De "Moulin des Corvées", "Moulin de l'Observatoire" of "Moulin des Viviers" van Gilly was een houten korenwindmolen in het gehucht Corvées, vandaar de benaming "Moulin des Corvées". De standaardmolen met open voet werd ogericht in 1796, dus reeds onder het Frans bewind. Bouwheer Jean Cornil, die een stuk grond had aangekocht van de familie Draily, moest zodoende geen oprichtingsoctrooi meer aanvragen.
De familie Cornil verkocht de molen in 1880 aan Louis Misonne, een liefhebber van kunst en wetenschap, die in de hooggelegen molen de nodige apparaten voor een observatorium liet plaatsen. Het malen was er toen niet meer bij. In 1889 werd de molen voor afbraak verkocht aan de "Société Charbonnière des Viviers Réunis" (de latere "Trieu Kaisin"). Deze steenkoolmaatschappij sloopte de molen in 1890 om er kantoren op te richten.

Aan de molen is nog een historisch feit verbonden. In juni 1815 heeft Napoleon deze molen als uitkijkpost gebruikt, om de Pruisische troepen van generaal Ziethen te bespieden, die de hoogten van Sart-Allert tot Vieux Campinaire hadden ingenmen. Kort na Napoleons aantreden in de molen, raakte een kanonskogel de kast, waarvan de sporen tot bij de sloop zichtbaar bleven. Deze gebeurteniisen leidden tot de bijnaam "Moulin de l'Observatoire".

Van de molen bleef nog een foto bewaard. Hierop is een vervallen standaardmolen met open voet te zien met slechts één roede, een houten borst- of pestelroede. Er zijn nog flarden van opgerolde zeilen te zien.

De molen werd in 1893 in het gehucht Wijbosch bij Schijndel opgetrokken. Op zijn nieuwe plaats was nog duidelijk te zien dat het geen inheemse molen was. Vooral de gebroken kap en de forse kast verwezen er naar. De kast was uitbundig versierd. Op beide zijwegen bevond zich een achtpuntige ster met in het midden een punt en een cirkel. De kast was door een witte rand omzoomd, die in de hoeken van de kast was afgerond. Op de hoeken waren dan weer cirkels in drie kleuren aangebracht. Aan de staartzijde waren op het luik van de tweede zolder twee achtpuntige sterren aangebracht en was de kast verder op gelijke wijze versierd. De kap liep aan de achterkant door, waarin het luiwerk was aangebracht. Ook hier een soortgelijke versiering met tevens in het witte gedeelte de naam van de molen "De Zwaluw". Eigenaar was J. Duffhuës.

Door granaatvuur werd "De Zwaluw" op 21 oktober 1944 zeer zwaar beschadigd. Er vond geen herbouw plaats. Een roede, waarschijnlijk van de firma Verhaeghe uit Ruddervoorde, werd nog als staartbalk gebruikt bij de molen in Keldonk, gemeente Erp.

C. VAEL, L. DENEWET & T. MEESTERS

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Le moulin du Vivier est perpétué par le nom du puits n° 1 dit "du moulin du Vivier".
Il dépendant des charbonnages du Trieu-Kaisin.
Egalement nommé "moulin des Corvées".
Erige par Jean Cornil en 1796.
Vendu en 1880 puis revendu en 1889 à la société des Viviers-Réunis. Disparu en 1890.

Gérard BAVAY & LAPIERRE

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En 1796, sous le régime français, Jean Cornil érigea, sur un terrain qu’il venait d’acheter à la famille Draily, un moulin à vent dit « des Corvées ». (Situé dans le prolongement de la rue de l’observatoire actuelle), au nord de la route de Chatelineau, non loin de l'habitation de monsieur Lambert

Le 15 juin 1815, Napoléon observa, depuis le sommet du moulin des Viviers, les positions des troupes ennemies avant que débute la bataille de Gilly.

En 1880, la famille Cornil vendit ce moulin à Louis Misonne, né à Gilly en 1823 et décédé en 1896. Avocat de formation il occupa de nombreux mandats importants : conseiller communal, président du Conseil d’administration des charbonnages du Trieu-Kaisin, administrateur du charbonnage du Noël Sart Culpart. Il consacra ses loisirs à l’étude du ciel (son beau-père Léonard Pirmez était un savant astronome) et de la météorologie. Sans se prendre pour le « petit Caporal », il installa son laboratoire au sommet du moulin.

Suite à cette vente, l’ « Education Populaire » de Charleroi, publia, dans son numéro du 25 mars 1880, la note suivante:
Un moulin historique à Gilly.
M. Louis Misonne vient d’agrandir sa propriété par l’acquisition de l’ancien moulin à vent des Corvées, appartenant ci-devant à la famille Cornil. Bien des faits, se rattachant à ce moulin, se trouvent relatés d’une manière précise dans l’histoire du Premier Empire et dans notre histoire nationale.
En 1815, Napoléon Ier établit son observatoire au moulin à vent ; en ce moment même un boulet de canon vint en effleurer la carcasse ; les traces en sont encore visibles aujourd’hui.
En mémoire de cet événement M. Misonne, ami des arts et des sciences, y fait construire un observatoire ; tous les appareils nécessaires pour mener à bonne fin cette entreprise, sont achetés et prêts à fonctionner.
Dans quelques jours Gilly aura, comme d’autres communes du pays, son bulletin météorologique. Comme situation, comme vue et comme promenade, c’est un des plus beaux sites que l’on puisse rencontrer. Le moulin, situé sur une hauteur, domine tous les villages voisins. Un employé de service se tiendra à la disposition des visiteurs. (Gilly à travers les âges, 1925, Lambot, O.; Close, E.)

Voilà comment deux éminents personnages du 19ème siècle ont pu découvrir de haut le panorama de Gilly. Le premier a marqué l’histoire contemporaine européenne de son empreinte, et le second, M. Misonne, suivant les traces de son père Jacques-Joseph fut un des précurseurs du développement industriel de la région tout en faisant preuve de droiture, d’intégrité, de charité et de philanthropie en faveur des œuvres sociales.

En 1889, le moulin devint la propriété de la Société des Viviers réunis et fut démoli l’année suivante pour permettre la construction de bureaux pour cette entreprise. Des vestiges en étaient encore visibles en 1898.

Cet observatoire remarquable sur les hauteurs de Gilly est aujourd’hui accessible lorsqu’on se place tout en haut du terril des Viviers.

Ph. Vandermaelen & Dr. Meisser, "Dictionnaire géographique de la province de Hainaut", Bruxelles, 1833, p. 213.
"Observatoire astronomique de Louis Misonne", in: www. viviers-nature-histoire. org/observatoire-astronomique-de-louis-misonne
O. Lambot & E. Close, "Gilly à travers les ages", tome 1, p. 303; tome II, p. 89-90 (met een foto tussen p. 96 en 97), Court-Saint-Etienne, Georges Chevalier, 1923-1925.
M.A. Chauster, "Gilly, mon village. Des origines jusqu'en 1975", Editions du GRAL, 1987.
R. Colard, "Gilly, ses chemins et lieux-dits. Origine du nom des rues avec des notes historiques, didactiques, anecdotiques et folkloriques, IPH, 2004.
 François Quinet,"Musée du Caillou", p. 15-16.
C. Cael, "Les moulins de Gilly", in: "Les moulins en Hainaut. Charleroi et sa région", fasc. 2, Charleroi, 1989.
Victor Vande Vonder, "Napoléon à Gilly en 1815. Récit d'une bataille gilliciennne mémorable", Concertation 2004, in: www. gilly. be/VVV/Napoleon_Gilly_1815_html
O. VDD, "Le Combat de Gilly. 15 juin 1815", Bulletin d'information du Cercle d'Histoire de Gilly, 2008, (Janvier), (50), p. 23-32 (avec: "Le moulin à vent des Corvées").
B. Mols, "Korenmolen "De Pegstukken". Lijst met verdwenen molens in Schijndel".
N. Jurgens, Korenmolen "De Hoop" - Keldonk, gemeente Erp, Valkenswaard" (onuitgegeven studie).
"Moulins en Hainaut", Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
Gérard Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut. Inventaire descriptif", Mons, Hannonia, 2008 ( - Analectes d'histoire du Hainaut, tome XI)
M. Brasseur, R. Bertinchamps, J. Schwinert e.a., "Les moulins en Hainaut. Charleroi et sa région. Fasc. 1. Généralités sur les moulins. Fasc. 2. Les moulins de la région de Charleroi", Charleroi, Société Royale d'Archéologie et de Paléontologie de Charleroi, 1989, 23 + 150 p.