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Foto van <p>Ruomoulin<br />Ruomolin<br />Moulin de Monceau<br />Moulin Bibinne</p>, Monceau-en-Ardenne (Bièvre), Foto: Robert Van Ryckeghem, Koolkerke | Database Belgische molens © Foto: Robert Van Ryckeghem, Koolkerke

Ruomoulin
Ruomolin
Moulin de Monceau
Moulin Bibinne

Rue du Ry au Moulin
5555 Monceau-en-Ardenne (Bièvre)

op de Ry au Moulin

49.920792, 4.969914 (Google Maps)
Privaat
16e siècle / ca. 1850
Bovenslag watermolen
Korenmolen, zaagmolen
en opwekking groene strooom. Klein natuurstenen molengebouw
Overdekt houten bovenslagrad
Gedeeltelijk
Goed
---,
Niet beschermd
Geen
Op aanvraag

Beschrijving / geschiedenis

De Ruomoulin (ook bekend onder de benaming Molulin Bibinne) werd opgericht in 1850 als korenmolen. Hij ligt in de vallei en is slechts bereikbaar via een hobbelig zandweggetje vanuit het dorp Monceau. Het natuurstenen molengebouwtje is opvallend klein en een verlengde luifel overdekt het houten bovenslagrad. In de late 20ste eeuw werd de molen ingericht om groene stroom op te wekken voor de bewoners, maar hij is thans buiten werking.

Lieven DENEWET

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Le Ruaumoulin, appelé aussi moulin de Monceau ou de Bibine, est un moulin à eau situé sur le ruisseau de Ruaumoulin  C'est un moulin à farine mais il fut aussi scierie. Il date au moins du 16ème siècle

Le Ruomoulin (aussi connu sous le nom de moulin Bibinne) se cache au fin fond des bois. Il a été reconstruit en 1850 et servait à moudre les céréales. Par aprés sa roue servait à produire l'électricité pour les habitants des bâtiments. Cela fait déja quelques années qu'elle ne tourne plus. Elle est toujours en état pourtant.

Ce moulin, si cher à Yvon Barbazonn, est le berceau de la branche familiale de Parizel plus récente. Il a eu la chance de s’y rendre avec son père dans les années 1950 alors que le moulin était encore en fonctionnement. Il y a consacré un ouvrage en 2000 : « Ruômoulin, le moulin de Monceau ».

Le moulin de Ruaumoulin est situé sur la commune de Oizy, le long du ruisseau qui porte le même nom. A quelque mètres de l’entrée, un petit pont traverse ce ruisseau. De l’autre côté de l’eau, un fournil est implanté sur la commune de Monceau. En effet, c’est le ruisseau qui détermine la limite des deux communes. 

Les moulins d’Orchimont, du Fayais, de Vresse et de Louette sont mentionnés au 13me siècle. Il n’y a pas de raison que celui-ci ne soit pas aussi ancien. Le premier écrit connu actuellement date de 1494. Il est attribué dans les divers documents connus des orthographes différentes : Rouillamoulin, Rouillamollin, Roullaumoulin, Royamoulin, Roaumoulin, Ruômoulin, Ru au moulin,…Il en existe encore d’autres plus récentes. L’épouse d’un Jean Parizel est Elisabeth Roulamoulin et il s’agit du même nom. 

Ne voulant certainement pas reprendre l’histoire du moulin qui a si bien été contée par Yvon Barbazon, grand passionné de moulins et de leur histoire, je ne peux que vous inviter à consulter les deux publications qu’il a rédigées sur le sujet.

Il y relate entre autre la succession des différents propriétaires. Il reprend alors la chronologie des différents meuniers qui ont travaillé au moulin.

Son étude de la généalogie des Parizel (comme il le signale d’ailleurs) comporte plusieurs erreurs. Ce n’était pas son but. J’y ai donc apporté quelques corrections et compléments. 

Il a répertorié 41 meuniers de l’histoire du moulin, entre 1539 et 1960, date de la fin d’activité du moulin. 

Parmi les 8 premiers, il y a 5 meuniers qui portent le nom du moulin, on leur doit le nom.

Le 9me est Jean Parizel, cité en 1646, pour deux ans.

Le locataire suivant, Jean D’Ivoy, fait déjà peut-être partie de la branche familiale, plusieurs mariages ayant eu lieu entre Divoy et Parizel avant 1680.

Le 12me  est à nouveau Jean Parizel (12) de 1651 à 1652. Il est à noter qu’à cette époque, les bans de location étaient souvent d’un ou deux ans maximum

Ensuite, il n’y a pas de trace de Parizel comme meunier avant le 32me, en 1827. 

Toutefois, des Divoy, Clarinval, Pierret, Philippe et Arnould, meuniers pendant ce temps, ont eu des alliances avec des Parizel lors de cette période transitoire. Il serait intéressant d’en faire l’étude complète. Les Parizel n’en sont certainement pas totalement absents dans l’usage du moulin !

De 1827 à 1842, on y retrouve Jean Joseph Parizel, époux de Marie Catherine Arnould. Il a eu comme cité auparavant, 8 enfants. Ce n’est qu’à partir de la naissance du septième enfant en 1827 que la naissance est déclarée au moulin.

Jean Joseph Parizel est vraiment un homme ingénieux, inventif et malin. C’est lui qui va donner un nouvel essor au moulin.

En 1813, lors de son mariage, il est  déclaré propriétaire à Orchimont. Il est aussi déclaré maître charpentier, il adore donc le travail du bois. C’est lui qui va instaurer une scierie au moulin.

Ce sont ses deux fils qui vont achever son bail à sa mort le 16 mai 1842 :

Charles François, né en 1817 qui est ensuite renseigné meunier à Nafraiture, travaillera à Ruaumoulin.

Puis Charles Joseph Auguste qui marque vraiment une préférence pour le travail du bois, son père le faisant certainement travailler à la scierie. Il part assez vite vers Monceau où il épouse Joséphine Henry. Ils n’y resteront donc plus très longtemps. 

C’est d’ailleurs l’époque où les moulins perdent petit à petit de leur nécessité, vu la création de l’électricité et l’arrivée du pétrole.

Toutefois, le choix de la conversion au métier de charpentier n’est pas dénuée de tout intérêt. 

En effet, un certain Joseph Pierret, originaire de Alle sur Semois, se lance résolument dans la culture du tabac.

Il en plante un are, à titre d’essai, en 1855, dans un jardin derrière leur maison de La Coue, à quelques centaines de mètres de ma maison natale.

La réussite de cet essai a entraîné la culture de 9 millions de plants soit 400 hectar avant 1900 dans la vallée de la Semois. 

Une étude sur la construction de hangars (parfois construits dans les champs de tabac et, destinés au séchage des plants) attribuerait, à plus de 60% entre Bohan et Dohan, leur réalisation à des charpentiers de la famille Parizel.

Le moulin arrêta vers 1955. Il fut rasé et reconstruit avec une roue hydraulique.

Marc PARIZEL & Yvon BARBAZON

Yvon Barbazon, "Ruômoulin, le moulin de Monceau", Chanly, 2000, 218 p.
Le moulin vers 1905, le mur et les fagots protègent la roue, à l'avant-plan à droite (photo)
Carte postale. Le moulin avant 1914, peu de traces de la scierie !
Le moulin vers 1950. On peut encore y voir la roue, à l’avant plan à droite, protégée par un mur et des
Photo. Vers 1960, le dernier meunier Joseph Copine est sur le pont.

Overige foto's

transparant

<p>Ruomoulin<br />Ruomolin<br />Moulin de Monceau<br />Moulin Bibinne</p>

Foto: Robert Van Ryckeghem, 17.03.2004

<p>Ruomoulin<br />Ruomolin<br />Moulin de Monceau<br />Moulin Bibinne</p>

Foto: Robert Van Ryckeghem, 17.03.2004

<p>Ruomoulin<br />Ruomolin<br />Moulin de Monceau<br />Moulin Bibinne</p>

Foto: Robert Van Ryckeghem, 17.03.2004

<p>Ruomoulin<br />Ruomolin<br />Moulin de Monceau<br />Moulin Bibinne</p>

Oude Nels-prentkaart (coll. R. Van Ryckeghem, Sint-Andries)


Laatst bijgewerkt: woensdag 11 oktober 2017
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