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Soignies, Henegouwen


La Grande Carrière Wincqz - Soignies. Gravure Adrien Canelle (1852), dans: La Belgique industrielle, 1854, pl. 218
Algemeen
Collectie
Verdwenen Belgische Molens
Naam

Moulin de la Grande Carrière Wincqz

Ligging
Rue Mademoiselle Hannicq
7060 Soignies

Les Carrières de la Pierre Bleue Belge


toon op kaart
Type
Stenen stellingmolen
Functie
Pompmolen
Gebouwd
voor 1850
Verdwenen
na 1854
Beschrijving / geschiedenis

In het midden van de 19de eeuw stond een windmolen van het type stenen stellingmolen in voor het drooghouden van de Grande Carrière Wincqz, een steengroeve in het zuidoosten van Soignies.
Hij geleek goed op de Moulin Rombaux in Horrues, waarvan de ruïneuze romp nog overblijft.
De hoge pompmolen van Soignies staat vereeuwigd op een gravure van Adrien Canelle (1852), opgenomen in "La Belgique industrielle" uit 1854.
De groeve bestaat nog, is zelfs wettelijk beschermd, maar van de molen is geen spoor terug te vinden.

Bijlagen

"Historique. Une tradition d’excellence depuis le XVII ème siècle", www. pierrebleubelge. be

Les Carrières Gauthier & Wincqz
Provenant du bassin carrier de Feluy-Arquennes, une branche de la famille Wincqz s’établit à Soignies vers 1668 et y développa, aux XVIIIème et XIXème siècles, ses carrières de pierre bleue.

En 1875, la famille Gauthier, établie à Lille mais originaire de Soignies, reprit la carrière ouverte par Simon Bataard, sous le nom de Carrières Gauthier-Lestienne, et ensuite de Carrières Veuve Vincent Gauthier et Cie, avant de devenir Carrières Maurice et Henri Gauthier et Cie.

En 1935, à l’initiative de la famille Gauthier, les deux carrières voisines fusionnèrent sous la dénomination de SA Carrières Gauthier & Wincqz ; le troisième centenaire de l’exploitation fut commémoré en 1968 en présence du Roi Baudouin.

Le Clypot
A la fin du XIXème siècle, de nouvelles carrières s’étaient établies à l’Ouest de Soignies bénéficiant des connaissances d’une nouvelle science - la géologie - et de capitaux importants réunis au sein de sociétés anonymes.

C’est ainsi qu’en 1898, Hector Heremans ouvrit une nouvelle carrière au lieu-dit Clypot à Neufvilles. Elle se développa rapidement.

La SA Carrières du Clypot, longtemps contrôlée par la famille Bouzin, fut intégrée en 1984 à la Compagnie des Ciments Belges C.C.B. avant de devenir en 1994 la SA Clypot ; le centenaire de l’exploitation fut commémoré en 1998.

L’entièreté de son capital fut acquise le 8 novembre 2000 par La Pierre Bleue Belge SA.

Cette dernière société a été constituée par la SCA Covisse, Marbres et Pierres, soutenue par la SRIW (Société Régionale d’Investissement de Wallonie) pour regrouper les activités en Petit Granit - Pierre Bleue de Belgique ® de la SA Clypot et de la SA Carrières Gauthier & Wincqz qui en est devenue la filiale.

En 2003, la SA Clypot est devenue Les Carrières de la Pierre Bleue Belge SA. Désormais, cette société assure la production et la commercialisation des sites du Clypot à Neufvilles et de Gauthier & Wincqz à Soignies, deux des trois plus importantes carrières de Petit Granit-Pierre Bleue de Belgique ®.

Le Tellier des prés.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Une nouvelle carrière est en cours d’ouverture à l’intersection des communes de Braine-le-Comte, Ecaussinnes et Soignies.

Le 19 février 2004, le Gouvernement wallon a modifié le plan de secteur de La Louvière – Soignies pour y inscrire une zone d’extraction sur 167 hectares au lieu-dit Tellier des Prés.
Suite à l’obtention du permis d’exploitation le 19 juillet 2006, les premiers travaux d’aménagement de la nouvelle carrière ont commencé à l’automne 2006 et le premier bloc de pierre bleue sera extrait dans le courant de l’année 2008.

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Grande carrière Wincqz

La Grande Carrière Wincqz est une ancienne carrière de Pierre bleue, située à Soignies. Le site date du milieu du XIXe siècle. Il fut construit pour accueillir l'entreprise de Grégoire Wincqz (1783-1852) qui sera reprise et développée par son fils Pierre Joseph Wincqz (1811-1877), classé en 1992, il sera prochainement réhabilité pour y accueillir un Centre de formation aux métiers de la pierre et du patrimoine.

Le site classé comporte différents bâtiments dont la construction s'est déroulée entre 1843 et 1850. Ils sont situés Rue Mademoiselle Hannicq, 32-40, à Soignies.

La grande scierie (1843)

Cet édifice imposant au style néanmoins soigné accueillait les armures au moyen desquelles les blocs de pierre bleue étaient débités en tranches de différentes épaisseurs selon l'écartement que l'on assignait aux différentes lames. Ces appareillages étaient mus par une machine à vapeur dont subsiste l'imposante cheminée. Un système de collecte des boues de sciage était aménagé au sol. Le bâtiment est percé de larges baies sur toute sa longueur et de grand portique latéraux permettaient le transit des blocs depuis la plaque tournante.

Le pavillon du treuil

La date de construction du pavillon du treuil est incertaine mais de toute façon antérieure à 1850. Ce bâtiment central était positionné dans l'axe de la rampe qui plongeait dans le trou. Une machine à vapeur permettait de remonter en surface les blocs extraits. Arrivés en surface, ils étaient positionnés sur la plaque tournante qui permettait de les acheminer sur un "char à bloc" vers la grande scierie. Le pavillon du treuil servait également via une autre ouverture pratiquée dans sa façade sud de treuiller des blocs d'une carrière située de l'autre coté de la Senne (couverte à cet endroit) qui le jouxte.

La forge et la menuiserie

La forge avait de multiple fonction. Il s'agissait de fabriquer les outils à main permettant la taille de la pierre, de ferrer les chevaux, de couler certaines pièces. Le bâtiment, attenant à celui du treuil, est percé de trois baies étroites qui permettaient aux chevaux d'accéder au travail où ils étaient entravés pour être ferrés. La menuiserie est le dernier atelier de ce bâtiment. Elle servait principalement à réaliser les gabarits servant au moulage de pièces en fonte.

Les bureaux (1847)

Ce bâtiment a pignon sur rue, au propre puisqu'il est perpendiculaire à la rue Mademoiselle Hannicq et au figuré avec l'imposante pierre qui en orne la façade et qui fut réalisée pour l'Exposition universelle de Paris en 1855. Ce monolithe, haut de 8 mètres, large de 2,53 mètres et d'une épaisseur de 18 centimètres, richement orné, était le fleuron par lequel Pierre-Joseph Wincqz souhaitait démontrer sa maîtrise technologique et l'habileté de ses tailleurs de pierre ornemanistes.

Le rivage de la grande Carrière

Ces maisons furent construites par les Wincqz, dès le XVIIIe siècle pour accueillir les familles de tailleurs de pierre. La construction de ces maisons ouvrières s'achève en 1843.

Le garage à locomotive

En 1841, le chemin de fer arrive à Soignies. Les Wincqz négocie avec l'État belge le "Concédé" qui leur permettra de relier leur réseau privé à celui de la SNCB. À l'extrémité du concédé se situe le hangar qui servait à abriter la locomotive.

Exploitation

La Grande carrière Wincqz fut exploitée jusque dans les années trente. À partir de cette date, elle fut progressivement comblée tandis que s'ouvrait un nouveau site d'exploitation (Carrière Gauthier-Wincqz) à une encablure de là. Les bâtiments continuèrent à être utilisés jusque dans les années soixante. Désaffectés ensuite les bâtiments subirent les assauts du temps. Certaines mesures de conservation furent prisent au moment de l'arrêté de classement survenu en 1992 et plusieurs projets de réaffectation virent le jour. En 2012, l'Institut du patrimoine wallon, l'IFAPME et Forem Formation signait un accord en vue de sa réaffectation en centre de formation aux métiers de la pierre et du patrimoine.

La lithographie de Canelle

En 1854, le lithographiste Adrien Canelle réalise pour la "Belgique industrielle" une lithogravure de la carrière Wincqz qu'il intitule: "Carrières et scieries de pierre bleue de M.. P. J. Wincqz à Soignies".

Literatuur

Gravure Adrien Canelle (1852), dans: "La Belgique industrielle", 1854, pl. 218.
G. Bavay, J. Deveseleer, L. Eeckhoudt, E. Schelstraete & P. Hazebroucq, "Les moulins de l'entité de Soignies de l'ancien régime à nos jours", Soignies, Cercle Archéologique du Canton de Soignies, 1988, 167 p.
Gérard Bavay, La grande Carrière P.-J. Wincqz à Soignies, Les carnets du patrimoine no 3, Institut du patrimoine wallon, ministère de la région wallonne, 1994.
"Moulins en Hainaut", Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
G. Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut. Inventaire descriptif", Mons, 2008 (Annalectes d'histoire du Hainaut, XI), p. 424.
Jean-Louis Van Belle, "Une dynastie de bâtisseurs, les Wincqz. Feluy - Soignies XVIe ‑ XXe siècle", Louvain-la-Neuve, éditions Ciaco, 1990, 157 p.
Lieven Denewet, "Voorsel tot bescherming van het Pompmolentje Casier te Waregem", in: Molenecho's, XXIX, 2001, nr. 1, p. 6-36 - gedeeltelijk overgenomen in: Jaarboek van de Geschied- en Heemkundige Kring "De Gaverstreke", XXIX, 2001, p. 11-32.
"Historique. Une tradition d’excellence depuis le XVII ème siècle", www. pierrebleubelge. be
Herman Holemans, "Molens te Soignies", Ons Molenheem (Kinrooi, Studiekring Ons Molenheem, 1997, nr. 2, april-juni, p. 40-42.
Mailbericht Eric Bergeret, 20.03.2014.

Overige foto's

<p>Moulin de la Grande Carrière Wincqz</p>

Detail van deze gravure

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Laatst bijgewerkt: vrijdag 30 december 2016

 

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