De Moulin Leblanc op de Rau de Bardonpré werd genoemd naar een vroegere molenaar Leblanc. Deze molen staat getekend op de Ferrariskaart van ca. 1775 (online - kaartnummer 86, Couvin). Op de kadastrale atlas van P.-C. Popp staat op: Chimay Sectie B nr. 324a - moulin à eau à farine; D109 - étang Moulin de Blanc, eigendom van: De Riquet, Joseph, prince de Chimay, propr., Chimay. Van het mechanisme bleef nog een restant van een drijfwiel bewaard. De watertoevoer is afgesloten. Het natuurstenen gebouw is nu ingericht als woonhuis.
Lieven DENEWET, Aimé SMEYERS & Robert VAN RYCKEGHEM
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Le Moulin Leblanc /Le Blanc est un moulin à eau sur le ruisseau de Berdompré, dans la rue Moulin Leblanc, à l'entrée de la rue de Jéricho.
Il est bâti avant 1772.
Le moulin Le Blanc se situe sur le ruisseau de Bardompré, affluent de droite de l'Eau Blanche. Plus précisément, il se positionne à moins de 500 mètres en amont du moulin Henrot à Chimay et à moins d'un kilomètre du confluent aec l'Eau Blanche.
La configuration générale du site semble indiquer que l'on se trouvait là face à un moulin à dérivation. L'eau y était manifestement acheminée par un canal établi sur le versant gauche de la vallée C'est ce dont témoigne encore le fait que la machinerie se situe de ce côté de l'ensemble bâti. On ne perçoit pourtant plus la trace du canal d'amenée, ni des vannes installées pur réguler l'arrivée de l'eau, ni du canal de fuite qui permettait à l'eau utilisée pour animer la roue du moulin de rejoindre le cours naturel de la rivière.
L'ensemble se compose d'un volume principal (à usage, pour une part, d'habitation, et, pour l'autre, de moulin) et d'un volume annexe placé en bordure du chemin. Le tout est en moellons de calcaire local tandis que des pierres équarries et/ou ciselées sont utilisées pour les chaînages, les montants, les seuils et les linteaux. La toiture du volume prinipal est à petites croupes et coyau. Les autres toitures sont à bâtière simple. Le volume principal longe la zone où se trouvait le canal d'amenée et est donc perpendiculaire à la voirie. Réduit à un niveau à hauteur du bief d'alimentation, le moulin présente un rez-de-chaussée et un étage du côté opposé (qui est aussi la cour du moulin). Si les percements sont rares vers l'extérieur, ils correspondent pratiquement à ceux d'une façade normale côté cour. Vers la gauche, une porte donne accès à l'habitation. Le rez-de-chaussée est éclairé par une fenêtre. A l'étage, quatre travées se marquent par autant de baies encadrées de pierre bleue. Une porte plus large s'ouvre à dorite de la façade.
A l'intérieur, une roue (il faudrait plutôt parler d'une poulie) de fort diamètre était utilisée pour manoeuvrer les meules et se substituait donc aux potences que l'on rencontre par aileurs.
On soulignera le caractère particulièrement soigné de sa finition.
DE KEYSER & Gérard BAVAY
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