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De Moulin d'en Bas ("Nedermolen") of "Le Vieux Moulin" is een graanwatermolen van voor 1597.
Deze watermolen staat getekend op de Ferrariskaart vab ca. 1775 (online kaartnummer 67, Beaumont - parochie 49).
De precieze gegevens van de legger van Popp ca. 1860) geven aan: Sectie B nr. 114 - Moulin à eau à farine, eigendom van: De Riquet de Caraman, duc Victorien-Antoine, Paris.
In 1958 werd het malen gestaakt. Het natuurstenen gebouw verkeerd nog in goede staat, maar het kleine metalen bovenslagrad is verroest. Voor dat rad werd een turbine geplaatst voor de opwekking van groene stroom. Er is nog een ruime watertoevoer.
Deze imposante watermolen verdient zeker een bescherming als monument.
L. Denewet & A. Smeyers
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Dans sa facture actuelle, le bâtiment semble remonter au XVIIIe siècle et partiellement au XVIIe siècle.
Son aspect initial nous est restitué par une gouache d'Adrien de Montigny de 1597, contenue dans un album de Charles de Croy. A l'époque, le moulin était banal pour les gens de Solre-Saint-Géry et de Leugnies. Une ordonnance seigneuriale tenta à cette époque de réglementer l'utilisation des vannes dont l'usage inconsidéré provoquait de fréquentes inondations dans les prés voisins; mais ce problème devait subsister jusqu'à la fin du XIXe siècle.
Le moulin fut pendant longtemps la propriété du seigneur, lequel en confiait l'exploitation à un meunier, tout en apportant une surveillance particulière à ce bien qui lui procurait un revenu.
En 1820, le Comte Maurice de Caraman, propriétaire et héritier du dernier seigneur fit adjoindre à ce moulin un troisième tournant.
Le moulin devint ensuite la propriété de Monsieur de Duc de Riquet de Caraman, Victorien Antoine (plan Popp), puis fut racheté par la famille Chaingy.
Le 31 mars 1888, par acte du notaire Poussard de Beaumont, il est revendu à Léopold Derbaix de Lobbes. La famille Derbaix ne l'exploita pas mais le mit en location de 1893 à 1912; le meunier en fut Victor Dubois de Solre-Saint-Géry. Grâce à un état des lieux, fait devant le notaire Cambiet de Thuin en date du 22 avril 1893, signé d'une part de la veuve de Léopold Derbaix et d'autre part de Victor Dubois, nous avons une description précise des trois tournants et de leurs différentes parties mécaniques, ainsi qu'une estimation de valeur (voir annexe).
Le 19 mars 1912, devant le notaire Michiels de Beaumont, Monsieur Félix Tassier rachète le moulin et les terrains y attenant. Il exploite déjà depuis 1904 la tannerie située à proximité, au lieu-dit : le Pont Castelain. Son but était de transformer le moulin en annexe de la tannerie pour développer son entreprise. Il actionne ses machines grâce aux deux tournants, le troisième ayant cessé de fonctionner depuis plusieurs années (l'acte de vente ne parle que de deux tournants). Le moulin sert au tannage à sec et au foulage des peaux. Le foulage consistait à placer, dans une cuve mobile, des peaux et de gros moellons. La cuve était fixée sur un axe et on la laissait tourner pendant plusieurs semaines; mais pour effectuer ces transformations, il devra attendre la fin de la guerre et durant les hostilités, il le louera à Antoine BEAUVAL. Celui-ci lui rachète les meules et matériel de meunier pour son moulin situé dans le village.
Après l'arrêt de la tannerie en 1954, le moulin fut désaffecté. En 1960, les héritiers de Monsieur Félix Tassier revendirent le bâtiment et les terrains à ses propriétaires actuels.
De nos jours, le moulin est devenu un dancing et un restaurant. Les transformations visant à lui donner son affectation actuelle ont malheureusement dénaturé l'édifice. Mais la face principale du bâtiment, avec ses baies à linteau et ses lucarnes monte-charge demeure intéressante.
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Solre-Saint-Géry (Beaumont), Henego...
