand-Joseph, comte de Rodoan, de Boussoit, chambellan, a appris que Collet et Delporte demandent octroi pour un moulin à eau à Bracquegnies, paroisse de Strépy, près du dit Boussoit, sous prétexte que le moulin à vent que le représentant a fait construire en ce dernier endroit, ensuite de permission lui accordée par lettres patentes du 20 juillet 1765, doit être transporté au village de ... distant de trois lieues des dits Boussoit, Strépy et Bracquegnies, ce qui gênerait fort les habitants de ces trois endroits...

Le comte de Boussoit est intentionné de rebâtir au dit Bracquegnies, dont il est le seigneur haut justicier, le moulin à eau à moudre grains qui y existait autrefois et dont la masse subsiste encore sur un ruisseau qui traverse cet endroit appartenant à ses ancêtres qui lui ont transmis cette seigneurie et le terrain sur lequel était assis ce moulin à cause duquel il paie encore annuellement 412 livres 13 sols pour vingtièmes.

Sans trop de conviction, la Chambre des Comptes est d'avis d'accorder au comte de Boussoit l'objet de sa demande en lui fixant le terme d'un an pour réédifier son moulin (Conseil des Fincances, carton 777).

12 août 1778, Maurcie Collet se plaint, à cause du tort qui sera fait à son moulin de Biniaux, de ce que Delporte, malgré son éconduction, ait commencé à construire son moulin.

25 janvier 1779. Remis à l'avis de la Chambre des Comptes une requête présenté par François Lefebvre, meunier à Boussoit, par lequel il demande un octroi pour l'érection d'un moulin à moudre grains sur la rivière du Thirieau sur la jurisdiction de Strépy  (Conseil des Finances, carton 778). Lefebvre s'est ensuite déporté de sa demande. Maurice Collet fut éconduit en 1777, sur l'opposition du comte de Boussoit, qui traita en 1778 avec la femme de Collet. Le moulin fut reconstruit, non à l'endroit de la vieille "masse" mais à 100 verges en dessous du moulin tombé en ruines.

Toujours attesté vers 1869.
Au lieu-dit "rue du Tombou" ou "rue du Gouffre".
Le moulin a disparu à l'occasion de la canalisation dans les années 2000 du cours de la Haine.
Plusieus petites chutes "rattrapent" maintenant la dénivellation autrefois cumulée à hauteur du moulin.

Jules DEWERT, PARMENTIER & Gérard BAVAY

Literatuur

Archives
Archives générales du Royaume à Bruxelles, Conseil des Finances, n° 1908 (requête de Maurice Collet, 1778)
Archives générales du Royaume à Bruxelels, Conseil des Finances, n° 1909 (requête de François Lefebvre, 1779)

Ouvrages
Gérard Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut - Inventaire descriptif", Mons, Hannonia, 2008. (Analectes d'histoire du Hainaut, tome XI), p. 378.
"Moulins en Hainaut", Mons, Hannonia / Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
Jules Dewert, "Les moulins du Hainaut. Arrondissement de Mons", Annales du Cercle d'histoire et d'archéologie de Baudour, t. 4, 1939, p. 1-202 (180-183)

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Laatst bijgewerkt: dinsdag 11 juli 2017

 

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